Porte-à-faux qui scalpent à tous vents.
Porte-affiches se moquant ouvertement des passants.
Porte-bagages pour les colporteurs de sécateurs.
Porte-baïonnette pour les canons de beautés horribles.
Porte-bébé pour qui est distrait en jetant l'eau du bain.
Porte-balais pour les sorcières arthritiques.
Porte-bonheur vous restant dans la main après son ouverture.
Porte-bouteilles de gros rouge rejetés par la mer.
Porte-chapeaux sur un mont chauve.
Porte-cigares souvenirs d'un pharaon.
Porte-clefs des songes cultivés comme des champs.
Porte-copies pour plagieuse en robe de pie voleuse.
Porte-crayons pour nostalgiques de Bourvil.
Porte-croix gammée pour néonazillons.
Porte-étendards attaqués par un essaim de frelons.
Portefeuille né dans les choux.
Porte-malheur vous collant à la main après son ouverture.
Portemanteau avec une poche boîte aux lettres.
Porte-mine explosant pour un rien.
Porte-monnaie pour maîtres chanteurs.
Porte-musique avec une clé de sol rouillant dans la serrure.
Porte-parapluie imperméabilisé à la graisse de baleines.
Porte-parole avec langue de bois interchangeable.
Porte-plume faisant le paon.
Porte-queue pour qui collectionne les papillons.
Porte-savons pour patron adorant traiter le personnel en porte-serviettes.
Porte-vents pour les roses.
Porte-voix pour les sans papiers...
Album photos :
quelques portes...
NB :
Ce 27 mars, toutes les photos d'un premier album présentant quelques façades, ont été perdues corps et bien sur blogspot, serveur auquel sont confiés mes brouillons. La page prévue pour ce 28 en restait plus qu'amputée, réduite à un squelette assez peu fréquentable.
A la surface de mon désarroi, est remonté le souvenir d'un commentaire déposé certains jours chez Frasby, lequel évoquait des portes. C'est dans cette urgence qu'a été composée cette 21e page...
Je décline courageusement toute responsabilité si, en cliquant, vous agrandissez tant et tant un cliché que votre écran en expire sur un chant funèbre !
.
il est des souvenirs remontants qui produisent des réussites - aimé beaucoup le résultat
RépondreSupprimerMerci de nous ouvrir la porte de si belle façon!!!!
RépondreSupprimerPersonnellement je n'en veux pas à Blogspot car ton billet me plaît pour commencer la journée....
@ brigetoun
RépondreSupprimerVoici des siècles que je n'ai plus respiré l'air d'Avignon. Heureusement votre blog en offre une fréquentation quotidienne. Et les portes vous fascinent, vous aussi... En résultent des pages marquées par votre plume et votre appareil photo de troubadour (au féminin très singulier).
@ Le Journal de Chrys
RépondreSupprimerGrand merci pour ce commentaire gravé sur du portor...
Des portes conjurant les porte-malheurs...
RépondreSupprimerBel échantillon de porte-fenetres - en mots et en photos - ouvertes sur d'autres perspectives que celles que la politique française à droite et à l'extreme droite offre en ce moment comme spectacle désastreux.
(Bizarre, je n'arrive pas à mettre les accents circonflexes dans ce commentaire.)
@ D. Hasselmann
RépondreSupprimerNe me parlez pas de blogspot.
6 pages de mes photos parties hier et je ne sais où. "Eux" me répondent en anglais que je ne peux plus utiliser Internet Explorer depuis le 26. Sans avertissement préalable et au nom de quoi ???
Mais encore les commentaires. Une amie pour toujours comme Frasby ne parvient pas à en franchir nous ne savons quelles barrières. Tania non plus, pour la citer elle aussi. Et d'autres encore, du moins plus ponctuellement.
J'aime bricoler mots et photos mais pas les croc-en-jambes de la technique.
Portes et serrures, mains et fenêtres... ouvrir-fermer..entrouvertes, entraperçues... des clés qui s'égarent, tant de mystères techniques et autres.
RépondreSupprimerVotre billet est si beau, merci.
@ Colo
RépondreSupprimerSur ce billet, ne sont que quelques regards, épars.
Si blogspot ne s'y oppose pas, et si l'album photos reçoit une page de fenêtres, alors, promis, les îles ne resteront pas oubliées...
Qu'importe...pourvu qu'on ait les portes !
RépondreSupprimer@ Adria Cheno
RépondreSupprimerHélas perdu une photo prise près de Martel. Une porte vitrée avec cette pancarte : "Pas de porte à vendre"...
