Dans nos coeurs ni notre affection ni nos souvenirs ne faiblissent.
Florence, François, Suzy
Jean-Emile avait commencé à composer un recueil de ses poèmes intitulé
" les chemins chimériques ne mènent nulle part donc...ici "
En voici un extrait : " Vi(d)es "
gare au terminus d'une vie
mise sur les rails
d'un train-train quotidien
la vie reste une cleptomane
incorrigible
dont le grenier ressemble
à une brocante fichtrement
foutraque
le calendrier de la vie s'allonge
mais la mort a le temps
elle qui aura toujours le dernier mot
où passe la frontière entre un hiver
fait d'hivers
et un lendemain sans ligne de vie
Photo de JEA jeune, restaurée par Florence Andreux
Proche de ceux qu’il aimait et proche de la mémoire des victimes juives d'Anvers qu’il a éternisées à travers ses écrits historiques, Jean-Émile était un 'Mensch', qui a touché le monde autour de lui à tellement de niveaux.
RépondreSupprimerIl y a dix ans ... Jean-Émile a laissé un grand vide ... mais la richesse de son doux souvenir, sa grande humanité et son esprit magnifiquement analytique et critique restent dans nos coeurs, comme dit la famille, comme si c’était hier …
Dix ans déjà ! Il me semble que c'était hier que je dialoguais avec lui. Je regarde souvent la très belle photo dont il m'avait gratifiée, un champ de lavandes avec la longue ombre portée d'un arbre, seul, comme un veilleur. Il lui aura été épargné de voir resurgir l'horreur.
RépondreSupprimerOnze ans . Je me souviens de ses commentaires attentifs et de sa petite éponge pour effacer les coquilles de mon blog
RépondreSupprimerJe n'avais pas signé le commentaire précédent, par étourderie. je continue à contempler la photo, en bonne place .
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