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Après le porte à porte de la page 21
et
les visages de façades de la page 29
Fenêtre-soleil levant une armée des ombres dans les Ardennes de France (Ph. JEA/DR).
En sympathie avec les photos du Blög d'Otli, de Brigetoun, des Eclats de mots, de l'Irréductible, du Journal de Chrys, de Lautreje, de Photoclap, du Regard de Femme et de tant d'autres blogs découpant des Myriades de fenêtres dans la voûte de la blogosphère...
Fenêtres : album photos (3)
Baies de genèvitriers, Julos Lucarne, lunettes de reproches, oeil-de-boeuf sur la langue d'un toit, volets traités comme des valets et obsédés par l'heure, persiennes perce-murailles, croisées infidèles, tabatières anatomiques, vasistas talismans, carreaux cardiaques, vitres toujours plus vitres, vitrail rai-de-coeur...
Fenêtre-rideau d'un théâtre aux projecteurs branchés sur l'énergie solaire (Ph. JEA/DR).
Dorures d'une fenêtre-cadre aussi provisoire que l'aurore (Ph. JEA/DR).
Fenêtre et son noeud papillon (Ph. JEA/DR).
Buvard-fenêtre pour garder quelques traces de l'écriture tourmentée d'un printemps délirant (Ph. JEA/DR).
Fenêtre à larmes (Ph. JEA/DR).
Fenêtre-chagrin (Ph. JEA/DR).
Epines rouillées d'une fleur-fenêtre fânée (Ph. JEA/DR).
Fenêtre au caractère ombrageux (Ph. JEA/DR).
Fenêtres-mille feuilles de reflets (Ph. JEA/DR).
Fenêtre condruzienne pensant à celles et à ceux qui perdent des forces mais pas leur dignité (Ph. JEA/DR).
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encore des fenêtres - et goûteuses - j'aime beaucoup la fenêtre buvard
RépondreSupprimer@ brigetoun
RépondreSupprimercomme une fenêtre s'ouvrant sur une forêt vierge...
Moi je les aime toutes mais celle "au caractère ombrageux" me fait un clin d'oeil particulier...
RépondreSupprimerFenêtres ouvertes sur l'imaginaire dans un but précis, celui de la poésie qui s'engouffre comme le grand vent de l'été, chassant les miasmes dans le ciel et dans nos têtes farcies.
RépondreSupprimerBelles compositions où les couleurs sont celles de la création.
Bonjour JEA
RépondreSupprimertrès sensible aux fenêtres-sur vie en effet je ne peux que rebondir sur votre invitation très poétique.
Toutes ont leur charme mais certaines encore plus que d'autres appellent mes remarques:
la fenêtre-rideau solaire aux couleurs langue d'Oc: universalité des couleurs et symboles?
Fenêtre-cadrage: combien j'aime ces rebords de fenêtres intérieurs aperçus en Belgique notamment et qui peuplés de beaux brise-vues, de bougies et de plantes qui courtisent la lumière me laissent envieuse.
Fenêtre où je vois flotter les larmes, à la manière de Folon et du château de la Hulpe, ce qui les rend plus légères à supporter.
Fenêtre-chagrin; j'ai le même depuis que ma Marvine nous a quittés: le chagrin, la fenêtre-chagrin du souvenir et le souvenir d'une complicité... que je n'ai pas envie de remplacer.
ET puis la dernière lourde de sens. Un seul mot à dire: communion et l'estomac plus que barbouillé, barbouzement barbouillé.
Merci JEA de tous ces possibles.
Les fenêtres, les portes qui s'ouvrent et se ferment, les bancs et la vérité qui finit toujours par exploser au fil du temps.
Très sensible à tout cela et bien plus encore.
Et merci d'avoir entrouvert la fenêtre sur mon site .
S'il y a des ouvertures dans la blogosphère, c'est bien grâce à des pages - fenêtres - comme les tiennes.
RépondreSupprimerVasistas me rappelle un jeu de mot lu ado dans San Antonio... qui disait que Béru en posant ses questions ouvrait ses was ist das ?
C'est bien ça aussi, une question.
@ Euterpe
RépondreSupprimerC'était en octobre dernier, à Simiane-la-Rotonde...
@ Dominique Hasselmann
RépondreSupprimerPhotos plic-ploc... Aux hasards et au bal des arts...
Pas comme vous qui vivez ça au jour le jour, en redonnant particulièrement à Paris des mystères ébranlés par les promotteurs d'affreux jours !
@ Maïté/Aliénor
RépondreSupprimerMille et deux mercis non pour votre commentaire mais pour vos légendes qui rendent chacune de ces photos à la fois plus présente et plus en apesanteur.
@ le blög d'Otli
RépondreSupprimeron croirait aussi les cris d'encouragements de supporters massés sur un trottoir quand passe le Tour de France...
"Je fuis et je m’accroche à toutes les croisées
RépondreSupprimerD’où l’on tourne l’épaule à la vie, et, béni,
Dans leur verre, lavé d’éternelles rosées,
Que dore le matin chaste de l’Infini
Je me mire et me vois ange ! et je meurs, et j’aime
— Que la vitre soit l’art, soit la mysticité —
À renaître, portant mon rêve en diadème,
Au ciel antérieur où fleurit la Beauté !"
Mallarmé
La fenêtre soleil me parait tout indiquée, par le beau temps qui court....dois je te le confirmer dans une enveloppe à fenêtre ?
