.
Affiche sur le Site du film : cliquer ICIFestival des libertés, Bruxelles laïque :
- "Sur une période de sept ans, le réalisateur a suivi les actions d’un groupe de militants pour le droit au logement à Barcelone. Leur mouvement rencontre la sympathie des habitants des quartiers populaires, victimes de la spéculation immobilière, qui avaient besoin de ces jeunes motivés et réfléchis pour, eux aussi, faire entendre leur voix. Des précurseurs du mouvement des “indignés”…"(Projection le 17 novembre, Théâtre National).
Ramon Pilo :
- "Quelques coups de pied-de-biche, un verrou qui cède, une porte qui s’ouvre, et c’est un logement condamné à la démolition qui redevient libre. De 2003 à 2011, Christophe Coello a suivi et filmé les actions de « Miles de viviendas » (« Des milliers de logements »), un groupe de « flibustiers barcelonais » dont les revendications peuvent se résumer à : Plus de vie, plus de temps, plus d’espace !"
(Le Monde Libertaire, 27 octobre 2011).
Christelle Guignot :
- "Pendant cinq ans, Christophe Coello a suivi les actions de Miles de viviendas (Des milliers de logements), un collectif d’une trentaine de barcelonais qui résiste à la spéculation immobilière et investit des immeubles inoccupés pour se loger gratuitement. Une vision des squats, bien éloignés de nos clichés, qui suscite une réflexion sur la question du logement et la réappropriation de l’espace public.
Christophe Coello est ce qu’on appelle un réalisateur engagé : les sept documentaires qui composent sa filmographie ont tous à voir, de près ou de loin, avec les résistances citoyennes, l’altermondialisme et le droit à vivre différemment. C’est en Amérique Latine que ce français d’origine hispanique a d’abord posé sa caméra : en 1996, Ecole en terre maya s’intéressait à la préservation des langues indiennes, de même qu’en 2000, Mari Chi Weu était consacré plus particulièrement à la minorité mapuche du Chili. Entre ces deux documentaires, c’est encore dans ce pays qu’il tourne en 1998 Chili, dans l’ombre du jaguar, qui évoque les ravages sociaux du soi-disant miracle économique auquel la politique de Pinochet avait conduit dans les années 70-80.
Le documentariste poursuit ensuite sa filmographie en France : Regards croisés sur l’école (2006) traite de la scolarisation des enfants gitans, et Bonjour, bonsoir (2007) est centré sur un quartier HLM de Perpignan. C’est toutefois sa collaboration avec Pierre Carles et Stéphane Goxe qui lui permet de dépasser la confidentialité des sujets précédents. En 2003, il coréalise en effet avec eux le polémique Attention danger travail, puis en 2007 Volem rien foutre al pais, second volet de ce diptyque. Ce dernier documentaire partait notamment en quête de modes de vie alternatifs et proposait des solutions souvent subversives : chômage chronique volontaire, vol d’aliments dans les magasins, « décrochage » des compteurs électriques ou encore occupation illégale de logements vides à Barcelone."
(Cinespagne, 2 novembre 2011).
Mêmes répressions en réponse aux indignations (DR).
Des collectifs hors-la-loi
Des collectifs hors-la-loi
par objection de conscience
face aux injustices banalisées...
LDH :
- "Jubilation de déjouer les plans de la société immobilière qui a entrepris de vider l’immeuble de ses habitants, jubilation de redonner vie à un bout de ville morte, jubilation de conquérir un toit au nez et à la barbe des promoteurs et au soulagement des derniers voisins. Nous sommes dans un quartier populaire de Barcelone en proie à la spéculation, mais la scène pourrait se dérouler aussi bien dans n’importe quelle grande ville d’Europe."
(17 octobre 2011).
LDH :
- "Jubilation de déjouer les plans de la société immobilière qui a entrepris de vider l’immeuble de ses habitants, jubilation de redonner vie à un bout de ville morte, jubilation de conquérir un toit au nez et à la barbe des promoteurs et au soulagement des derniers voisins. Nous sommes dans un quartier populaire de Barcelone en proie à la spéculation, mais la scène pourrait se dérouler aussi bien dans n’importe quelle grande ville d’Europe."