Porte-jarretelles pour les dentelles
RépondreSupprimerPorte-fenêtres pour s'ouvrir au monde
et porte au loin mes espoirs ...
@ Les Héphémères
RépondreSupprimerLa porte ne risque pas de rester entrebâillée d'ennui à vous lire...
Quel billet, il y en a pour les yeux et pour la parole, j'ai lu à voix haute cette liste réjouissante, ça rend bien, on accélère au fur et à mesure pressé que l'on est de lire la suite ....
RépondreSupprimer@ Dominique
RépondreSupprimerPour la parole, risque de transpirer l'urgence qui poussa les mots à ne pas flâner en chemin...
Génial ce porte à porte(s) !!! (ou porte apporte de l'eau au moulin de l'imaginaire)...
RépondreSupprimerJe choisis le porte-vent pour les roses...
RépondreSupprimerQuelles couleurs seyantes, ces portes ! Et les murs qui sont autour ! J'avoue que ce sont mes premiers colombages bleu ciel.
@ le Blög d'Otli
RépondreSupprimerMes excuses mais le clavier des commentaires refuse obstinément de respecter l'orthographe de votre blog...
Merci pour la chanson hésitante du vieux moulin à rivière. Pas un moulin à prières ni à paroles éclatant comme des bulles...
@ Euterpe
RépondreSupprimerCette rose des vents sur une carte proposant aussi la direction de votre blog...
La photo des colombages ? En vérité, elle fut prise alors que le torchis était partiellement renouvelé. L'artisan en profita pour enduire les colombages de protections contre les intempéries intempestives et autres sectes d'insectes ayant la destruction en tête... D'où ce bleu provisoire...
Un porte à porte haut en couleurs... Merci!
RépondreSupprimerPour ce qui concerne le blog fermé, j'ai de l'indulgence pour son ex-propriétaire. Oui!
J'ai déroulé la totalité du blog à deux reprises et lorsque qu'on regarde bien, il apparaît que la personne présente des signes immaturité... Qui était-elle réellement? C'est ce qui explique à mes yeux sa "désinvolture".
Le blog est fermé, c'est ce qui compte pour moi.
Si elle recommence ailleurs, nous le découvrirons un jour ou l'autre...
Merci encore et très belle soirée
@ Kenza
RépondreSupprimerNos commentaires se sont croisés...
Ce blog pilleur montrait une immoralité immodérée. Votre réponse, elle, fut de haute tenue.
Reste cette fermeture. Décidée par les hébergeurs ou par l'auteur des piratages ? J'ai proposé sur votre blog un commentaire désenchanté à ce propos.
Quel beau thème que celui des portes ! Mais je n'ai pas vu porte-chance...
RépondreSupprimerPorte-casher pour certaines boucheries !!!!
RépondreSupprimer@ Danièle Duteil
RépondreSupprimerPorte-chance : avec un fer-à-cheval en guise de heurtoir ?
@ Gérard Méry
RépondreSupprimerDu côté de la rue des Rosiers (celle de mes souvenirs) ?
J'aime beaucoup le poème ainsi que certaines serrures et poignées. Merci de nous avoir ouvert la dernière porte, sur un joli tapis vert.
RépondreSupprimerInternet e sont des fenêtres dans lesquelles s'ouvrent d'autres fenêtres, à l'infini. Redécouvrons la porte!
@ dominique
RépondreSupprimerVous appréciez aussi les citations. Alors, celle-ci de N. Tuyau :
- "Je n'ai pas forcé les portes interdites du temps, mais par ruse, j'ai réussi parfois à les maintenir entrebâillées pendant quelques secondes."
Après les modes d'elles... si tu le veux bien, tu seras en lien avec mes blogfriends !!!
RépondreSupprimer@ le blög d'ötli
RépondreSupprimerVieux, très vieux proverbe ardennais : "Un lien vaut mieux que deux tu ne les auras jamais..."
Je frappe à la porte de ce blog que je ne connais pas encore et que je découvre. Ces photos sont splendides, en particulier "dans le canton de Signy le Petit" et "Thaumiers" Bonne journée JEA
RépondreSupprimer@ Bénédicte
RépondreSupprimerA côté de la porte (jamais fermée), si vous souhaitez lui éclaircir la voix, une cloche venue d'Italie via l'Ariège...
Bienvenue à vous.
En Ardennes de France, le canton de Signy le Petit, moins prestigieux que celui de l'Abbaye, est cadenassé par un Sénateur jouant au petit dictateur de Conseil régional. Mais les paysages échappent heureusement à ses incompétences.
