Affiche du film de Regis Sauder (DR).
Pour toute la France, une vingtaine de salles mettent ce film à l'affiche. Autant dire qu'il vous faudra franchir le mur du son ou parcourir des années lumières (comme les Frères) pour ne pas en être frustré(e)s.
Ici, aucun espoir. Pas la peine de rêver, ou, au contraire, en rêver...
Elles, Princesses de Marseille...
Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur :
- "Dans la fonction publique, il faut en finir avec la pression des concours et des examens. L'autre jour, je m'amusais, on s'amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est souvent arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de La Princesse de Clèves... Imaginez un peu le spectacle ! En tout cas, je l’ai lu il y a tellement longtemps qu’il y a de fortes chances que j’aie raté l’examen !"
(Décembre 2006).
Synopsis :
- "L'action se déroule à la cour du roi Henri II. Mlle de Chartres, devenue princesse de Clèves après son mariage, rencontre le duc de Nemours. Entre eux, c'est le coup de foudre. La mère de la jeune femme la conjure de renoncer à cette passion.
Aujourd'hui à Marseille, des élèves du Lycée Diderot s'emparent de "La Princesse de Clèves" pour parler d'eux. A 17 ans, on aime intensément, on dissimule, on avoue. C'est l'âge des premiers choix et des premiers renoncements."
Modalités du projet :
- "Incités par leur professeur de français ou attirés par l’affiche intitulée « Le cinéma vous tente, venez participer à la réalisation d’un film autour du roman La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette » disséminée dans les couloirs du lycée, vingt et un élèves de première et de terminale se sont volontairement engagés dans ce projet.
Régis Sauder, réalisateur, Anne Tesson et Emmanuelle Bonthoux, enseignantes au lycée Diderot (ZEP), ont mené un atelier hebdomadaire d’une heure et demie le mardi soir de 17h45 à 19h15, du mois d’octobre 2008 au mois de mai 2009.
À partir du mois de décembre, des journées de tournage se sont ajoutées à ce programme : captations vidéo de scènes jouées par les élèves, tournage documentaire au lycée, dans les familles et dans le quartier.
Au mois de mars, toute l’équipe du tournage s’est rendue trois jours à Paris, avec la caméra."
(esprit de babel).
Régis Sauder :
- "L’idée du film est apparue alors que nous discutions avec ma femme, Anne, qui enseignait à l’époque au lycée Diderot, dans les quartiers nord de Marseille. Cela faisait un certain temps que j’avais une double envie : faire un film sur l’enseignement, les conditions de la transmission, la souffrance de et dans l’institution scolaire ; et tourner un film en partageant cela avec ma femme, agrégée de lettres, qui a enseigné d’abord en Seine-Saint-Denis, puis au lycée Diderot pendant dix ans, donc dans des conditions qu’on appelle « difficiles ». Mais il y avait eu déjà tant de films sur l’école...
Je n’avais pas encore trouvé de porte d’entrée, quand Anne m’a suggéré que le bon objet était moins la difficulté de l’enseignement que la soif de connaissance des jeunes : comment ils s’approprient la littérature. On est alors partis sur un projet un peu fou, une série sur les grands classiques du roman français à travers l’apprentissage d’élèves a priori peu favorisés, pas tournés vers cela. La Princesse de Clèves, premier roman moderne de la littérature française, s’est imposé naturellement."
(Le Nouvel Observateur, 30 mars 2011).
Régis Sauder :
- "L’idée du film est apparue alors que nous discutions avec ma femme, Anne, qui enseignait à l’époque au lycée Diderot, dans les quartiers nord de Marseille. Cela faisait un certain temps que j’avais une double envie : faire un film sur l’enseignement, les conditions de la transmission, la souffrance de et dans l’institution scolaire ; et tourner un film en partageant cela avec ma femme, agrégée de lettres, qui a enseigné d’abord en Seine-Saint-Denis, puis au lycée Diderot pendant dix ans, donc dans des conditions qu’on appelle « difficiles ». Mais il y avait eu déjà tant de films sur l’école...
