Dans la suite : "Venus d'ailleurs...", ces blogs qui acceptèrent d'être invités ici et de compléter les Mo(t)saïques 2 :
(Ph. JEA/DR).
Après Jean-Charles Verlinden , P. 18
et les haïkus de Danièle Duteil, P. 26
un autre (bien)venu d'ailleurs :
Christian Delwiche
et son bia bouquet (1)
Depuis 2002, il arpente Namur
en long, en large, en marge,
à pied, à cheval sur les lignes blanches, en voiture électrique, en Namourette,
prenant des airs de rien et de beaucoup
en vrai lumeçon (2), en authentique sosson (3)
Namurois, quoi...
chaque semaine, son site met en vitrine un nouvel album de près de 80 photos et l'on se bouscule, venu parfois de très très loin, pour ne pas laisser se perdre ces moments de rêver encore, de peaufiner ses nostalgies, de rire avec les trognes du coin, de revenir sur ses propres pas, de repartir vers d'autres lendemains qui chantonneront en Wallon...
Lui, modeste comme tout grand Poucet
parsemant ses photos-cailloux-hiboux,
s'en excuse presque :
- "Ce site non-commercial est celui d'un Namurois amoureux de sa ville et de ses habitant(e)s. Ce site rend aussi hommage aux gens qui travaillent pour rendre la ville plus belle et plus festive.
Il n'est pas vraiment le site d'un photographe (amateur) mais plutôt celui d'un badaud.
Aucune course pour traquer l'actualité, l'événement, les personnalités, juste des instants d'éternité.
Et juste le hasard des promenades au fil des 52 semaines de l'année.
Merci pour vos visites et vos encouragements."
Aucune course pour traquer l'actualité, l'événement, les personnalités, juste des instants d'éternité.
Et juste le hasard des promenades au fil des 52 semaines de l'année.
Merci pour vos visites et vos encouragements."
Viv Nameur po to ? (4)
Photos de Christian Delwiche
(Ph. C. Delwiche)
Le confluent de la Sambre et de la Meuse. Une rivière chargée des pertes sanglantes et des rouilles industrielles du pays de Charleroi. Un fleuve nonchalant mais pas charlatant qui vient du plateau de Langres et s'en va vers Maestricht, où il ne sera pas maltraité.
(Ph. C. Delwiche).
Quand une ville est née des amours de deux cours d'eau, la découvrir en quittant les rues, avenues et boulevards pour emprunter les chemins de halage. Si les façades sont moins fréquentées, elles sont plus disponibles pour des bavardages détendus...
(Ph. C. Delwiche).
Fenêtre sur la Sambre.
(Ph. C. Delwiche).
Péniche sur la Meuse. Ses congénères n'apprécient guère le fleuve quand il pique une crise mais éclusent volontiers quelques verres de bière avec lui quand il ne quitte pas son lit.
(Ph. C. Delwiche).
La mode des itinéraires flèchés pourrait s'étendre à un parcours tissant des fils invisibles entre les librairies de la ville. Chacune révèle en vitrine et sur ses rayonnages le caractère de la et/ou du libraire. Parfois des forêts de livres encore presque vierges. Là, des dorures sur tranches et des parchemins rares. Ailleurs des bouquins pélerins. Ici, un rendez-vous pour qui en est toqué de la cuisine...
(Ph. C. Delwiche).
Des quartiers autrefois hautement bourgeois ont été ravalés à l'état de commerces souvent provisoires tant on voit valser les enseignes. Tandis que d'autres quartiers jadis lèpreux tombent, après réhabilitation, aux mains d'une nouvelle bourgeoisie qui repousse en périphérie les moins nantis...
(Ph. C. Delwiche).
(Ph. C. Delwiche).
Quand une ville est née des amours de deux cours d'eau, la découvrir en quittant les rues, avenues et boulevards pour emprunter les chemins de halage. Si les façades sont moins fréquentées, elles sont plus disponibles pour des bavardages détendus...
(Ph. C. Delwiche).
Fenêtre sur la Sambre.
(Ph. C. Delwiche).