(17 octobre 2011).
Sophie Walon :
- "Ces squatteurs tentent de sensibiliser l'opinion en manifestant dans la rue, en collectant des informations sur les magouilles immobilières en cours, en organisant des opérations festives de déminage du béton armé, en s'introduisant chez les responsables de ces transformations urbaines qu'ils refusent ou encore en instaurant un dialogue avec leurs voisins comme dans cet échange improbable et pourtant fructueux qu'ils mènent avec des vieilles dames du quartier de la Barceloneta.
Engagés dans des luttes collectives en symbiose avec la population locale, ces jeunes se réapproprient des espaces de vie, réinventent le champ de l'action politique, questionnent la démocratie à travers des débats passionnés et réfléchis et des actions non-violentes, souvent pleines d'humour et de vitalité."
(Le Monde, 1 novembre 2011).
Xavier Leherpeur :
- "Opérations de récupération d'appartements vides, actions militantes et vie associative constituent le quotidien de ces exclus, étudiants fauchés ou retraités exsangues pour lesquels un toit est une question de survie. Un manifeste pugnace, joyeux et vindicatif, à l'image de ces empêcheurs de s'enrichir sur le dos des pauvres."
(Studio Ciné Live, 1 novembre 2011).
Cécile Mury :
- "Hors-la-loi si la loi est injuste : c'est tout un projet de société alternatif, autour de la gratuité et du partage, qui se dessine ici. Entre opérations coups de poing et débats idéologiques, le réalisateur, compagnon de route, dresse, à travers eux, le portrait d'une nouvelle génération de résistants : vivifiante bouffée de révolte, en ces temps d'asphyxie économique et sociale."
(Télérama).
Quand les forces de l'ordre font désordre... (DR).
Jean-Luc Porquet :
- "Il y en a qui craquent. Les plus sensibles, peut-être, les plus à fleur de peau. "Ils n'ont qu'à nous mettre dans un bateau et nous couler au large", dit cet homme en passe d'être expulsé par un promoteur. Et il nous tourne le dos : on ne le reverra plus. Ce sont cinq secondes bouleversantes. Les cinq seules secondes désespérées de "Squat", ce film résolument combatif, inventif, qui nous raconte comment un groupe d'activistes barcelonais lutte depuis des années contre les promoteurs immobiliers : dans cette ville, comme dans toutes les grandes cités du monde industrialisé, se livre en effet une incessante chasse aux pauvres, qu'il s'agit de virer des quartiers populaires du centre-ville. Cela afin, évidemment, de "revaloriser" ces espaces, de les "réhabiliter", de les "redynamiser", c'est-à-dire de les rentabiliser coûte que coûte, et, comme dit le sociologue Jean-Pierre Garnier, d'"appâter le gogo à carte gold par de l'"authentique" en trompe-l'oeil."
(Le Canard enchaîné, 2 novembre 2011)
Interview de deux acteurs du collectif :
- "Ce qui est frappant, c’est que les « grandes gueules » n’ont pas l’air d’écraser les plus timides, et que les hommes ne monopolisent pas la parole au détriment des femmes. Ce n’est pas si courant dans les collectifs.
Emma : Il se trouve qu’à Miles il y avait des filles au caractère bien trempé et avec une tchatche redoutable. C’est vrai que ça discutait bien. Mais on n’a jamais eu de vraie réflexion sur le sexisme, ni sur la manière de faire en sorte que chacun puisse prendre la parole. Je trouve qu’on n’a pas assez travaillé là-dessus. Dans d’autres squats, on affronte ces questions de façon plus consciente. Chez nous, il y avait quand même des garçons chargés en testostérone qui avaient tendance parfois à la ramener un peu trop fort.
Christophe : C’est vrai surtout pour les gars plus âgés qui ont vécu l’expérience des squats de la fin des années 1980, où les mecs formaient l’écrasante majorité. Cela étant, ce qui m’a intéressé dès le départ, justement, c’est le pourcentage élevé de filles dans le groupe.
Emma : C’est vrai, c’était plutôt exceptionnel.