Thaumiers, c'est plus ou moins loin : dans le Cher. Il est préférable de s'y munir de ciseaux pour tailler sans sauvagerie dans les rideaux de pluie...
Waaw, voilà la porte des couleurs ! Elle s'ouvre sur un immense ciel bleu avec de jolis nuages blancs qui se déroulent à l'infini !!
RépondreSupprimerMerci pour vos mots, vos billets, vos articles, votre blog toujours PORTEURS.
@ MH
RépondreSupprimerVous écrivez si gentiment parce que vous savez me voir en peinture, contrairement à l'un ou l'autre rédacteurs de commentaires sentant le bouchon.
Il reste à ne pas ne pas laisser vos compliments me monter à la tête comme au sommet d'un col (porteur, of course)...
Superbe.
RépondreSupprimerle thème de la porte me laisse toujours rêveuse avec sa symbolique.
Toutes plus belles les unes que les autres avec leur petit je ne sais quoi de couleurs qui les personnalise.
@ Maïté/Aliénor
RépondreSupprimerLes couleurs ? A chaque clic, c'est classique, un petit oiseau sort. Il ne perd pas involontairement de plumes, ce serait trop cruel, mais s'allège pour de longs vols migrateurs. Et les quelques plumes qu'il abandonne ainsi sur le cliché, déteignent doucement...
L'Aisne, les Ardennes (de France puisqu'au pluriel), le Cher (même pluvieux), le Périgord et la Haute-Provence, on vous suit JEA, avec un bonheur infini, les yeux fermés et grand ouverts.
RépondreSupprimerVous donnez la plus grande intensité à tout ce que vous révélez - au sens photographique (sourire) -.
J'ai été secouée par la justesse (et donc la beauté) du message que vous avez laissé chez Frasby sur son magnifique texte "L'étranger". Atteindre à ce point au noyau de vérité...
@ Michèle
RépondreSupprimerHistoire de la première photo, effectivement dans l'Aisne.
A Aubenton est inaugurée une rue "Emile Fontaine". Mes recherches n'y sont pas entièrement étrangères. Ce capitaine FFI, abattu en mars 1944 par le SD, avait sauvé en janvier 10 juifs évadés du seul "Judenlager" de Champagne-Ardenne.
Les mêmes travaux avaient permis la reconnaissance de ce résistant comme "Juste parmi les Nations".
La cérémonie d'inauguration est évidemment dirigée par le Maire, lequel s'était engagé à ce que la mention "Juste parmi les Nations" figure sur les plaques de la rue. C'est une tradition en l'espèce.
Or, la mention est absente des plaques enfin dévoilées. Dans son discours, le Maire parvient à évoquer les dix évadés en évitant soigneusement de préciser que ce sont des juifs et que leur camp était un "Judenlager"...
Quand, choqué, j'ai demandé pourquoi ce "Juste parmi les Nations" avait-il été écarté ?
La réponse : "Pour ne pas en choquer certains dans la commune" !
En France, avoir sauvé des persécutés raciaux peut donc, aux yeux d'édiles et de leurs électeurs, être "choquant"...
Après une communication que j'ai signée dans la Revue Historique Ardennaise, cette photo résume comment on me perçoit là-bas.
Je comprends mieux maintenant le singulier du chien et le reflet ombrageux du photographe.
RépondreSupprimerLes empêcheurs de tourner en rond n'ont jamais eu bonne presse.
@ Michèle
RépondreSupprimerFaut-il assurer que l'affiche n'a même pas été trafiquée ?
A propos de Frasby et de son écriture embouchure sur l'océan des littératures : certains jours, les mots s'échappent seuls de leur chrysalide pour aller recouvrir et rendre illisible la pancarte "danger" que des crétins sans fin plantèrent à l'entrée de son blog !
Ces superbes photos sauvées du déluge ! Ouf !
RépondreSupprimerJe comprends votre désarroi, j'ai moi même perdu le contenu entier d'une carte CF lors d'un voyage en Italie, je ne m'en suis jamais remise, j'avais fait des photos d'une fête médiévale dans un petit village d'Emilie Romagne ...
J'espère que blogspot arrivera à trouver une solution qui vous agréée !
@ saravati
RépondreSupprimerAprès 24h d'incertitudes, voici la réponse de blogspot :
- "Merci pour vos messages et votre patience. Effectivement, nous avons eu un souci ce week-end avec l'affichage des images. Ce problème est désormais résolu.
Pour les photos déjà téléchargées qui n'apparaissent pas, je vous propose deux solutions :
- les télécharger de nouveau
- comme le suggère prac, supprimer height="0" et width="0" dans le code via l'onglet HTML."
