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Menottés : Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti (Cad.JEA/DR).
Alternative libertaire
- "Le 5 mai 1920, aux États-Unis, deux militants anarchistes d’origine italienne, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, sont appréhendés par la police de New York, dans un contexte social d’une extrême violence. Accusés d’un crime qu’ils n’ont pas commis, ils sont condamnés à la chaise électrique. Initiée par leurs camarades, la campagne pour leur amnistie, passionnelle, va gagner le monde entier (…).
Le profil de Sacco et Vanzetti correspond à l’idée que la police se fait des criminels qu’ils recherchent pour les affaires de droit commun. La veille de Noël de l’année 1919, dans la ville de Bridgewater (Massachusetts), une camionnette transportant une importante somme d’argent est attaquée. La camionnette percute un arbre, mais les assaillants prennent la fuite sans même s’emparer du butin potentiel. Interrogés par la police, les convoyeurs donnent le signalement d’un homme portant une moustache.
Le 15 avril 1920, dans la ville de South Braintree, important bassin industriel en banlieue de Boston, deux hommes armés tuent l’intendant et le responsable de la sécurité d’une usine et repartent aussitôt à bord d’une voiture avec 16.000 dollars.
Dans la nuit du 5 mai, la police arrête Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti. Les enquêteurs sont sûrs de tenir les coupables des crimes de Bridgewater et de South Braintree. Sacco, moustachu, est accusé du premier coup. Pour le second, ce sont les deux anarchistes qui sont mis en cause (…).
En juillet 1921, la sentence tombe : Sacco et Vanzetti sont condamnés à mort. S’ensuivent plusieurs années d’appels et de contre-appels (…).
Malgré un mouvement national et international de solidarité, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti sont exécutés sur la chaise électrique le 23 août 1927 à minuit."
(N° 195, mai 2010).
Pierre Milza
- "Depuis la fin de la guerre, il règne aux États-Unis un climat d'hystérie collective, dirigé contre les « rouges » et contre tous ceux dont la présence est jugée dangereuse pour la préservation de la "paix sociale" et de l'américanité. Avec les Juifs polonais, considérés comme les principaux "agents fourriers du bolchevisme", les Italiens sont directement visés par la chasse aux sorcières qui se développe à cette date dans les régions de forte immigration récente. On trouve nombre d'entre eux parmi les acteurs des batailles rangées avec la police, à New York ou à Cleveland, ou avec les anciens combattants de la très réactionnaire American Legion, ou encore dans les listes de suspects et d'expulsés qui sont dressés à la suite des fameux "raids" lancés par le ministre de la Justice Palmer dans les banlieues ouvrières de la côte Est (4000 arrestations dans la nuit du 2 janvier 1920).
Lors du procès de Dedham, Sacco et Vanzetti doivent affronter deux personnalités emblématiques de la bonne société bostonienne : le juge Webster Thayer, qui avait condamné Vanzetti à quinze ans de prison pour le crime de Bridgewater - et avait obtenu, contrairement aux usages, de juger aussi l'affaire de South Braintree -, et l'attorney de district Katzmann, lui aussi partie prenante dans l'affaire précédente. L'un et l'autre étaient connus pour leurs préventions politiques et xénophobes. Quant au jury, il avait été choisi en majorité parmi les "citoyens représentatifs" de la Nouvelle-Angleterre, "intelligents" et de "situation solide", au-dessus de tout soupçon certes, sinon celui de croire comme le juge Thayer que la "conscience d'avoir fait le mal" suffit à établir la culpabilité d'un homme."
(l’Histoire, 7 juillet 2012).
Pétition du comité de défense de Sacco et de Vanzetti à Boston (Doc. JEA/DR).
