MO(T)SAIQUES 2

"Et vers midi
Des gens se réjouiront d'être réunis là
Qui ne se seront jamais connus et qui ne savent
Les uns des autres que ceci : qu'il faudra s'habiller
Comme pour une fête et aller dans la nuit ..."

Milosz

lundi 23 mai 2011

P. 37. Les Frères Dardenne remportent le Grand Prix cycliste de Cannes

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Affiche du film de Jean-Pierre et de Luc Dardenne (DR).

Il y a du dérisoire et une inutile confusion des genres quand l'un ou l'autre blog dérivent en tentant de concurrencer les agences d'informations, les chaînes de tv, les vampires de la presse écrite. Et donc, sur ces Mo(t)saïques 2, aucune page n'était prévue sur ce gamin et son vélo qui prouvent, avec les Géants de Bouli Lanners (Quinzaine des réalisateurs), que le cinéma belge d'expression francophone n'est certes pas un nain dans le jardin du 7e art, ce jardin fut-il "à la française".
Mais la ligne éditoriale de France2 à propos des récompenses remises au dernier Festival de Cannes, laisse pantois. Ce qui traduit en Français de Paris donne : "laisse scandalisé". Pas un mot, pas une image sur le Grand Prix remis aux Frères Dardenne. Ni pour rappeler que ces derniers, de toute l'histoire épique du Festival, en sont devenus les cinéastes les plus honorés (excusez du peu : cinq participations, cinq récompenses) ...
Nous n'aurons pas le très mauvais goût ni la mesquinerie de nous interroger quant à savoir si le même traitement dédaigneux eût été infligé à un film et à un cinéaste français en situation comparable...

Au JT de 20h, ce 22 mai 2011
France 2 n'a pas souhaité
vous l'annoncer :

"Le gamin à vélo"
des Frères Dardenne
a reçu le Grand Prix du Festival de Cannes
ex-aequo avec "One upon in Anatolya"
de Nuri Bilge Ceylan

Synopsis :

- "Cyril, bientôt 12 ans, n'a qu'une idée en tête : retrouver son père qui l'a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et qui accepte de l'accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l'amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère..."

Barbara Théate :

- "Nos films viennent de Belgique… et de Cannes !" Entre le Festival et les Dardenne, c’est une formidable histoire d’amour. Depuis Rosetta, en 1999, tous leurs films y ont été présentés en compétition et les frères ne sont jamais repartis bredouilles de leur passage sur la Croisette. Bilan : deux Palmes d’or, un prix du scénario, des récompenses pour plusieurs de leurs comédiens… De quoi faire pâlir de jalousie les confrères. Mais pas de quoi donner la grosse tête aux sympathiques, et reconnaissants, cinéastes. "Cannes a offert à nos petites productions belges une vitrine mondiale", raconte Luc Dardenne." On a tellement été gâtés jusqu’ici que si on n’a rien cette année, on n’ira pas se jeter dans la Méditerranée ! Mais si Robert De Niro et ses jurés décident de nous attribuer encore un prix, on prend ! Surtout pour ce film que nous avons voulu très différent."
(JDD, 14 mai 2011).

Christophe Kantcheff :

- "Combien de jeunes acteurs extraordinaires Luc et Jean-Pierre Dardenne découvriront-ils ? Depuis la Promesse (1996), où apparaissait pour la première fois Jérémie Renier, devenu depuis leur comédien fétiche, Émilie Dequenne (Rosetta), Morgan Marinne (le Fils), Déborah François (l’Enfant), Arta Dobroshi (le Silence de Lorna) ont été révélés par les frères cinéastes. Et c’est encore le cas avec Thomas Doret dans leur nouveau film, le Gamin au vélo, en compétition officielle, et en salles mercredi.
Thomas Doret interprète Cyril avec une évidence incroyable, petit blond de 12 ans sans mère et, au début du film, à la recherche de son père (Jérémie Renier, désarmant en père fuyant son fils, incapable de lui faire une place, de lui offrir un peu de lui-même). Un gamin résolu tel un poing fermé, à la détermination sans entraves, un « pitbull », comme le surnomme un mauvais garçon que Cyril sera amené à côtoyer."
(Politis, 15 mai).

