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Ce n'est pas une première au Théâtre. J'ai préféré finir mon voyage dans des paysages sans boulevards. Les souffleurs ont été atteints des mêmes maladies professionnelles que les mineurs. Les règles du jeu à guichets fermés ont été perdues avec le temps. La sortie des artistes donne sur une impasse.
Ce n'est pas non plus la première projection d'un film. Obliger les voisins à parcourir près de 50 km aller pour faire la file devant le premier cinéma à popcorn malvenu, avec contrôles de gendarmes et de douaniers en chemin pour cause de zone frontalière à protéger des hordes étrangères, il y a plus motivant.
Ce n'est pas une première course de chevaux. Les pauvres sont rongés par la mélancolie de ne pas partager les aventures de leurs cousins de bois, avec miroirs et orgues de fausse barbarie, carrousels qui font battre le coeur des enfants.
Ce n'est pas une première en alpinisme quand il faut savoir enfiler des aiguilles avec des moufles, faire porter ses bagages par des sherpas et polluer un sommet insupportablement intact jusque-là.
Ce n'est pas une première scolaire, de la rhétorique quand le prof de lettres vous faisait applaudir par une classe hypocrite parce que vous écririez des poèmes que personne n'imprimera donc ne lira.
Ce n'est pas une première en ancien métro ou en train présidentiel, parce que les rails sont en vérité les frères siamois des cages et que si la fin de la lutte des classes est proclamée avec tant de soulagement, pourquoi les maintient-on, ces classes dans des transports publics ?
Ce n'est pas une première en couture, ni en agriculture, ni en apiculture, ni en culture intensive, ni en roture...
Mais mon premier cliché, en bref séjour ardennais, grâce à ce nouveau chapeau de magicien, ce nouvel appareil photo que vient de m'offrir Su...
et le résultat est superbe - et les mots qui s'en sont suivis réjouissants
RépondreSupprimeret votre commentaire sympa..
RépondreSupprimersouvenir de lampe - récent - celle qui éclaira la jeune fille dans Il était une fois en Anatolie . je sais cela n'a rien à voir, simple réminiscence!
RépondreSupprimercelle-ci provient d'une brocante en rue à Tongres
Supprimerun couple de Néerlandais ouvrant leur grenier et/ou leur cave
elle, la lampe, est dotée de pouvoirs dont je ne doute plus depuis que les Ardennes elles-mêmes se laissèrent apprivoiser
que certaines nuits peu fréquentables, elle en profite pour s'offrir des évasions secrètes, pas l'ombre d'un doute
et qu'après avoir fréquenté régulièrement votre blog, elle se laisse reconnaître en Anatolie, ce n'est un mystère que pour les gens ne rêvant qu'avec une calculette à la main...
Vous remercierez Su.... pour nous car j'ai l'impression que nous en profiterons aussi
RépondreSupprimerà ces remerciements, j'ajouterai les miens, complémentaires mais hélas bien moins chaleureux et bien plus grinçants, à la personne qui vint nous cambrioler en Condroz, laissant des traces de semelles enfantines sur un appui de fenêtre.
SupprimerDonc celles-ci ne sont pas des pivoines. CQFD.
RépondreSupprimerCe qu'il fallait
Supprimerdébarbouiller, débaucher, déboguer, débosseler, débouquer, débourgeoiser, débrailler, décacheter, décanter, décarcasser, déchiffrer, déclamer, décocher, décoloniser, déculpabiliser, déguiser, délabyrinther, délirer, délustrer, démocratiser, démouler, dépaver, dépeindre, déraisonner...
Eh bien si ça c'est une première photo, j'attends avec impatience de voir la vingtième...
RépondreSupprimerOu même la seconde, tiens ! ;)
Belle idée et superbe rendu.
les toutes prochaines pages de ce blog seront mises en pilotage automatique avec des illustrations d'avant ce cadeau
Supprimeril n'y a donc aucune tactique médiocre à solliciter votre patience
mais la deuxième finira bien par trouver son chemin jusqu'à ce blog...
Un cadeau où le luxe apparaît dans la transparence de la pétale qui cherche à s'enfuir...merci Sue.
RépondreSupprimerÀ très très bientôt JEA,
si ce très bientôt était annonciateur d'un prochain voyage sur le vieux continent, alors nous pourrions rêver de retrouvailles...
SupprimerJ'espère que le bouquet était pour Su ;)... un bien joli cliché pour un premier essai !
RépondreSupprimerle bouquet, c'est elle aussi...
SupprimerLe chemin du cœur... La lumière au détour.
RépondreSupprimerà bientôt JEA.
heureuse de vous lire.
Il me semble entendre Barbara en arrière-fond...
Barbara :
Supprimer- "Ma maison est un bois, mais c'est presque un jardin
Qui danse au crépuscule, autour d'un feu qui chante,
Où les fleurs se mirent dans un lac sans tain
Et leurs images embaument aux brises frissonnantes.
Aussi folle que l'aube, aussi belle que l'ombre,
Dans cette maison-là, j'ai installé ma chambre..."
La lampe est aussi belle que la photo (ou l'inverse).
RépondreSupprimerJe serais curieux de connaître (sauf si c'est indiscret) la marque de votre nouvel appareil photo, qui semble très rigoureux dans le grain apporté à votre moulin.
grain de folie bienvenu...
Supprimerles petits oiseaux, les nuages à la goliath, les océans imbuvables, les déserts sans rages de dents, les ris raffinés, les arbres déracinés...
tout ce petit monde sort d'un Nikon (nigénie)
Aucune de vos photos n'est un cliché, cher JEA, et c'est pourquoi l'on revient toujours lire sous la lampe du poète et du veilleur.
RépondreSupprimer(Si nous étions voisins, je vous inviterais à venir prendre le thé et je vous raconterais une belle histoire, aussi une histoire de cadeau, avant que vous laissiez ce blog en pilotage automatique.)
pour le pilotage, changement de cap, ce matin, les blouses blanches m'ont généreusement rendu une dizaine de jours de liberté !
Supprimermais Bruxelles reste actuellement hors de portée
Ahhhh quel bonheur un nouvel appareil!!!! Ce sera avec plaisir que je découvrirai vos prochaines images.
RépondreSupprimervos lecteurs (masc. gram.) se souviennent du vôtre (de bonheur) lorsqu'un Nikon tomba dans votre cheminée...
SupprimerUn premier cliché qui sera suivi de beaucoup d'autres.
RépondreSupprimeret retrouver ces plaisirs émus de capturer des images sans priver qui que ce soit de liberté...
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