Je n’avais pas encore trouvé de porte d’entrée, quand Anne m’a suggéré que le bon objet était moins la difficulté de l’enseignement que la soif de connaissance des jeunes : comment ils s’approprient la littérature. On est alors partis sur un projet un peu fou, une série sur les grands classiques du roman français à travers l’apprentissage d’élèves a priori peu favorisés, pas tournés vers cela. La Princesse de Clèves, premier roman moderne de la littérature française, s’est imposé naturellement."
(Le Nouvel Observateur, 30 mars 2011).
Cécile Mury :
- "Des gosses de cités face à un classique de la littérature. On se croirait dans L'Esquive, l'agressivité en moins. De lecture en confidences, les ados se regardent vivre, aimer, souffrir, dans l'étonnant miroir que leur tend ce livre du XVIIe siècle. Ils y reconnaissent la naissance des sentiments, y retrouvent le poids des contraintes sociales : carcan familial, religieux, mais aussi regard de leurs pairs, dans leur cour à eux, moins royale mais tout aussi codifiée.
Le réalisateur trouve la bonne distance pour cueillir les pensées que la lecture fait éclore. Sur ces visages encore enfantins, il capte les signes d'une transmission réussie, d'une culture vivante. Tout sauf inutile."
(Télérama).
Isabelle Regnier :
- "Dès les premières minutes, qui montrent des adolescents face à la caméra récitant des passages du texte, on comprend que le réalisateur ne va pas se contenter d'interroger le rapport de ces jeunes issus de milieux défavorisés au "premier grand roman moderne de la littérature française".
La manière extrêmement tendre, caressante que Régis Sauder a d'éclairer et de cadrer les lycéens, les fait exister d'emblée avec une intensité saisissante. En quelques plans, il suscite chez le spectateur une profonde empathie, que ce soit pour cette jeune fille, partagée entre son fiancé et un autre garçon qu'elle "fréquente", qui s'identifie pleinement à la princesse, pour cette autre qui évoque, avec un abattage phénoménal, son passé de "Blackgothique", ou pour ce garçon qui se reconnaît dans les qualités de gentilhomme du prince de Clèves..."
(Le Monde, 29 mars 2011).
Antoine de Baecque :
- "Des lycéens de Marseille s’approprient La Princesse de Clèves. Une réponse magistrale à la condescendance du président de la République pour ce grand classique."
(l’Histoire).
Olivier De Bruyn :
- "Le premier mérite de ce documentaire précieux consiste à donner à voir, aux antipodes des clichés d'usage, que dans les quartiers défavorisés, ici et maintenant, la psychologie, l'intime et la passion amoureuse ont comme ailleurs "droit de cité". Avec une inspiration constante, le cinéaste filme les ados qui s'approprient La princesse de Clèves, recueille leurs réflexions et leurs doutes concernant son "actualité", suggère les relations que le texte entretient avec leurs propres expériences. En filigrane, le portrait subtil d'une génération aux prises avec ses aînés, les rites de l'institution scolaire et les contradictions de l'époque. Un documentaire qui bat joliment en brèche nombre d'idées reçues..."
(Le Point, 28 mars 2011).
Olivier De Bruyn :
- "Le premier mérite de ce documentaire précieux consiste à donner à voir, aux antipodes des clichés d'usage, que dans les quartiers défavorisés, ici et maintenant, la psychologie, l'intime et la passion amoureuse ont comme ailleurs "droit de cité". Avec une inspiration constante, le cinéaste filme les ados qui s'approprient La princesse de Clèves, recueille leurs réflexions et leurs doutes concernant son "actualité", suggère les relations que le texte entretient avec leurs propres expériences. En filigrane, le portrait subtil d'une génération aux prises avec ses aînés, les rites de l'institution scolaire et les contradictions de l'époque. Un documentaire qui bat joliment en brèche nombre d'idées reçues..."