Thomas Doret et Cécile de France (DR).

Olivier De Bruyn :

- "Dans « Le Gamin au vélo », conte initiatique contemporain tendu à l'extrême (à peine une heure trente minutes de durée et pas un plan en trop), les frères filment à l'os et à l'énergie une relation essentielle. Et ils dynamitent tout sur leur passage : la psychologie (pourquoi Samantha est-elle touchée par le môme ? Mystère), les conventions, le pathos, la mièvrerie et les bons sentiments.
Au final, un film dont la simplicité et l'énergie, incroyablement bien servies par le jeune Thomas Doret (sidérant néophyte) et Cécile de France (à qui la Dardenne's touch va bien au teint), rappelle que les frères, si atypiques et si exigeants, font plus que toujours partie des cinéastes majeurs de l'époque."
(Rue 89, 15 mai).

Olivier Séguret :

- "Depuis la Promesse, Jean-Pierre et Luc Dardenne ont regardé avec une attention particulière les jeunes personnages, dont ils ont créé toute une petite légion inoubliable (le Fils, Rosetta, et même les parents de l'Enfant sont tous des ados ou très jeunes adultes). Avec Cyril (très remarquable Thomas Doret), ils ajoutent à cette lignée son spécimen le plus jeune, mais pas le moins remuant. Ses scènes de fugues répétées, sa crise terrible d’autoviolence lorsqu’il mesure, après l’avoir dénié, l’abandon de son père, les expressions brutales de sa souffrance d’enfant perclus d’angoisses trop adultes pour lui, sa lente reconnaissance du rôle que pourrait jouer Samantha dans sa vie (Cécile de France, impeccable femme moyenne en laquelle l’enfant allume un flambeau imprévu)… Tout cela est assumé avec une étonnante maturité par un jeune corps têtu, un jeune visage que la colère n’a pas désarmé, un jeune acteur qui évoquera fortement le Jérémie Rénier des débuts (celui de la Promesse, donc, et qui joue ici fort bien le rôle du père renonçant)."
(Libération, 16 mai).

Samuel Douhaire :

- "Avec Cyril, les frères Dardenne ont donné un petit frère, d'âme et de coeur, à leur inoubliable Rosetta. Même énergie indomptable, tendue par une idée fixe (l'obtention d'un travail pour elle, la quête de l'amour pour lui) que les cinéastes belges saisissent, à leur manière, dans un mouvement d'urgence documentaire. Leurs films donnent toujours l'impression que le cameraman découvre « en direct » les mouvements de colère des personnages, avant de les accompagner avec un bref temps de retard. Puissance de la mise en scène : cette sensation « sur le vif » repose, en vérité, sur un minutieux travail de répétitions..."
(Télérama).

Thomas Doret (DR).

Jean-Luc Douin :

- "La magie exemplaire du cinéma des Dardenne (deux Palmes d'or, pour Rosetta en 1999, L'Enfant en 2005) est celle d'un scénario et d'une mise en scène qui privilégient l'ellipse, font avancer l'histoire sans dialogues explicatifs, sondent la douleur en la filmant de biais. Elle est suggérée, plus que montrée, par des lieux, des objets - le vélo, une porte fermée, une vitre derrière laquelle se profile l'ombre d'un homme insensible, un téléphone portable qui sonne en vain -, mais aussi par de poignantes métaphores. Ainsi, un robinet qui coule à flots figure le chagrin de l'enfant, qui ne lâchera pas une larme.
Sans temps morts, sans psychologie, sans pathos, osant, pour la première fois chez les Dardenne, quelques lumineuses envolées musicales, Le Gamin au vélo suscite une émotion d'autant plus pure qu'elle échappe au discours édifiant. Les armes utilisées par les deux frères sont hitchcockiennes autant qu'humbles et humanistes, à l'affût d'une rédemption. La messe est rude, le héros est au désespoir, mais résonne en filigrane la soif avide d'un Pater noster."
(Le Monde, 17 mai).