RépondreSupprimerDITS DE LA POESIE (extrait) par Jean PEROL :
RépondreSupprimerJe ne rassure pas j'inquiète
Je ne prouve pas je cherche
Je ne sers pas à soutenir quoique ce soit
Je le répète je suis inutile comme le vide
Des portes et des fenêtres
Je suis un manque un trou
Je n'arrive pas je suis un départ
Je n'équilibre pas je déséquilibre
dit-elle
Merci JEA.
RépondreSupprimerUn blog c'est aussi rencontrer ceux que l'on ne rencontre jamais. C'est être surpris ou charmé, curieux du prochain billet qui sera offert. C'est être inspiré par l'autre.
Et vois-tu, tes fenêtres m'ont inspirée.
@ Tania
RépondreSupprimerDans ce monde où tant font semblant de tout savoir, un peu de Mallarmé, grâce à vous, c'est enfin un no war's land...
@ Gérard Méry
RépondreSupprimerLa correspondance peut-être adressée à :
La Cacasse à cul nu
F 08
@ k.sonate au clair de l'une
RépondreSupprimer"dit-elle"
et le silence qui s'en suivit n'était pas celui des solitudes
mais celui qui prolonge les dernières notes de Mozart
@ le Journal de Chrys
RépondreSupprimerc'est aussi échanger des regards sans même se voir
et nous pensons tous deux (avec d'autres) à celle qui vient de laisser se refermer derrière elle les portes d'un hôpital...
À chacun ses fenêtres, les vôtres m'enchantent, les miennes sont plus...maritimes...et puis il y a Jeanne qui gazouille:))
RépondreSupprimerFenêtres ouvertes. Victor Hugo
Le matin - En dormant
J'entends des voix. Lueurs à travers ma paupière.
Une cloche est en branle à l'église Saint-Pierre.
Cris des baigneurs. Plus près ! plus loin ! non, par ici !
Non, par là ! Les oiseaux gazouillent. Jeanne aussi.
Georges l'appelle. Chant des coqs. Une truelle
Racle un toit. Des chevaux passent dans la ruelle.
Grincement d'une faux qui coupe le gazon.
Chocs. Rumeurs. Des couvreurs marchent sur la maison.
Bruits du port. Sifflement des machines chauffées.
(...)car voici
Que vient tout près de moi chanter mon rouge-gorge.
Vacarme de marteaux lointains dans une forge.
L'eau clapote. On entend haleter un steamer.
Une mouche entre. Souffle immense de la mer.
@ Colo
RépondreSupprimerLe "Julos..." personnifie une spéciale dédicace...
Grand merci pour le souffle de votre commentaire. D'autant que demain 23 mai, sonne l'anniversaire du départ définitif d'Hugo en 1885...
@JEA, oui, oui, j'avais bien remarqué "Julos" et sa superbe lucarne, merci!
RépondreSupprimerPensée pour Mr Hugo demain. Bonne soirée à vous!
vieux proverbe français (et peut-être même ardennais) :
RépondreSupprimerchassez le naturel par la porte, il revient par la fenêtre
@ Colo
RépondreSupprimerEn ce 22 mai, dans la colonne de droite : Victor Hugo ET Gérard Philippe...
@ madame de Keravel
RépondreSupprimerVieux proverbe ardennais :
- "Si tu veux faire perdre le nord au naturel, ne place que des portes-fenêtres chez toi..."
Perdre ses forces voire même sa façade, mais garder le cap !
RépondreSupprimerVos photos sont superbes, voyage en fenêtre intérieure !
@ Lautreje
RépondreSupprimerpour "garder le cap" malgré les handicaps, Vinci conseillait d'attacher sa charrue à une étoile...
Je suis fasciné par les personnes qui savent faire parler les images, les modifier, les tordre, les rendre mystérieuses, je me fais plaisir donc à admirer les votres
RépondreSupprimer@ Dominique
RépondreSupprimerCes images parlent sans doute plus parce qu'elles sont porteuses (ou au moins témoins) d'histoires nous échappant, que par mes questions sans points d'interrogations ?
J'aime ces fenêtres laissant apparaître la vie du dehors en se cachant parfois derrière .... Elles ouvrent leurs volets comme pour s'envoler vers d'autres horizons .... Les persiennes laissant filtrer le jour donnant une allure de Sienne ... Quelque fois on peut se scotcher à la vitre pour trouver un chat pitre se lovant en miroir . Les papillons suicidaires laissant ce bruit qui agacent et qu'on se presse à pousser au dehors en ouvrant délicatement le rideau . Des scènes de vie rien que pour des fenêtres de quoi donner un synopsis à des réalisateurs en mal d'inspiration :)
RépondreSupprimerDe très jolies photos vous avez :)
Douce journée ...
Je vois que Bonnie and Clyde sont morts un 23 mai , ma fille est née le même jour ( forcément pas la même année ) rire
@ Marie
RépondreSupprimerMa reconnaissance pour vos regards qui offrent comme une deuxième vie aux photos...
Que votre Fille puisse tenir dans le cinéma de la vie, un rôle à la mesure de ses rêves et de ses aspirations, au milieu de femmes progressant dans les égalités des droits, y compris ceux de créer...
(c'est un peu pompier écrit comme ça, mais c'est sincère)
La fenêtre... lieu d'ouverture, d'échange ou d'enfermement. J'ai en mémoire certaines fenêtres grillagées sous le grand ciel bleu.
RépondreSupprimerUn thème superbe illustré par de magnifiques photos.
@ Danièle Duteil
RépondreSupprimerlà où il fut enfermé pour folie après s'être privé d'une oreille, je photographiai les fenêtres derrière lesquelles fut enfermé Van Gogh
le soleil débordait de partout
photos perdues, passé dépassé mais votre commentaire a ouvert ce tiroir oublié, merci