Lucien Degoy
- "À Washington, le président Coolidge, puritain de choc, refuse la grâce. En France, l’affaire est suivie quotidiennement par l’Humanité. Jusqu’au fatidique 23 août, où l’assassinat des deux hommes occupe la totalité de la une d’une édition spéciale sous le titre « Électrocutés ! Le prolétariat les vengera ». « C’est le dernier mot de la « civilisation » capitaliste », écrit Vaillant-Couturier dans son éditorial. L’annonce de l’exécution provoque un ouragan d’indignation. Des foules immenses se rassemblent à New York, Detroit, Philadelphie… Les obsèques sont suivies par 400 000 personnes portant le brassard « La justice est crucifiée. Souvenez-vous du 23 août 1927 ». Quatre-vingts ans ont passé. L’inique procès n’a jamais été révisé. Sacco et Vanzetti ont, indirectement, été réhabilités en 1977, lors du cinquantième anniversaire de l’exécution, par la bouche du gouverneur du Massachusetts, Mike Dukakis, reconnaissant dans un communiqué qu’ils n’avaient pas bénéficié d’un procès équitable. Il y a dix ans, la ville de Boston a fini par inaugurer un bas-relief réalisé par le sculpteur Gutzon Borglum… dans les années trente. Il rappelle les paroles de Vanzetti espérant que leur cas apporte « une leçon aux forces de la liberté ». On n’oublie pas Sacco et Vanzetti."
(L’Humanité, 23 août 2007).
Union anarchiste
- "Comme il fallait des coupables à la justice et qu’elle ne pouvait mettre la main sur eux, elle inculpa deux révolutionnaires : Sacco et Vanzetti. À l’instruction, ceux-ci démontrèrent l’inanité de l’inculpation puisqu’ils prouvèrent que le jour de l’assassinat, ils étaient loin du lieu de l’attentat. Ils furent toutefois traduits devant un tribunal qui refusa d’entendre leurs témoins à décharge et fit seulement le procès des idées des accusés. Nos camarades se réclamèrent hautement de notre idéal, mais s’élevèrent contre l’accusation monstrueuse qui pesait contre eux. Ils eurent une attitude réellement belle qui à plusieurs reprises remua profondément l’assistance et lui arracha des larmes. Mais ils se débattirent vainement contre l’ignoble inculpation ; les jurés n’écoutant point la raison, se moquant des sentiments les plus nobles et piétinant leur propre légalité, prononcèrent la peine de mort contre Sacco et Vanzetti.
À l’énoncé de cette sentence, un cri strident retentit, c’était la compagne de Sacco qui, délirante, se jetait sur la cage où était enfermé son compagnon et, se glissant auprès de lui à travers les barreaux, le serrait dans ses bras. L’émotion fut à son comble lorsque à la sortie des jurés Sacco, droit pâle, énergique et le doigt tendu leur cria : Vous assassinez deux innocents !"
(Tract, septembre 1921).
B. Sacco sur la chaise électrique d'après Hugo Gellert - campagne contre l'exécution des deux anarchistes, en décembre 1926 (Doc. JEA/DR).
Ronald Craigh
- "C’est à la fois un procès d’opinion et un affrontement de classes. Chacun sait que c’est l’anarchisme qui est en réalité dans le box. La personnalité très digne et respectable des accusés en fait des figures emblématiques de la souffrance ouvrière. Elle touche les humanistes de toute obédience. Vanzetti a tellement appris en prison que son discours devant le tribunal est devenu un classique d’éloquence judiciaire. Et, par un effet de retour du politique, ce sera la première fois que la réputation de l’Amérique est mise à mal à la face du monde. Aux États-Unis, le procès a laissé une trace profonde dans le monde judiciaire, il constitue un cas d’espèce qui a conduit à réviser nombre de procédures, notamment celle du recours."
(L’Affaire Sacco et Vanzetti, Éditions de Paris et Atelier de création libertaire, 2007).
Bartolomeo Vanzetti au juge Thayer :
- "Si cette chose n’était pas arrivée, j’aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J’aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté. Ceci est notre carrière et notre triomphe. Jamais, dans toute notre vie, nous n’aurions pu espérer faire pour la tolérance, pour la justice, pour la compréhension mutuelle des hommes, ce que nous faisons aujourd’hui par hasard. Nos paroles, nos vies, nos souffrances ne sont rien. Mais qu’on nous prenne nos vies, vies d’un bon cordonnier et d’un pauvre vendeur de poissons, c’est cela qui est tout ! Ce dernier moment est le nôtre. Cette agonie est notre triomphe."