Christophe : Les filles représentent la moitié du groupe, voire un peu plus. C’est un cas unique dans les annales des squatteurs de Barcelone (mis à part évidemment les squats féministes, occupés exclusivement par des filles). C’est aussi ce qui m’a donné envie de sortir la caméra, pour témoigner de cet aspect-là de l’expérience. Certaines filles avaient déjà de la bouteille sur le plan politique, elles savaient prendre la parole en public et ne se laissaient pas marcher sur les pieds. D’autres étaient plus timides, comme Emma, par exemple : au début, on n’entendait pratiquement jamais sa voix en réunion. Depuis, elle a pris de l’assurance. Ce qui ne veut pas dire que tout allait pour le mieux."
(Dossier de presse du film).
Interview de deux acteurs du collectif :
- "Ce qui est frappant, c’est que les « grandes gueules » n’ont pas l’air d’écraser les plus timides, et que les hommes ne monopolisent pas la parole au détriment des femmes. Ce n’est pas si courant dans les collectifs.
Emma : Il se trouve qu’à Miles il y avait des filles au caractère bien trempé et avec une tchatche redoutable. C’est vrai que ça discutait bien. Mais on n’a jamais eu de vraie réflexion sur le sexisme, ni sur la manière de faire en sorte que chacun puisse prendre la parole. Je trouve qu’on n’a pas assez travaillé là-dessus. Dans d’autres squats, on affronte ces questions de façon plus consciente. Chez nous, il y avait quand même des garçons chargés en testostérone qui avaient tendance parfois à la ramener un peu trop fort.
Christophe : C’est vrai surtout pour les gars plus âgés qui ont vécu l’expérience des squats de la fin des années 1980, où les mecs formaient l’écrasante majorité. Cela étant, ce qui m’a intéressé dès le départ, justement, c’est le pourcentage élevé de filles dans le groupe.
Emma : C’est vrai, c’était plutôt exceptionnel.
Christophe : Les filles représentent la moitié du groupe, voire un peu plus. C’est un cas unique dans les annales des squatteurs de Barcelone (mis à part évidemment les squats féministes, occupés exclusivement par des filles). C’est aussi ce qui m’a donné envie de sortir la caméra, pour témoigner de cet aspect-là de l’expérience. Certaines filles avaient déjà de la bouteille sur le plan politique, elles savaient prendre la parole en public et ne se laissaient pas marcher sur les pieds. D’autres étaient plus timides, comme Emma, par exemple : au début, on n’entendait pratiquement jamais sa voix en réunion. Depuis, elle a pris de l’assurance. Ce qui ne veut pas dire que tout allait pour le mieux."
(Dossier de presse du film).
Un neveu "indigné", étudiant(?), auto-stoppeur et squatteur à ses heures à Barcelone ou ailleurs (le réseau sur le net est énorme) loge pour l'année sous notre toit (plutôt confortable ;-)) et je me pose mille questions quant à son comportement... bouffée de révolte certes mais aussi vent de négativisme et de déconstruction absolue.
RépondreSupprimerJ'espère que ce film passera à Bruxelles.
@ MH
RépondreSupprimermes excuses, j'avais oublié de placer un lien avec le Festival des libertés à Bruxelles
omission réparée...
le film est donc programmé le Jeudi 17 à 21h
en vo st
au Théâtre National, salle J. Huisman
Merci pour cette info, JEA. Le film arrivera bien jusqu'ici...
RépondreSupprimer@ Danièle Duteil
RépondreSupprimerIl semble que le film ne soit à l'affiche que de 12 cinémas pour tout l'hexagone :
- Espace St-Michel à Paris
- Utopia à St-Ouen-l'Aumône
- Omnia à Rouen
- Kino Ciné à Villeneuve d'Ascq
- Lux à Caen
- Concorde à Nantes
- Utopia à Bordeaux
- Utopia à Toulouse
- Diagonal Capitole à Montpellier
- Utopia à Avignon
- La Bobine à Quimperlé
- Royal à Biarritz
Et encore (et encore) merci d'avoir attiré mon attention... sur un film dont je ne connaissais pas l'existence !