Mes originaux n'étaient pas perdus. Mais obligation de reprendre la page de brouillon pounr jongler avec les eihts et les widths... Une corvée, quoi, sans être la fin d'un monde.
@ JEA
RépondreSupprimerJe suis contente pour vous que rien ne soit perdu !
Reste un surplus de travail inévitable ...Bon courage !
@ saravati
RépondreSupprimerVos attentions me touchent beaucoup.
Mais non, je me suis exprimé maladroitement pour ne pas changer. Les originaux somnolent dans mon ordi. Ce ne sont que quelques pages de brouillons, déjà en attente sur blogspot, qui furent soudain mutilées des illustrations.
D'où, effectivement, un travail répétitif peu enthousiasmant...
porte à porte..............électorale !
RépondreSupprimer@ Gérard Méry
RépondreSupprimerLa Maire de mon village ardennais s'est présentée contre le président du Conseil général aux dernières cantonales. Rigolade de celui-ci. Toujours élu au premier tour. Fort de son siège de sénateur UMP et de ses copinages à Paris. Mépris aussi pour cette femme tout juste maire d'une petite localité oubliée et qui n'avait aucune chance.
Le sieur a été mis en ballotage pour la première fois et même s'est vu dépasser en nombre de voix dans la commune principale du canton.
Elu néanmoins au second tour. Lundi, lendemain de celui-ci, ma Maire perd sa délégation comme vice-présidente de la Communauté des communes tenue par le beau-fils du président. Mise à la porte sans vote. Juste pour prouver la force d'un système clanique et pour respirer l'air de la vengeance.
Voilà notre vie de tous les jours. Les abstentionnistes s'en lavent les mains. Les gens du bling-bling sarkozyste vont maintenant s'interroger sur les Musulmans, mais sans utiliser la gegène. On aura 80 enseignants en moins à la rentrée. Et les gens continueront à courir pour parvenir aux fins du mois en se demandant dans quelle porte ils vont encore se retrouver les doigts coincés.
Parfait. Entré sans soucis ;-
RépondreSupprimer@ Dominique Autrou
RépondreSupprimerBon nom de péniche : "Sans trop de soucis..."
j'adore la dernière avec ce bleu qui "pète" et en plus elle est ouverte sur un espace qui a l'air super accueillant !
RépondreSupprimer@ MARIE
RépondreSupprimerc'était dans le Berry, il pleuvait sans discontinuer depuis trois jours
seule et unique fois où mon appareil photo ait jeté l'éponge (c'est le mot exact)
et puis effectivement
au milieu de cette eau, un bleu
pas de pancartes : propriété privée, entrée interdite, chien méchant, pièges, poisons...
mais des herbes presque folles
La porte bleue entrebaillée à Thaumiers la Forêt (C'est son vrai nom en Berry)
Supprimerétait notre maison.
C'est Francine qui l'a peinte il y a plus de 35 ans!
Nous avions laissé les enduits en grès rose de ces argiles du bas berry.
Nous avons quitté cette maison et notre petit pays.
Cela nous a porté peine. La vie nous trans ....porte toujours de portes en portes.
Notre coeur est encore à portée.
Portez vous bien !
courtoisement vôtre. Patrice. PS de quand date la photo?
Cher Monsieur
SupprimerSeule une impossibilité matérielle m'a empêché de vous répondre plus tôt, veuillez m'en excuser
cette photo a été prise le 4 mai 2010 dans l'après-midi dans un Berry m'étant complètement inconnu mais où
le lendemain se déroulait à St-Amand
une cérémonie de reconnaissance de 17 Justes parmi les Nations, évènement d'une ampleur telle que jamais je n'avais eu l'honneur d'en couvrir pour le Comité français pour Yad Vashem
le 4 mai donc, c'était répétition générale du déluge programmé pour cette cérémonie
plutôt que de rester dans une ville baignoire débordante, j'ai choisi sur une carte une localité avec effectivement la toponymie "la Forêt"
cette porte bleue m'est aussitôt apparue comme un défi pacifique aux crises de la météo
je n'ai pas voulu la franchir par respect pour les histoires sur lesquelles elle s'était ouverte ou refermée
- dont la vôtre donc -
votre vie laissa de belles traces en Berry, la mienne les croisa si brièvement mais sans les piétiner
De belles originales. Et j'aime bien l'auto portrait discret. :)
RépondreSupprimer@ Pastelle
RépondreSupprimerdans une réponse au commentaire de Michèle, l'auto portrait est replacé dans son contexte...