(Le Point, 28 mars 2011).
Gilles Renault :
- "Sept ans après l’Esquive, d’Abdellatif Kechiche, qui transitait par la fiction pour faire germer l’écriture de Marivaux au milieu des tours, Nous, princesses de Clèves reconduit le même type de confrontation entre une langue a priori archaïque et une réalité autrement prosaïque, telle que vécue par des jeunes des cités. A Marseille, des élèves de première et de terminale d’un lycée des quartiers Nord (les plus difficiles) rejouent des passages du roman et, surtout, saisissent les tracas amoureux de Mademoiselle de Chartres pour évoquer leurs espoirs et, plus encore, leurs craintes concernant un statut incertain sur tous les plans - sentimental, professionnel, familial…
La majorité sont des filles, d’origine immigrée, de confession musulmane. Tous ces ados marquent les esprits par la franchise et la lucidité avec laquelle ils composent un panorama sociétal où le lien avec les parents paraît cruellement distendu. «Moi, j’aimerais bien sortir avec ma mère, aller au théâtre, à l’opéra, même au ciné, faire un petit truc ensemble, expose Manel. Mais bon, elle se rabaisse beaucoup parce qu’elle a le voile. […] Je lui dis au contraire : montre qu’une femme voilée peut être instruite, peut s’intéresser à des choses comme ça !»
(Libération, 30 mars 2011).
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Un film que j'irai voir, c'est sûr.
RépondreSupprimerParce que tout simplement j'ai travaillé longtemps avec des adolescents.
J'ai travaillé en SEGPA pendant plus de dix ans. (Là je fais une pause en maternelle suite à mon agression mais je pense y retourner.) Je ne vais pas rester en maternelle éternellement.
J'avais aimé l'Esquive mais... je trouvais peut-être un peu trop encensé. Mais bon, les films qui parlent de l'école sont rares.
Quant à Entre les murs, j'ai vu des extraits mais je n'aime pas Bégaudeau, il m'insupporte alors....
Par contre, ce film!!!!!
J'ai lu hier une critique.
Je lis aujourd'hui un billet.
J'irai.
Belle journée!!!!
@ Le Journal de Chrys
RépondreSupprimerDe la réalité de ces ados plus cultivés que bien des amateurs de yachts mais ados qui rament dur, eux...
à votre réalité
avec juste un brin d'ésotérisme pour un étranger ne partageant pas toute la propension française aux sigles
sinon, puisque vous l'évoquez vous-même, vous auriez été confondue par des ados avec les cercles concentriques des défoulements agressifs et des frustrations aveuglantes ?!?
en maternelle, votre blog l'illustre avec beaucoup de lustre, les bambin(e)s ne s'ennuient pas avec vous, ils créent...
bonne projection avec toutes ces princesses des banlieues
même découverte que dans "l'éclipse" avec Marivaux, et là si j'ai bien compris sans que soit ajouté un petit drame.
RépondreSupprimerQuand le professeur peut établir le lien, et si la classe ne contient pas trop de Sarkozy, pourquoi des ados ne seraient ils pas sensibles à la littérature, surtout s'ils ne s'en croient pas propriétaires (familles bourgeoises où elle n'est que marqueur)
pourquoi diable est ce que j'appelle toujours l'esquive l'éclipse ?
RépondreSupprimer@ brigetoun
RépondreSupprimerde peur d'être confondu avec le diable, je lui laisserai le soin de vous répondre...
n'empêche, une éclipse solaire par exemple, c'est un peu l'astre farouche qui s'esquive, non ?
Frustrant de savoir qu'on ne le verra pas...
RépondreSupprimerj'ai tellement envie de cinéma...
Quelle belle et intelligente initiative.L'enseignement, un lien entre les classiques et la vie: C'est ce qu'il devrait toujours être.Mais je fais confiance aux enseignants pour cela. Quand de plus ils s'adjoignent la collaboration d'un cinéaste...