Fabienne Bradfer :

- "Ce conte de notre temps a les vertus d'une caresse. Car il est grand temps d'apaiser les colères et trouver sa grâce intime parce que quelqu'un vous regarde, vous écoute, vous serre contre son coeur. Plus sereins les gars de Seraing ? Totalement même si leur film inscrit dans ici et maintenant contient toujours les fondamentaux d'un cinéma dur et frontal et poursuit sans esbroufe le constat violent du monde dans lequel on vit. Mais on peut parler de changement dans la continuité. Avec du soleil dans tous les plans, une actrice connue en guise de bonne fée et de la musique ici et là. Le tout d'une maîtrise sans faille."
(Le Soir, 16 mai).




Et une dernière pour la route...

David Fontaine :

- "Avec leur limpidité coutumière, les frères Luc et Jean-Pierre Dardenne ont l'art de partir d'une situation toute simple et de happer le spectateur dans un drame social bouleversant. La caméra portée n'est pas ici un tic de mise en scène, mais elle communique l'urgence vitale qui pousse l'enfant, le sentiments d'injustice absolue qui l'anime, la révolte à l'état pur qu'il incarne."
(Le Canard enchaîné, 18 mai).


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38 commentaires:

  1. donc : ne regardez plus France 2 (quelle idée ?) parce qu'à la radio, sur Cnal on en a parlé avant le palmarès et après de ce film et qu'on le mettait dans ceux "qui devaient avoir quelque chose" (comme le Cavalier qui malheureusement n'a rien eu et qui, étant plus hors norme, ne sera sans doute que peu distribué).
    D'ailleurs vous savez bien : pour les arts la France a une fâcheuse tendance à considérer la Belgique comme une province douée et les belges comme des français égarés(la plupart du temps on ne sait même pas qu'ils le sont)

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  2. @ brigetoun

    Sans oublier toutes les récupérations, d'Henry du Mont ou d'André Modeste Grétry à Brel en passant par Maeterlinck, par Michaux voire par Raymond Devos...

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  3. Ohhhh mais faut éteindre la télé, je te le dis tout net! Sur France Inter, c'est beaucoup mieux côté ciné!!!!!

    Puis d'abord, nous, on sait très bien que les frères DARDENNE sont excellents...

    Ne t'inquiète pas.

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  4. @ Le Journal de Chrys

    Pas de problème, en Ardennes de France, pas de tv.
    Mais en Condroz, recevoir France Musique, Culture, Inter etc, les rêves ne deviennent pas réalités. Sans doute par des ondes courtes ou autres entourloupettes techniques mais hors de mes minimes capacités... De même, hélas, si je proposais d'écouter la chronique radio de Paul Hermant à Lyon, à Toulouse ou à Perros-Guirec (voir Mo(t)saïques première mouture).

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  5. Exact, dans le journal de 20 heures présenté par Delahousse (qu'il m'arrive de regarder d'un oeil légèrement critique), c'est Jean Dujardin qui a été interviewé en direct.

    Mais sur Canal +, le "gamin à vélo" portait un beau petit smoking à sa taille et s'est levé, tout gêné, pour recevoir les applaudissements des spectateurs présents lors de la cérémonie de remise des prix.

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  6. Tout le cinéma des frères Dardenne est excellent, je vais voir ce film cette semaine et je sais que je ne serai pas déçue
    La joie et la surprise du gamin hier soir à l'annonce du palmarès était réjouissant, cramoisi et visiblement ému.
    A part ça j'ai vu aussi "la conquête" dans un registre tout autre c'est fort réjouissant et Podalydès est plus vrai que nature !!!