Péniche sur la Meuse. Ses congénères n'apprécient guère le fleuve quand il pique une crise mais éclusent volontiers quelques verres de bière avec lui quand il ne quitte pas son lit.
(Ph. C. Delwiche).
La mode des itinéraires flèchés pourrait s'étendre à un parcours tissant des fils invisibles entre les librairies de la ville. Chacune révèle en vitrine et sur ses rayonnages le caractère de la et/ou du libraire. Parfois des forêts de livres encore presque vierges. Là, des dorures sur tranches et des parchemins rares. Ailleurs des bouquins pélerins. Ici, un rendez-vous pour qui en est toqué de la cuisine...
(Ph. C. Delwiche).
Des quartiers autrefois hautement bourgeois ont été ravalés à l'état de commerces souvent provisoires tant on voit valser les enseignes. Tandis que d'autres quartiers jadis lèpreux tombent, après réhabilitation, aux mains d'une nouvelle bourgeoisie qui repousse en périphérie les moins nantis...
(Ph. C. Delwiche).
On imagine, bras-dessus bras-dessous les fantômes de Charles Baudelaire et de Félicien Rops - vraiment passés par là et - évitant de trop trébucher sur les pavés pour mieux partager leurs réflexions devant ces mannequins de femmes-objets, mélange de surréalisme et d'incongruité.
(Ph. C. Delwiche).
Rue de l'Ange...
(Ph. C. Delwiche).
Sur les pavés, la seule plage qu'un SDF ne se voit pas disputer. Une poubelle pour dossier. Un chien pour l'amitié. Ils ont un peu de soleil en partage. Personne n'a encore demandé ses papiers à ce dernier.
Sur les pavés, la seule plage qu'un SDF ne se voit pas disputer. Une poubelle pour dossier. Un chien pour l'amitié. Ils ont un peu de soleil en partage. Personne n'a encore demandé ses papiers à ce dernier.
Namur et sa citadelle : une ville de garnisons. Une histoire scandée par les marches militaires et les coups de canons. Les uniformes se sont succédé selon les victoires girouettes. Aujourd'hui encore, des régiments ont oublié que leurs casernements ont fait leur temps. Quand vient à éclore le temps du floklore, ces soldats perdus errent parmi les passants, mais les armes ont rouillé et les fringants militaires ont pris un sérieux coup de vieux !
(Ph. C. Delwiche)
Namur, sa collection d'églises et sa cathédrale. Laquelle présenterait une architecture inspirée de St-Pierre de Rome (on ne prête qu'aux riches Namurois). En espérant que le propriétaire de cette voiture à la plaque inspirée ne se croira pas obligé de réclamer des droits d'hauteur...
(Ph. C. Delwiche).
Sans commentaire superflu et/ou redondant...
Et une dernière pour la route, tout en prenant votre temps, que lumeçons et caracoles puissent vous suivre :
(Ph. C. Delwiche).
(1) "Li Bia Bouquet : Le Beau Bouquet". Chanson composée par Nicolas Bosret en 1856. Air des Fêtes, notamment de Wallonie, à Namur.
(2) Une limace. En Wallon, un escargot se dit : "caracole".
(3) Un ami, un compère, un joyeux compagnon.
(4) "Viv Nameur po to : Vive Namur pour tout". Chanson populaire signée par un chanoine de Namur, Joseph Dethy (1838-1917).
.
beaux reflets, bel humour - merci pour ce petit voyage
RépondreSupprimerBelle chronique avec de superbes photos qui donnent effectivement envie d'aller visiter Namur. J'espère vieillir aussi bien que Jean-Claude Pirotte, le barbu à lunettes, libertaire non friable. Je fais des efforts : ça fait un peu plus de 40 ans que je me cramponne à la même philosophie... Avec l'âge elle se bonifie je pense ; tout le mérite de loger dans un fut de chêne !
RépondreSupprimerMerci JEA pour cette promenade.