RépondreSupprimer@ Su
RépondreSupprimerBisque, bisque, profonde tristesse : les ciné-clubs de villages mis à la trappe par les "progrès" (en individualisme et solitude surtout)...
@ Maïté/Aliénor
RépondreSupprimerPour démentir B. Poirot-Delpech :
- "Les classes sont rentrées, mais l'amour de la connaissance est de sortie."
J'ai vu l'affiche hier au MK2 de Beaubourg : choisir entre le musée et le ciné (ou garder les deux°;
RépondreSupprimerMais, dans six mois, le film sera disponible en DVD, donc juste une question de patience !
D'ici là, Sarkozy continuera ses efforts laborieux pour "cliver"...
@ Dominique Hasselmann
RépondreSupprimerMerci pour l'info. Donc un DVD pour se réchauffer, au début du prochain hiver.
Encore que pour la majorité des films, des "puristes" grincheux (auxquels il m'arrive de joindre une voix) estiment que la dimension d'un écran et l'atmosphère partagée d'une salle de projection sont irremplaçables.
Même si je devrais sans doute patienter jusqu'à sa sortie en dvd, je pense que je verrai ce film... Merci pour cette découverte.
RépondreSupprimer@ le blög d'ötli
RépondreSupprimerIci, cette page représente une exception. A quoi bon, en effet, avec les moyens et la diffusion d'un blog, marcher sur les plates-bandes médiatiques ?
Mais il y a ce côté marginal du film. Et puis la belle architecture de ce pont tendu entre Madame de Lafayette et ces jeunes (ainsi que leurs profs) en premières lignes des banlieues...
Enfin, j'avais eu la même sensation de relative inutilité en préparant la page Perec. Finalement, la presse l'a oublié. Nous pas (en rien un "nous" majestatif évidemment).
Pourvu qu'il passe en Allemagne...j'ai failli pleurer en lisant ce billet tellement c'est émouvant !
RépondreSupprimer@ Euterpe
RépondreSupprimerQue ce film joue à saute-mouton par dessus la frontière, c'est la grâce qui vous souhaitée...
Le métier ne le permet pas, mais parfois des larmes se pressent aux plages des émotions. Quand des élèves individuellement, voire même des classes entières, année scolaire après année scolaire, sont des sources de créations aussi intenses que profondes. Quand ils ne jetent pas les idéaux avec le bain de la société. Quand leurs dignités dépassent les nuages des injustices les plus noires. Malgré les pièges, poisons et autres chasses gardées qui prolifèrent dans leur quotidien.
Vite j'ai tapoté et hourra le film passe à Lyon et avec même 3 séances par jour, que demander de plus
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu l'Esquive mais le sujet de celui ci me tente énormément, j'ai formé pendant longtemps des jeunes femmes au dur métier d'aide soignant et leur prise de paroles étaient bien souvent extraordinaire de justesse mais souvent aussi de douleur ! des parcours individuels très difficiles et une soif d'apprendre même si elles ne savaient pas toujours comment ...
un week end princier en perspective
@ Dominique
RépondreSupprimerVous seriez notre correspondante à Lyon. Et en partie à Lyon, Frasby, notre femme écrivain public capitaine au long cours...
En tout cas, intéressants ces ados !
RépondreSupprimer@ Gérard Méry
RépondreSupprimerDes ados qui ne font pas le dos rond...
Une très belle aventure !
RépondreSupprimerCe soir au théâtre de la Colline, "Les grandes personnes" de Marie N'Dyae, avec des étudiants étrangers à qui j'enseigne le français. Avant la représentation, une collègue m'a dit tout le bien qu'elle pensait du film dont tu nous parles. Merci pour tes précisions, si éclairantes. Les photos de ton précédent billet : wouah !!! je suis estomaquée.
RépondreSupprimer@ Danièle Duteil
RépondreSupprimerDu moins est-il permis de supposer que ces ados garderont de l'enseignement un autre souvenir que celui d'une corvée et choisiront une vie adulte qui ne soit pas amputée de la culture...