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  7. @ Dominique Hasselmann

    Cécile de France est l'exception confirmant une règle des Dardenne : découvrir des personnalités totalement inconnues jusque-là et qui vont devenir des actrices, des acteurs aux talents époustouflants...
    Et cette modestie bien propre aux Dardenne les pousse ensuite à se glisser en arrière-plan de leurs acteurs (masc. gram.) quand leurs films sont salués non par un succès commercial mais par celles et ceux qui aiment d'amour magique le cinéma.

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  8. @ Dominique

    Comme vous le soulignez à raison, on ne peut que se réjouir de ne pas devoir attendre de longs mois, si pas plus d'une année... pour que les écrans de grandes villes et des provinces retirent à Cannes le monopole de films à découvrir sans retards...

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  9. Ah oui c'est vrai ! moi j'ai juste entendu parler de "Once upon in Anatolia" sur Rfi ! Mais peut-être ai-je eu un moment d'inattention : ce n'est pas impossible !

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  10. @ Euterpe

    Le JT de France2 : un autre festival de cannes... pour aveugles volontaires ?

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  11. Oui, maintenant il va falloir attendre l'automne pour voir la plupart des films...
    Alors patience!

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  12. @ Kenza

    Là, je suis coincé en Belgique, mais sauf erreur involontaire, "Le gamin au vélo" devrait avoir entamé son tour de France depuis le 18 mai dernier...

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  13. je vais le voir, je reviendrai voir les critiques après !

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  14. @ Lautreje

    Les critiques sur cette page meublent seulement les décors vides et mettent un peu d'ambiances dans les silences de France2...

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  15. une petite belge23 mai 2011 à 19:29

    Le cinéma belge monte, monte ... tout en gardant sa marque propre ! Par ces temps moroses, cela fait du bien.

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  16. Bon, mon commentaire précédent a disparu. Mystère!
    j'aime bien le cinéma belge et pas que, beaucoup d'artistes annexés par la France. Annie Cordy par exemple, injustement méprisée par l'intelligentsia. Elle est un bonheur de joie de vivre et une grande actrice.

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  17. Moi aussi j'aime les frères Dardenne,depuis la Promesse, il y a quinze ans déjà ! Et les promesses ils les ont toutes tenues.

    Le Gamin au vélo a intéressé la plupart des cinéphiles et amateurs, bien que les Frères aient quelques détracteurs qui en ont marre du cinéma social!
    Comment peut-on dire ça?

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  18. @ une petite belge

    un commentaire était répandu ce matin :
    - "imaginons la Suisse avec un cinéma aussi porteur, voire même le Québec..."
    la comparaison tient par les superficies etc
    mais sous réserve de ne pas blesser les cinémas de ces horizons-là

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  19. @ zoé lucider

    blogspot persiste et signe dans ses mystères agaçants
    à tel point, après la panne générale de deux jours, qu'il me faut aussi batailler pour que mes propres réponses soient acceptées...

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  20. @ dominique

    peut-être parce que leur cinéma vraiment social se situe aux antipodes du commercial, du populisme flattant les conditionnements par le bas ?

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  21. Très bon film à ce qu'il parait !! J'aime bien ton titre style tour de France...de Belgique plutôt

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  22. @ Gérard Méry

    En attendant qu'un sinistre de l'Intérieur annonce que la France n'a plus besoin de cyclistes et/ou de films étrangers...

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  23. Sur les ponts de paris des cyclistes font des tour de piste comme des artistes chevronnés laissant sur le sillage de la sueur ...
    J'aime la filmographie des frères Dardenne et ils n'ont pas besoin de tapis rouge pour les applaudir !
    J'irais voir Le gamin au vélo dans une salle obscure et je me régalerais sûrement ....
    Tiens ça me donne envie de reprendre mon vélo :)
    Douce journée ...