Vanzetti au fils de Sacco :
- "Rappelle-toi, Dante, rappelle-toi toujours ces choses. Nous ne sommes pas des criminels. On nous a condamnés sur un tissu d'inventions, on nous a refusé un nouveau jugement, et si l'on nous exécute après sept ans, quatre mois, onze jours de souffrances inexprimables, c'est pour les raisons que je t'ai dites, parce que nous étions pour les pauvres et contre l'exploitation et l'oppression de l'homme par l'homme."
(Lettre rédigée juste avant son exécution).
L'une des affiches du film engagé de Giulano Montaldo (DR).
Synopsis
- "New York, 1920. Deux Italiens, Nicola Sacco, cordonnier, et Bartolomeo Vanzetti, marchand de poissons anarchiste, sont arrêtés et accusés du meurtre de deux hommes commis au cours d'un hold-up. Fred Moore, leur avocat, démontre leur innocence mais le procureur et le juge développent une argumentation imprégnée de xénophobie et de paranoïa antibolchevique. Le jury condamne à mort les deux Italiens."
Varlin
- "Il y a des films qui comptent dans la vie d'un cinéphile (…) : celui-ci en fait indéniablement partie.
Cependant, autant vous prévenir tout de suite, ce film est très difficile à se procurer, il faut croire que les idées véhiculées par celui-ci font toujours peur.
L'Anarchie ferait-elle peur, cette idéologie fondée sur l'égalité absolue entre les hommes (je résume honteusement...) ?
Ce film, réalisé par Giuliano Montaldo, est tiré d'un fait réel au point que tout les faits et personnages sont véridiques.
C'est d'ailleurs précisé au début du film, non sans une certaine ironie.
Que dire de l'interprétation, si ce n'est qu'elle est remarquable, et que Riccardo Cucciola recevra le prix d'interprétation à Cannes en 1971 ? Quant à Gian Maria Volonte, l'acteur est exceptionnel."
(Naveton cinéma, 16 septembre 2011).
Si le film, malgré un succès médiatique à Cannes mais surtout un accueil chaleureux du public, fut ensuite recouvert par trop de poussières du temps, la chanson de Joan Baez extraite de la bande originale, n'a pas pris une ride.
Géraldine Peteytas
- "Surnommée "la reine du folk", Joan Baez est l'une des chanteuses américaines populaires des années 60; soprano, elle est autant connue et appréciée pour sa voix extraordinaire que pour son engagement politique.
Née en 1941 à New-York, Joan Baez aura son premier acte de désobéissance civile à seulement 15 ans lorsqu'elle refusera de participer à la simulation d'un bombardement et d'évacuer l'école pour se réfugier dans des bunkers (…).
Dans les années 60 elle a rejoint le Mouvement pour les droits civiques aux Etats Unis, puis celui de la liberté de parole et lorsque la guerre du Vietnam éclate, bien entendu en désaccord Joan Baez participe aux différentes marches et concerts organisés en faveur du combat anti-guerre.
Dans les années 70, elle adhère à Amnesty International et crée sa propre association intitulée Humanitas International, cette dernière a pour but de lutter et dénoncer les violations aux droits de l'homme.
Indivisible de sa carrière musicale, son engagement politique trouve ancrage et résonnance dans les chansons qu'elle chante et/ou écrit."
(Musique@suite101, 26 octobre 2010).
Pour les paroles de sa Marche composée pour la bande originale du film de Montaldo, Joan Baez s'est inspirée des déclarations de Vanzetti au juge Thayer. La musique est signée Ennio Morricone.
- "Here's to you, Nicola and Bart
Rest forever here in our hearts
The last and final moment is yours
That agony is your triumph
Father
Yes, I am a prisoner
Oui, je suis en prison
Fear not to relay my crime.
N'aie pas peur de rappeler mon crime
The crime is loving the forsaken
Le crime est d'aimer les abandonnés
Only silence is shame
Seul le silence est honteux
And now I'll tell you what's against us
Et maintenant je vais vous dire ce qui est contre nous
An art that's lived for centuries
Un art qui s’impose depuis des siècles
Go through the years and you will find
Traversez les années et vous trouverez
What's blackened all of history
Ce qui a occulté toute l'Histoire
Against us is the law with its immensity of strength and power
Contre nous est la loi avec l'immensité de ses force et pouvoir
Against us is the law !
