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Six pages de ce blog ont été rédigées et illustrées par des invité(e)s :
- "Imaginez un pays", la Belgique de Jean-Charles Verlinden, P. 18
- "Haïkus du bord de mer" et de Danièle Duteil, P. 26
- "Li Bia Bouquet" de Christian Delwiche, P. 40
- "Julos Beaucarne" sur l'île aux trésors de Colo, P. 90
- "Cette si petite surface du globe" d'Isabelle C..., p. 105
- "La Mère Castor peint-et-rature", p. 159.
En introduction à la P. 40 du 2 juin 2011, ces quelques mots présentaient la capitale de la Wallonie devenue petit oiseau sortant de l'appareil photo de Christian Delwiche :
- "Depuis 2002, il arpente Namur
en long, en large, en marge,
à pied, à cheval sur les lignes blanches, en voiture électrique, en Namourette (1),
prenant des airs de rien et de beaucoup
en vrai lumeçon (2), en authentique sosson (3)
en Namurois, quoi...
chaque semaine, son site met en vitrine un nouvel album de près de 80 photos et l'on se bouscule, venu parfois de très très loin, pour ne pas laisser se perdre ces moments de rêver encore, de peaufiner ses nostalgies, de rire avec les trognes du coin, de revenir sur ses propres pas, de repartir vers d'autres lendemains qui chantonneront en Wallon..."
Ce 15 août 2012, Christian Delwiche, fête les dix ans de son "Bia Bouquet" (4). Soit près de 29.000 photos sur un seul sujet polymorphe : Namur. La ville et ses passants se révèlent, semaine après semaine, des phénix renaissant des cendres de nos souvenirs. Et le photographe, un artiste dont on ne sait jamais par quelle grâce il va sortir de son chapeau des moments magiques...
Rendez-vous est dont donné ce 15 août à 15h15, à l'ombre de la Maison de la Culture de Namur, à quelques pas de la Porte de Sambre et Meuse (5), sur un espace de verdure entre pierres et rivière. Non pour une cérémonie avec un pesant concours de discours. Mais d'abord pour un rendez-vous de copines et de copains rassemblés comme un Bia Bouquet de dix gaillardes (6) offertes à Christian Delwiche (dont voici quelques clichés récents publiés grâce à sa générosité).
(Ph. C. Delwiche).
Namur : bien plus que des décors pour cartes postales. La Sambre depuis la Citadelle.
(Ph. C. Delwiche).
Les Namurois et leur humour teinté d'auto-dérision et accessible aux lents et même très lents d'esprit (7).
(Ph. C. Delwiche).
Histoires namuroises. 1660 : l'école dominicale pour les pauvres, 20 rue Rupplémont (8).
(Ph. C. Delwiche).
Namur insolite pour des piétons pas pressés...
(Ph. C. Delwiche).
Les Namurois et leur sens de la fête. Ici une enseigne de croustillons (9).
(Ph. C. Delwiche).
Namur et ses rêveries qui ne trompent pas l'oeil...
(Ph. C. Drelwiche).
Namur qui refait le monde...
(Ph. C. Delwiche).
Départ en musique, depuis le Marché aux Légumes, pour aller rejoindre le 15 à 15h15, la bande sons et lumières des sossons de C. Delwiche.
(Ph. C. Delwiche).
Que vous veniez à pied, à cheval, si possible pas en voiture, mais pourquoi pas en Namourette ?
Message de Christian Delwiche...
NOTES
(1) Navette fluviale. Elle flotte les mois d'été sur la Sambre aussi bien que sur la Meuse. Une manière originale d'échapper aux embouteillages et autres problèmes insolubles de parking.
(2) Une limace. En Wallon, un escargot se dit : "caracole". Allusion à la lenteur proverbiale des Namurois.
(3) Un ami, un compère, un joyeux compagnon.
(4) "Li Bia Bouquet : Le Beau Bouquet". Chanson composée par Nicolas Bosret en 1856. Notamment air des Fêtes de Wallonie, à Namur. A la fin des années 1950, il était toujours obligatoire de l'apprendre dans l'enseignement secondaire.
Refrain :
- "C’èst d’mwin li djoû di m’ mariadje,
Aprèstez, aprèstez tos vos bouquèts.
Nos lès mètrans au cwârsadje
Dès bauchèles di nosse banquèt.
Mins c’èst l’ mène li pus djolîye
Ossi vraîmint dji m’ rafîye
Di lî doner li bouquèt.
Elle aurè li bia bouquèt."
(5) Erigée en 1728, cette porte monumentale est l'oeuvre de Denis Georges Bayar (1690-1774), architecte et sculpteur namurois.
(6) La Gaillardia grandiflora rappelle les couleurs du drapeau wallon : un coq rouge sur fond jaune or.
(7) Place de la Bourse à Namur. Djoseph et Francwès sont deux personnages sortis de l'imagination de Jean Legrand et qui symbolisent à eux deux les spécificités des Namurois.
