Suite de la p. 36 :
à la croisée des fenêtres (cliquer : ICI).
La baleine cherche son petit-fils par la fenêtre indifférente (JEA/DR).
Si les fenêtres sont aussi des songes,
celles des bords de mer nous éclairent
sur bien des labyrinthes
elles ne trahissent pas les secrets
des inconnu(e)s mais les fécondent
Entre deux bras de mer (Ph. JEA/DR).
Honfleur : Satie jouant du piano pour l'ombre d'Annie Girardot (Ph. JEA/DR).
Les reflets fragiles des fenêtres
se déchirent si facilement
comme des rêves à l'aube
et comme une minute de silence
Vigie de sémaphore (JEA/DR).
Nous devenons aussi des fenêtres
quand nos ailleurs murmurent
en tournant les pages
des horizons attentifs
Marin-Marie à Chausey (Ph. JEA/DR).
La Marie Joseph à Cayeux-sur-Mer (Ph. JEA/DR).
Il suffit d'une seule fenêtre
pour que la mémoire échange
ses silences inapprivoisés
contre une photo de notre enfance
Jardeheu (Ph. JEA/DR).
"A l'ombre de nous..." (Ph. JEA/DR).
Pierre Barouh :
- "A l'ombre de nous
Restera toujours
Au nom de l'amour
Un goût d'éternité
Au nom de notre amour
Une ombre va rester.
Cette ombre de nous
Combien de soleils
Brûlant notre ciel
Ont du se concerter
Qu'au nom de ces soleils
Une ombre va rester."
vos fenêtres me réconcilient avec le jour dans lequel un réveil tardif me précipite - avec une radio qui crachote et dit des sottises, et un mac qui tressaute
RépondreSupprimermais y a vos fenêtres
Quelles belles photos, ces drôle comme ces fenêtres nous font découvrir le monde extérieur, on ne pense jamais assez à regarder ces ouvertures qui n'ont plus aujourd'hui qu'un aspect fonctionnel... au demeurant primordial, en tout cas pour moi qui vit au rythme de la lumière du soleil...
RépondreSupprimervos fenêtres parlent chuchotent, chantent et soufflent comme des souvenirs accrochés à nos mémoires.
RépondreSupprimerLa dernière me fait penser à cette toile de Hooper http://lautreje.blogspot.com/2009/12/sur-une-toile-dedward-hopper.html
On parlait souvent de rideau sur les appareils photos argentiques : là les fenêtres sont ouvertes, l'air et le soleil y pénètrent, la lumière s'y fait caressante.
RépondreSupprimerEt votre ombre portée demeure discrète ce qu'il faut.
"A l'ombre de nous" aurait inspiré Hopper - quelle lumière !
RépondreSupprimerUn faible pour Marin-Marie, ami des Marins Pêcheurs.
A ma fenêtre ce matin, un ciel blanc se dépose.
Première neige sur Bruxelles cet hiver.
Bonne journée, JEA.
@ brigetoun
RépondreSupprimerle président himself, celui aux hauts talons et aux beaux salons du Ritz, vous le surnommez : "un mac qui tressaute" ?
L'Ange bon
RépondreSupprimerUne année, déjà endormi,
quelqu'un que je n'attendais pas
s'arrêta à ma fenêtre.
"Lève-toi". Et mes yeux
virent monts et mers,
nuages, becs et ailes,
les crépuscules, les aubes (...)
Rafael Alberti
Neige ici aussi...brrr!
@ MARIE
RépondreSupprimerle Grand Jacques :
- "Les fenêtres souvent
Se ferment en riant
Se ferment en criant
Quand on y va chanter
Ah, je n’ose pas penser
Qu’elles servent à voiler
Plus qu’à laisser entrer
La lumière de l’été..."
@ Lautreje
RépondreSupprimertoujours Brel :
- "Les fenêtres murmurent
Quand tombent en chevelure
Les pluies de la froidure
Qui mouillent les adieux
Les fenêtres chantonnent
Quand se lève à l’automne
Le vent qui abandonne
Les rues aux amoureux..."
@ Dominique Hasselmann
RépondreSupprimermon ombre ressemblerait-elle souvent à un point d'interrogation ?
@ Tania
RépondreSupprimerla Maison de Marin-Marie se dresse sur les îles Causey
si proches des îles anglo-normandes, les premières ne furent pas occupées par un seul Allemand
la raison ?
la présence d'un château appartenant à la famille Renault
ces industriels ayant promis que "chez eux" jamais on ne lèverait le plus petit doigt contre les nazis
mais aujourd'hui, la famille réclame une réhabilitation...