Contre nous est la loi !
Police know how to make a man a guilty or an innocent
La police sait comment faire d'un homme un coupable ou un innocent
Against us is the power of police !
Contre nous est le pouvoir de la police !
The shameless lies that men have told will ever more be paid in gold
Les mensonges sans scrupules que ces hommes ont répandus seront encore payés d'or
Against us is the power of the gold !
Contre nous est le pouvoir de l'or !
Against us is racial hatred and the simple fact
Contre nous est la haine raciale et le simple fait
That we are poor
Que nous sommes pauvres.
My father dear,
Mon cher père,
I am a prisoner
Je suis en prison
Don't be ashamed to tell my crime
N'aie pas honte de raconter mon crime
The crime of love and brotherhood
Le crime d'amour et de fraternité
And only silence is shame
Et seul le silence est honteux.
With me I have my love, my innocence, the workers, and the poor
Pour moi j'ai mon amour, mon innocence, les travailleurs et les pauvres
For all of this I'm safe and strong and hope is mine
Pour tout cela je suis sauf et fort, et l'espoir est mien
Rebellion, revolution don't need dollars they need this instead
La rébellion, la révolution n'ont pas besoin de dollars mais de ceci
Imagination, suffering, light and love
Imagination, souffrance, lumière et amour
And care for every human being
Et considération pour tout être humain
You never steal, you never kill
Tu ne voles jamais, tu ne tues jamais,
You are a part of hope and life
Tu portes une part d’espoir et de vie
The revolution goes from man to man and heart to heart
La révolution va d'homme en homme et de coeur en coeur
And I sense when I look at the stars
Et je sens quand je regarde les étoiles
That we are children of life
Que nous sommes les enfants de la vie
Death is small.
La mort est petite en comparaison..."
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histoire atroce, même si l'innocence a été contestée semble-t-il il y a quelques années - de toute façon dossier partial et traitement inhumain
RépondreSupprimeril y aura toujours des négateurs pour tenter de nous enfumer : Dreyfus, le génocide des Arméniens, Sacco et Vanzetti, les chambres à gaz etc... le fil de l'histoire est terriblement rouge...
SupprimerQuelle belle idée de marquer par ce billet un moment de l'histoire qui fait honte à tout homme amoureux de vérité !
RépondreSupprimerC'est par la chanson comme beaucoup que je suis venue à ce procès, puis par le cinéma. Je n'ai jamais revu ce film comme le dit Varlin "couvert par la poussière du temps" C'est bien de faire du ménage de temps en temps donc merci à vous JEA
à propos des films sur YT etc, on critique à juste titre les versions intégrales qui représentent autant de préjudices pour celles et ceux qui vivent du cinéma...
Supprimermais ici, si j'ai néanmoins intégré le film entier (version italienne), c'est eu égard à sa mise aux greniers de l'histoire...
C'est marrant, quand même, ce refus de faire évoluer leur système de justice, chez les américain. Ils savent que c'est pourri, que 40 % (voire sans doute plus, selon amnistie internationale) des gens qu'ils condamnent sont innocents (toute peines confondues), que leur police n'hésite pas à enterrer les preuves qui gênent la condamnation, quand le besoin s'en fait sentir... Le monde entier s'insurge sur cette affaire depuis donc au moins 1920...
RépondreSupprimerEt ils ne réforment RIEN.
Merveilleux.
ce qui n'a certes pas évolué : c'est le lobby des armes à feu qui utilise la Constitution même comme bouclier...
SupprimerIl est bon de rappeler les horreurs passées en espérant qu'elles ne se renouvelleront pas; je trouve les paroles de Vanzetti magnifiques, d'une dignité exemplaire. Ce pays a encore fort à faire pour aller vers plus de tolérance...
RépondreSupprimerun blog "incontournable" pour ces évocations : "la feuille Charbinoise"
Supprimerhttp://www.lafeuillecharbinoise.com/
C'est de Vanzetti, les paroles de la chanson ???
