(Ph. JEA/DR).
La nuit tenait la route
à coup de cafés de plus en plus
noirs
tout ça pour retrouver
tout ça pour retrouver
une impasse
au fin fond de laquelle
même un oiseau ayant abusé
de gros rouge qui tache les brumes
ne penserait jamais qu'à déchanter
la terre a tellement peur
la terre a tellement peur
des heures que sa peau en crevasse
à la surface des lassitudes
des nuages épongent les traces
de nos dépassés déchiffrés et
des futurs défrichés
nos mémoires plurielles et dépavées
s’écriront seulement après
que toutes les barricades des devoirs
aient été renversées
comme des encriers
que toutes les barricades des devoirs
aient été renversées
comme des encriers
aux quatre coins
de notre planète faisant sa ronde
ces panneaux dans lesquels
ne pas tomber : pièges
poisons et chasses privées
de notre planète faisant sa ronde
ces panneaux dans lesquels
ne pas tomber : pièges
poisons et chasses privées
aux enfants plus attirés
par les secrets à l'abandon
par les secrets à l'abandon
que par les jardins publics
dans une autre vie
la mort était grossiste
en fruits de mer périmée
elle reste une cleptomane quinteuse
et incorrigible
la mort était grossiste
en fruits de mer périmée
elle reste une cleptomane quinteuse
et incorrigible
dont le grenier ressemble
à une brocante fichtrement
foutraque
Distillation clandestine d'eau de survie (Ph. JEA/DR).
NB
En vous priant d'excuser les décalages horaires entre un monde qui tourne mal et celui qui vous tourne le dos...
Quatre lignes dans le Libé du 13 juin (Rubrique "les gens"), entre la mort du peintre Bernhard Heisig et Dave opéré du coeur :
- "L'auteur de chansons Claude Léveillée est mort à 78 ans. Figure marquante de l'émergence de la culture québécoise dans les années 60, il avait écrit pour Edith Piaf Boulevard du crime, Ouragan, la Voix et les Vieux Pianos."
Il était aussi l'auteur-compositeur-interprète de Frédéric, sur l'un des premiers 45t que je me sois offert au début des années 60 :
- "On n'était pas des poètes, ni curés, ni malins..."
foutraque
NB
En vous priant d'excuser les décalages horaires entre un monde qui tourne mal et celui qui vous tourne le dos...
Quatre lignes dans le Libé du 13 juin (Rubrique "les gens"), entre la mort du peintre Bernhard Heisig et Dave opéré du coeur :
- "L'auteur de chansons Claude Léveillée est mort à 78 ans. Figure marquante de l'émergence de la culture québécoise dans les années 60, il avait écrit pour Edith Piaf Boulevard du crime, Ouragan, la Voix et les Vieux Pianos."
Il était aussi l'auteur-compositeur-interprète de Frédéric, sur l'un des premiers 45t que je me sois offert au début des années 60 :
- "On n'était pas des poètes, ni curés, ni malins..."
.
fascinante tête en ouverture, et le reste est à l'avenant
RépondreSupprimer... Ne pas se laisser débroussée par la voleuse, attendre longtemps très longtemps, il doit bien y avoir des façons de la duper ! :*
RépondreSupprimer"Sans oublier les copains du quartier aujourd'hui dispersés - aux quatre vents" : quel bonheur de réentendre cette chanson si souvent chantée !
RépondreSupprimerRetrouver «Frédéric»,comme cela, au détour d'un clic, quelle émotion. Merci!
RépondreSupprimer@ brigetoun, LH, Tania, Natacha S.
RépondreSupprimerYou T a lamentablement retiré le contenu de la vidéo placée ici : un enregistrement à la naissance de "Frédéric"...
d'où cette version moins spontanée mais néanmoins bien émouvante
Arrrh j'ai, quand je glane chez vous, cette impression de trésor ! J'adore !
RépondreSupprimer@ Isabelle C.
RépondreSupprimerPeut-être parce que j'aimerais naviguer encore d'île en île...