RépondreSupprimerA Namur, la vie file son amour, chaque photo, chaque commentaire en tendresse ressentie, "c'est aussi un art qui n'est pas donné"
oh ! c'est vrai que votre blog est une fenêtre grande ouverte :) un large sourire m'a accompagnée tout le long de cette balade. Bravo pour ces regards remplis d'humanité, de curiosité et d'humour (photographe et chroniqueur ensemble)
RépondreSupprimerBel ensemble de photos qui raconte bien "la vie". Comme mes quatre enfants, j'y ai fait une partie de mes études et ma soeur vit dans le coin... prétexte pour y retourner souvent et à chaque fois l'émerveillement !!
RépondreSupprimerJEA, on s'absente parfois des endroits qui nous sont chers et l'on y retourne comme si l'on revenait chez soi. Avec ce sentiment d'être "de là". Je vous salue bien amicalement et vais me promener chez vous à rebours, tenter de rattraper mon retard (mon temps perdu).
RépondreSupprimerMerci pour cette page et la découverte des photos de C. Delwiche. Namur, une ville qui fait rêver la haut-pyrénéenne que je suis...
Merci JEA pour la balade accompagnée de mots et d'images. Étrange vélo qui a croisé le chemin du photographe!
RépondreSupprimerPS: il m'arrive d'aimer les commentaires redondants des photos comme titrer "Un livre sur la table" et l'image montrant un livre sur la table...
Chouettes photos - la première est superbe - pour cette balade namuroise. Ca donne envie d'en battre le pavé un jour ou l'autre.
RépondreSupprimerBravo au passant photographe et merci à l'ami hospitalier.
Particulièrement touchée par le SDF et son chien et le libertaire non friable. Merci
RépondreSupprimerUne balade hétéroclite où les images se chevauchent à vélo ... Des vitrines sans tartines , des quais sans laquais , des bonshommes sans métronomes , des amours courent toujours et la misère toujours à terre ...
RépondreSupprimerMais n'oublions l'anarchiste avec sa tête d'artiste , il lui faut double foyer pour espérer que le monde va changer :)
Merci au photographes pour ce florilège d'image , de vos petites phrases pour les agrémenter et je n'oublie pas la première photo qui est de vous :)
Bon week-end :)
Que ce billet aux belles photos et textes délicieux me fait plaisir!
RépondreSupprimerNamur, "plaisirs d'amour"...souvenir d'un amour de jeunesse, mais aussi des flâneries dans les rues, le long de l'eau, la visite incontournable au musée Félicien Rops et le lèche-vitrine que j'y faisais avec ma mère. Tout ceci est si bien reflété dans ce billet.
Merci Mr Delwiche et à vous aussi JEA.
Un très très "bia" billet
RépondreSupprimerFélicitations à M Delwiche, j'aime les choix de sujets, les cadrages, les clins d'oeil, les reflets, bref j'aime tout
je vois que Colo qui connait les lieux apprécie aussi, pour moi c'est la découverte et c'est drôlement sympa, mais je boirai bien une petite pression avec ça, bien fraîche et mousseuse
J'ai beaucoup aimé flâner dans Namur, écouter le "parler" caractéristique et votre sujet agrémenté de ces belles photos est super. Merci.
RépondreSupprimerVous parlez d'escargot, clin d'œil à celui qui est sur une place accompagné de personnages?
Un tour de ville qui ne manque pas de piment !
RépondreSupprimerni de péket...
SupprimerMagnifiques photos qui m'ont donné l'envie de retourner sur la page 40.
RépondreSupprimerPour faire des croustillons, il faudrait avoir la quantité de chaque ingrédient. Si quelqu'une pouvait me renseigner, je ferais un essai.
Merci.
-1/4l de lait entier tiède
Supprimerou
- 1 dl de bière blonde et 1,5 dl lait entier tiède
- 15 gr levure de boulanger
- 250 gr farine tamisée
- 1 oeuf
- 100 gr sucre fin (+ canelle ou vanille)
- 1 pincée de sel
mélanger avec amour le tout
laisser lever sous un linge et dans un endroit ni glacé ni torride
monter la friture à 150°
façonner des boulettes avec 2 cuillères
plonger 3 ou 4 croustillons
égouter sur du papier absorbant
servir saupoudré de sucre impalpable...
bonne dégustation