(8) L'Ecole des Pauvres, propriété de l'abbaye de Floreffe, fut louée à la Ville de Namur. Puis au XIXe, les Jésuites y donnèrent des cours de catéchisme. Leur succédèrent des instituteurs laïcs pour les enfants du quartier. Puis les Frères des Écoles chrétiennes y enseignèrent à leur tour. Jusqu'au mayorat de Louis Namèche (1977-1982) sous lequel elle devint une école communale.
L'ASBL «Escholle Dominicale pour les Pauvres», à caractère social, anime ce bâtiment historique depuis janvier 2008.
(9) Recette de croustillons (beignets) : Battre des œufs et du sucre, ajouter du lait, de la farine et de la levure. Chauffer une friteuse à 180°c. A l'aide de deux cuillères à café, façonner de petites boules de pâte à confier à la friteuse. Les laisser dorer en les retournant. Les boules ne doivent être ni trop mollassonnes ni trop costaudes. Les égoutter sur du papier absorbant et les servir saupoudrées de sucre glace. Les croustillons peuvent être parfumés avec de la cannelle, de la vanille, de la fleur d'orange etc...
(Ph. C. Delwiche).
Lieu de rendez-vous pour la fête à Christian Delwiche, le 15 août.
Autres pages dans l'album photos de ce blog ? Cliquer : ICI.
belle promenade, et diverse - merci
RépondreSupprimerPromenade d'autant plus souriante que la météo se souvient enfin que le soleil n'est un objet perdu...
SupprimerPar chez moi, le haut saintongeais dit aussi "bia" pour dire beau...
RépondreSupprimerOn y met un accent aussi dans la prononciation: biâ...
je tente de vous proposer un lien avec le plus vieux bistrot de Namur, le "Ratin Tot" (il faut s'attendre à tout) :
Supprimerhttp://users.skynet.be/fa324799/ratintot.html
L'patron s'appelle Molitor !!!
Supprimeret oui, non pas Maréchal mais... piscine
Supprimerun bistrot pour nager dans un certain bonheur
Un véritable (si j'en crois le nombre de ses photos) Delwiche tourneur !
RépondreSupprimerau milieu du XXe siècle, Namur avait eu "son" peintre : Dandois (Père)
Supprimerla ville possède maintenant "son" photographe, pas du tout officiel, libre et tellement prolifique...
Une atmosphère belge, donc forcément sympathique, je retrouve les impressions bruxelloises!
RépondreSupprimerévidemment, sur fond de problèmes linguistiques
Supprimerdes Namurois répondront : une atmosphère wallonne, à mi route entre Bruxelles-capitale bilingue et les forêts ardennaises...
De superbes photos, des vues très variées d'une même ville, un peu comme la vie...
RépondreSupprimeroui, la vie, pas en tranches, ni artificielle ni officielle
Supprimercelle des usures, des rencontres, des humeurs et des humours, des rues qui meurent comme des rumeurs et des rues qui rutilent, des gens vraiment gentils et des passants qui dépassent le temps...
Je n'avais encore jamais vu de caracole en cage (amusant ce mot "caracole").
RépondreSupprimeren cage non pour finir dans une assiette avec un beurre d'ail
Supprimermais pour éviter qu'il ne se sauve si vite que son propriétaire ne le perde, coeur brisé...
merveilleux ces petits détails de Namur... Merci pour les mots et les photos.
RépondreSupprimerles photos de Christian Delwiche se suffisent amplement
Supprimeralors quelques mots pour seulement exprimer toute sa sympathie envers lui et tous ces Namur-là...
Magnifiques photos qui m'ont donné l'envie de retourner sur la page 40. Pour faire des croustillons, il faudrait nous donner les quantités de chaque ingrédient. Si quelqu'une pouvait me renseigner, je la remercie d'avance.
RépondreSupprimer-1/4l de lait entier tiède
Supprimerou
- 1 dl de bière blonde et 1,5 dl lait entier tiède
- 15 gr levure de boulanger
- 250 gr farine tamisée
- 1 oeuf
- 100 gr sucre fin (+ canelle ou vanille)
- 1 pincée de sel
mélanger avec amour le tout
laisser lever sous un linge et dans un endroit ni glacé ni torride
monter la friture à 150°
façonner des boulettes avec 2 cuillères
plonger 3 ou 4 croustillons
égouter sur du papier absorbant
servir saupoudré de sucre impalpable...
bonne dégustation
Photographe simple et généreux, invitation sympathique - bravo ! Et une nouvelle fête du 15 août ?
RépondreSupprimerune fête plus modeste qu'à Liège, sans devoir fouiller les sacs à l'entrée ni se préoccuper de la vente de boissons alcoolisées aux mineurs...
SupprimerPassionnantes et chaleureuses toutes ces scènes de vie !
RépondreSupprimeret pas une trace de folklore quand il est gnangnan
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