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  24. Silences assourdissants et trop-plein médiatique font bon ménage.
    Merci pour cette revue de presse Dardennissime !

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  25. @ Marie

    A vélo ?
    Si vous permettez un conseil : pas sur les planches de Deauville...

    JEA

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  26. @ Tania

    En rusant, je contourne le mur de Blogspot pour vous remercier.

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  27. Un sacré tandem
    Les frères Dardenne
    On peut aimer ou pas, on n'est jamais indifférent.
    Je n'ai pas aimé la photographie de Rosette, ne me demandez pas pourquoi, peut-être que j'aime
    que le réalisateur laisse un peu d'espace au spectateur ...
    Je viens de voir La Nostra vita, film très réaliste mais aussi avec caméra à l'épaule, laissez parfois les épaules des cameramen faire une pause !

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  28. @ saravati

    d'abord saluer votre retour

    devant l'oubliette de France2, ma très simple réaction : dire que ce film existe et même, ne laisse pas indifférent
    sans pour autant devenir une sorte d'arbitre des élégances
    à chacun(e) ses approches du 7e art
    caméra à l'épaule, sur pieds voire même sur grue...

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  29. Je tiens à noter tout de même que la revue Télérama consacre 4 pages d'entretien avec les frères Dardenne et consacre aussi dans le même dernier numéro en double page(le titre l'évènement s'étalant sur le bandeau d'annonce sur la double page)sa critique à ce film.
    Quant à la télé, je m'en contrefiche sauf à doses très homéopathiques et très choisies.Il y a longtemps que je n'ai plus d'illusions à son égard

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  30. @ Maïté/Aliénor

    vous avez la mer
    alors, la tv et ses jt...

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  31. la mer à 50 km quand même!

    mais bon ...
    Il est juste de rendre justice à ces cinéastes et j'irai voir leur film dès que possible.
    Vive les belges!

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  32. @ Maïté/Aliénor

    "vous avez la mer"...
    élipse trop courte
    reste à tenter de nuancer
    vous avez la mer qui baigne votre blog
    ou votre blog se visite comme une mer intérieure
    ou encore le blog de votre mer personnelle...

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  33. bonjour...
    j'aime votre article sur les Dardenne... je suis Belge que voulez-vous...;-))
    Je ne vais pas tarder à faire connaissance de ce gamin
    (oui blogger disjoncte un peu trop souvent à mon gout...)

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  34. @ Coumarine

    Coumarine ? LA Coumarine ou la personne qui soit vous plagie, soit commente en jouant au coucou et "emprunte" votre signature ?
    Je tente de ne pas dramatiser mais vous aussi, vous avez été victime de moeurs barbaresques et malheureusement répandues dans la blogosphère...

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  35. J'ai bien vu La Promesse plus de 30 fois avec des élèves de tous les horizons. Toujours des regards attentifs, actifs, passionnés.
    Et après 30 visions, toujours la même émotion, le même plaisir et la même soif d'humanité.

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  36. @ noel

    "La Promesse" n'a guère obtenu un succès populaire (j'ai entendu notamment que le public wallon n'irait pas voir un film pour y retrouver les paysages du pays de Liège...)
    mais avec des initiatives comme les tiennes, le film sortait quand même
    si pas par la porte des cinés
    du moins par les fenêtres de tes classes...

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  37. Bonjour JEA

    je suis allée voir ce film hier!
    J'en suis revenue crispée devant tant de réalisme.Vous dire s'il a atteint son but! Parfois les spectateurs poussaient de petits cris ou des onomatopées en anticipant sur la suite.
    Un film aussi vrai que nature. Une performance de cinéma et également pour le gamin!
    Ce film est bouleversant. Bravo.

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  38. Très très sensible également à ce film !
    Des prix pas du tout usurpés pour les frères Dardenne ...
    Ceux qui aiment le cinéma n'ont guère besoin de France 2 qui n'a pas redoré son blason en ignorant cette réussite ...

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