RépondreSupprimersauf erreur involontaire de part : "Joan Baez s'est inspirée des déclarations de Vanzetti au juge Thayer"
Supprimersoit les passages de défense et d'illustration de l'anarchisme à l'époque
Hier et aujourd'hui, en ce monde, il ne fait pas bon avoir des idées qui déplaisent.
RépondreSupprimerAlors, relire René Char :
Supprimer- "L'impossible, nous ne l'atteignons pas mais il nous sert de lanterne..."
De cette histoire, de la chanson surtout, j'ai toujours retenu dans un coin de ma mémoire:
RépondreSupprimer"La rébellion, la révolution n'ont pas besoin de dollars mais de ceci
Imagination, souffrance, lumière et amour".
Merci d’avoir fait resurgir tout ce passé JEA.
Voltaire écrivait déjà :
Supprimer- "Un jour, tout sera bien, voilà notre espérance !
Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion.
Que tout soit mal ou bien, faisons que tout soit mieux."
Je connaissais la chanson sans écouter les paroles et connaître son histoire... c'est fait et non sans étonnement. Merci !
RépondreSupprimeret merci à vous MH pour votre fidélité...
Supprimerune salutaire piqûre de rappel! pour l'histoire, bien sûr, et pour Joan Baez qui a enchanté mon adolescence
RépondreSupprimerJoan Baez qui se voulut aussi une porte-parole des ados qui se voulurent objecteurs de conscience...
SupprimerNicola & Bart, une chanson qui m'a permis de connaitre un épisode pas vraiment glorieux des USA, sans Joan Baez et cette chanson beaucoup, comme moi, l'ignoreraient !
RépondreSupprimercertaines chansons ont pour destin d'empêcher l'histoire officielle de devenir définitive...
SupprimerJe suis allée à la recherche du film, il est disponible en version italienne et anglaise et hélas sans sous titrage français
RépondreSupprimerBien d'accord avec vous sur les films sur YT mais dans le cas présent il m'a donné envie de me procurer le DVD alors ...
chère Dominique,
Supprimerme suis trop maladroitement exprimé
quand un film se trouve en version intégrale sur YT alors qu'il sort à peine dans les salles obscures, la concurrence est déloyale
mais si le film est boycotté par les circuits traditionnels
ou qu'il y a prescription, ce n'est pas comparable
dans ce cas précis, soit un long métrage de 1971, je n'ai pas hésité...
"Here's to you, Nicola and Bart..." Combien de fois j'ai repris ce refrain avec Joan Baez !
RépondreSupprimerChère Tania,
Supprimerpour vous, Joan Baez : "Pauvre Rutebeuf" :
http://www.youtube.com/watch?v=bK7slk0oisU
Merci beaucoup, JEA.
SupprimerUne affaire qui a mobilisé , en vain, le monde entier. Et combien, dans le même pays, ont suivi... Les droits de l'homme: inconnu en ce pays qui se dit le premier pays civilisé.
RépondreSupprimerJ. Dassin :
Supprimer- "L´Amérique, l´Amérique, si c´est un rêve, je le saurai..."
Oui, nous le saurions...
SupprimerN'oublions pas qu'il s'agit également de racisme dans cette histoire.
RépondreSupprimerDébarrassons-nous d'abord des gêneurs ensuite on les réhabilitera peut-être. Il fallait des coupables pour l'exemple.
Le pays des droits de l'Homme existe t'il vraiment ? ces droits sont bafoués chaque jour.
Merci JEA.
Chère Liberté,
Supprimersi les droits de l'homme ne figurent pas dans les atlas
du moins se réfugient-ils par exemple dans nos amitiés...
superbe habillage de votre site.
RépondreSupprimerIl fait peau neuve... d'espoir?
La ballade de Sacco et Venzetti entre horreur, Histoire et innocence parvient avec de drôles d'accents jusqu'à nous, à ne jamais oublier.
Chère Maïté/Aliénor
Supprimeraprès de vaines tentatives pour déposer en illustration de fond, l'une de mes photos (bibliothèques et ardennes en alchimie),
pas moyen d'échapper aux contraintes de blogspot
pour faire peau neuve ? pour ne pas sombrer avec les chiffres de pages ouvertes, chiffres peau de chagrin