@ Colo
RépondreSupprimerde la neige, vous aussi ? sur les amandiers ???
ici elle trébuche plus qu'elle ne tombe
car elle traîne les pieds comme un gosse pas pressé d'aller se réchauffer au radiateur du fond de sa classe
mais son front se plisse d'obstination
La fenêtre, l' art s'y origine?
RépondreSupprimer@ versus
RépondreSupprimerJules Renard :
- "L'art : pousser un peu du doigt la vérité."
"Le miroir de la mer", précisément. J'aime ces fenêtres qui changent de ton avec le temps.
RépondreSupprimer@ Dom A.
RépondreSupprimerEt puis les fenêtres des bords de mers se maquillent parfois comme des phares...
Un régal ces fenêtres chez vous!!!
RépondreSupprimerEt notamment un coup de coeur pour la dernière magnifiquement composée.
Deux ombres, deux présences et ces fauteuils tournés vers l'horizon.
Une image qui invite au voyage.
Belle soirée!
@ Chrys
RépondreSupprimerla dernière ? un soleil complice
vraiment personne d'autre à l'horizon
deux fauteuils au midi de la vie
deux ombres avant le crépuscule...
Fenêtres sur mer
RépondreSupprimerl'art au rendez-vous, chez vous, sans cesse renouvelé.
UN bonheur, un refrain qui ne devra jamais s'arrêter.
Magnifiques textes et photos.Très intéressant ce thème de la fenêtre, point de bascule entre le monde intime et le monde extérieur.
RépondreSupprimersilhouette entraperçue
la fenêtre
s'éteint
La dernière photo est saisissante.
@ Maïté/ Aliénor
RépondreSupprimeren a-t-il composé de ces refrains, Pierre Barouh
même s'il en été (presque) dépossédé
ainsi les ronds dans l'eau :
- "tu commenças ta vie
tout au bord d'un ruisseau
tu vécus de ces bruits
qui courent dans les roseaux
qui montent des chemins
que filtrent les taillis
les ailes du moulin
les cloches de midi
soulignant d'un sourire
la chanson d'un oiseau
tu prenais des plaisirs
à faire des ronds dans l'eau..."
@ Danièle Duteil
RépondreSupprimerla dernière photo comme un théâtre d'ombres (loin de l'encre de chine, il est vrai)
avec le vent comme souffleur
extraordinaires photos.
RépondreSupprimer@ la Mère Castor
RépondreSupprimerà présent que vous avez retrouvé un appareil photos, il y a de l'égalité dans l'air...
Très belles ouvertures sur ce que les yeux veulent voir ...
RépondreSupprimeret en plus si vous invitez Satie, je nepeux pas résister :-)
@ saravati
RépondreSupprimerbeau dommage que le temps n'ait pas été donné à Satie de composer des morceaux en forme de pivoine(s)...
Comme Tania, je suis frappée par la photo "A l'ombre de nous"... qui me fait penser à une peinture de E. Hopper
RépondreSupprimerPour le reste, tes textes et tes photos... magnifiques, magiques
@ Coumarine
RépondreSupprimerà toi qui t'es remise à l'écriture (l'écriture ne se remettait pas d'être privée de ta signature), cette formule magique chantée par Nicole Croisille et par Pierre Barouh :
http://www.youtube.com/watch?v=IWNrfDS2Lns
@ JEA
RépondreSupprimerQui sait s'il n'existe pas un tel morceau dans ses papiers mal rangés ?
La pivoine a toujours été source d'inspiration éclatante, voire écarlate, non ?
@ saravati
RépondreSupprimerje me suis posé cette grave question : à quand remonterait le père pivoine ?
à première vue, au moins au manège enchanté :
- "Ecoute bien le père Pivoine
Jouer tous les jours
De l'orgue de Barbarie..."
@ JEA
RépondreSupprimerJe ne me souviens du père Pivoine mais j'ai reconnu la chanson.
Moments enchantés !
@ saravati
RépondreSupprimerle Père pivoine retrouve une seconde vie...
Les photos sont vraiment sublimes. Et les textes aussi.
RépondreSupprimer@ Suzame
RépondreSupprimerhélas, aucune photo de Bretagne
non par manque d'attirance mais par manque de chances suite à la mauvaise volonté de proprios jouant négativement avec les réservations (et malgré la garantie des Gîtes de France)
Je passe ici si tard ... déjà les persiennes
RépondreSupprimersur la ballade ses atmosphères
Vos fenêtres sont aux passants ce que les rêves sont aux enfants ...
@ Isabelle C.
RépondreSupprimer1982 : le dernier film de Romy Schneider
"La Passante du Sans-Souci" de Rouffio
musique originale de G. Delerue