RépondreSupprimerIci les squatts sont très vite vidés et les murs, les fenêtres retirés pour qu'ils ne soient pas réoccupés. La guerilla s'est terriblement durcie depuis la chute du Mur. La police s'est réjouit dernièrement d'avoir mis la main sur un incendiaire de voitures qui avait 67 voitures incendiés à son actif mais une fois le gars sous les verrous le rythme des incendies de voiture n'a pas le moins du monde diminué.
RépondreSupprimerLes indignés ne peuvent pas camper devant le Reichstag mais l'église les ont autorisés à camper sur une esplanade d'église dans le centre de Berlin comme au temps du communisme quand l'église hébergeait les punks traqués par la police du peuple.
J'ai regardé si le film passait à Berlin mais il ne passe pas, bien sûr.
@ Otli
RépondreSupprimerce film est présente en version originale, sous-titrée en français et non en anglais, voilà qui vous met à l'abri des regards inquisiteurs de grincheux tristounets
@ chère Euterpe
RépondreSupprimerpour l'interview de deux "acteurs" de ce film, j'ai retenu à l'intention des féministes et de vous en particulier, le passage relatif aux prises de paroles masculines/féminines... un aspect parfois négligé des collectifs
En-dehors du sujet: comment vous contacter? Je voulais vous envoyer un commentaire (gentil) au-sujet d'un autre commentaire que vous avez laissé chez D. Hasselmann. Votre adresse e-mail de motsaique2etc. n'accepte pas mon mail...
RépondreSupprimerMerci
Natacha S.
@ Natacha S.
RépondreSupprimerperplexité
l'adresse telle que mise en lien dans les grains de sable vient d'être testée et fonctionne
MAIS avec motsaiques2etc
un S minuscule précède le 2
Emotion non contenue devant cette nouvelle forme de solidarité !
RépondreSupprimerLe droit à la nourriture et au logement ne doit pas être subordonné à la cupidité des nantis.
S'indigner ne suffit pas, il faut agir et de concert, ce film donne des pistes d'action et d'humanité, tandis que le pouvoir de l'agent s'affiche avec toujours plus d'arrogance !
Quand passe ce film en Belgique ?
@ Saravati
RépondreSupprimerje n'ai pas trouvé d'autre trace de projection que lors du prochain Festival des libertés à Bruxelles
ce film est annoncé en vo st
le Jeudi 17 à 21h
au Théâtre National, salle J. Huisman
J'aime beaucoup ton blog... Je m'y sens comme chez moi (sans mauvais jeu de mot). Il est si rare de reconnaitre ses idées et ses pôles d'intérêts, de ne pas se sentir seule avec ses idées... Je reviendrais souvent ! c'est un bol d'air, un moteur pour continuer à se battre !
RépondreSupprimer@ ROSE CAPUCINE
RépondreSupprimerCe blog manque un peu beaucoup de fées donnant vie à des lutins à partir par exemple de papiers mâchés...
Les mots d'ici ne dessinent pas de nombreuses clairières et ne proposent guère de plages.
Mais des commentaires et des venues comme la vôtre adoucissent le ciel...
Gardons notre libre arbitre : toujours temps de nous indigner ! Alors indignons-nous et luttons pour les différences quelles qu'elles soient !
RépondreSupprimerSylvia
@ Sylvia
RépondreSupprimerplutôt que de sombrer dans un affreux désenchantement...
Merci pour ce billet, j'apprends toujours lorsque je viens me promener chez toi!
RépondreSupprimerDommage ce film n'est visiblement pas programmé dans ma ville...
Je te souhaite un très beau dimanche
@ Kenza
RépondreSupprimermême si la Loire a plus d'un tour dans son lit-sac, hélas, pas un cinéma à son horizon pour programmer ce Coello-ci...
Merci à vous d'avoir relayé l'info sur votre sympathique blog!!
RépondreSupprimerVoici la suite des dates de projections en France:
http://www.squat-lefilm.com/spip.php?rubrique5
N'hésitez pas à en faire la demande auprès du programmateur de votre ville (je pense à Kenza),
ou même auprès de la distribution du film >parasite.distribution[at]gmail.com
N'hésitez pas non plus à soutenir le film et surtout le travail de CP-Productions :-))
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