@ lucia mel
RépondreSupprimerces photos : regards d'un étranger sur des portes qui, à une exception près, ne se sont pas refermées sous prétexte de laisser les Français "se sentir chez eux"...
Il passe chez moi ! Et puis, il a eu un beau plateau sur Canal + pendant le Grand Journal avant-hier, plateau qui donnait envie de le voir.
RépondreSupprimer@ Hypathie
RépondreSupprimerEt "pan sur le bec" des ruraux frontaliers n'ayant pas de "curieuses lucarnes" dans leur chaumière...
Jean-Emile,
RépondreSupprimerJe possède un vidéo-projecteur, qui, s'il n'égale pas la projection en salle permet de s'en rapprocher furieusement. Alors, s'il te vient le désir de voir un film en dvd et sur grand écran, bienvenue chez-moi.
Et il n'est pas dit que la projection ne serait pas susceptible d'être agrémentée d'un certain bourgogne en provenance directe d'un petit viticulteur...
Je me souviens d'une princesse de Clèves sous les traits de Marina Vlady, je me trompe ? elle y était plus blonde que jamais ! C'est bon de voir que les grands romans traversent les cultures... je pense aussi à "Porgy and Bess" ? ou à "Roméo et Juliette" qui se déroule dans les favellas de Rio souvenir d'enfant.. de très belles images de soleil et d'amour me reviennent par bribes.
RépondreSupprimerPourvu que votre film passe à Bruxelles.
MH
RépondreSupprimerVos souvenirs sont attachés au film de Jean Delannoy sur un scénario auquel Cocteau (voilà qui nous rappelle des souvenirs du premier Mo(t)saïques) ne fut pas étranger. Marina Vladi dans le rôle de la Princesse face à Jean Marais.
Année de sortie de cette co-production franco-italienne : 1961.
Croisons les doigts pour une sortie en Belgique mais nos doigts risquent de devenir gourds...
Entendu parler de ce film avec enthousiasme sur France-Inter, de quoi réjouir tout qui se passionne pour l'enseignement de la littérature.
RépondreSupprimerUne lycéenne dit dans la bande-annonce : "On a tous un cerveau, il suffit de le mettre en marche, voilà." Il n'y a rien qui choque plus les élèves, notamment d'écoles "en discrimination positive", que de juger inutile de leur faire lire certains textes en raison de leur milieu.
Quel plaisir de vous écrire en plein ciel !
@ Tania
RépondreSupprimerexcusez-moi, mais je n'ai pas le coeur à vous souhaiter un bon retour
c'est un rien égoïste de se réjouir de ne plus vous savoir au loin alors que ce voyage vous ouvrait les portes de nouveaux horizons
votre constat est tellement fidèle à ces jeunes
pendant près de dix ans, et avant un établissement dit de prestige, j'ai aussi enseigné dans un établissement du secondaire avec une majorité d'ados mis à l'abri par la justice etc...
sans les plaindre mais au contraire en les respectant par des cours de hauts niveaux, par l'élaboration de conditions pour qu'ils apprennent longtemps, en profondeur, de manière exigeante mais aussi en valorisant - quand c'était à juste titre - leurs progrès, leurs créations
ces élèves exposèrent en galerie d'art, donnèrent des spectacles en maisons de la culture, développèrent la première télévision communautaire des villages environnants
après, ce sont restés des personnalités probes, libres et... cultivées !
Bonjour
RépondreSupprimerj'ai vu le film cet après-midi et j'en suis ravie. il est bien tel que je l'imaginais.
Beaucoup de profondeur, beaucoup de pistes de réflexion et quelques éclats de rire.
Une vraie réussite et un pied-de-nez à qui vous savez.
@ Maïté/Aliénor
RépondreSupprimerGrand merci d'avoir, au sortir du cinéma, prolongé et partagé ici votre plaisir.
Mais attention, qui nous savons risque de glisser sur ce dernier...