MO(T)SAIQUES 2

"Et vers midi
Des gens se réjouiront d'être réunis là
Qui ne se seront jamais connus et qui ne savent
Les uns des autres que ceci : qu'il faudra s'habiller
Comme pour une fête et aller dans la nuit ..."

Milosz

lundi 12 août 2013

P. 256. "Jour de fête" dans sa version originale et restaurée...


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La version restaurée d'un film phénix...

La guerre était repartie sans avoir trop pesé sur un village comme celui-là. Mais cette France rescapée, celle que chantait avec tendresse Charles Trenet, était attendue au tournant suivant de l'histoire. Elle en sortit totalement dissoute, juste bonne à alimenter des collections de cartes postales et à susciter l'ouverture de musées nostalgiques. Heureusement, un cinéma en garda des traces, des éclats, des preuves...

Tati n'avait pas d'argent mais croyait au 7e art. Par sa grâce, des villageois comptèrent parmi les meilleurs des acteurs d'un monde en voie de disparition, au centre même de la France. Sur 365 jours, l'un au moins devint celui de la Fête. Une Fête de 1947 qui dure toujours, dont le temps n'est point parvenu à éteindre les feux malgré les rouleaux-compresseurs de l'américanisation puis de la mondialisation. Des générations se succèdent qui, avec ravissement, se passent au moins ce témoin : Jour de fête !!!

Jacques Tati

- "J’offre au spectateur un univers connu de tous et son plaisir est, je crois, de se reconnaître, de reconnaître tous les personnages de mes films..."

Synopsis

- "Dans un petit village du centre de la France, c’est jour de fête : les forains s’installent sur la place avec leurs roulottes, leur manège et leur cinéma ambulant. Les villageois découvrent alors un documentaire sur les prouesses de la poste en Amérique. François le facteur, impressionné par ce film, décide de se lancer à son tour dans une tournée "à l’américaine"…

france inter

- "C'est à Sainte-Sévère-sur-Indre que Jacques Tati a posé ses caméras en 1947 pour le tournage de Jour de fête. Un choix qui ne doit rien au hasard, puisque c'est dans une ferme des environ qu'il s'était réfugié en 1943.
Le film raconte les tribulations de François le facteur, un personnage que Tati avait créé quelques mois plus tôt pour le court métrage L'école des facteurs."

Jérôme Deschamps, neveu de Tati

- "Le rêve de Tati, avec ce film, était de faire que le village dont il parle soit un peu triste au début, et donc en noir et blanc, puis que la fête foraine amène progressivement la couleur. Il a tenté de le réaliser mais n’a pas pu le faire. Il a filmé avec deux caméras, une noir et blanc et une couleur, mais le rendu couleur était trois fois moins bien que le noir et blanc. Tati n’a pas lâché totalement son rêve, puisqu’en 1964, il s’est saisi du négatif de cette version de 1949 et il a mis des taches de couleur ici et là. Grâce à la restauration des laboratoires italiens de la cinémathèque de Bologne, on peut revoir enfin ce chef-d’œuvre de Jacques Tati dans les conditions de 1949."
(Le Soir, 31 juillet 2013).



(Mont. JEA/DR).

Keaton : "Tati a commencé là où nous nous sommes arrêtés."

Christophe Carrière

- "A l'époque du tournage, en 1947, il n'y a guère d'argent à investir dans le cinéma, a fortiori quand il s'agit du premier film d'un artiste connu dans le music-hall mais pas du grand public. Tati, né en 1907 de parents encadreurs cossus, rejoint l'entreprise familiale, avant de se découvrir des talents de pantomime lors de troisièmes mi-temps de rugby du Racing Club de France, dont il est un joueur actif. De petites représentations en modestes spectacles, il se retrouve à un gala prestigieux où l'écrivain Colette, bluffée par son talent, écrit: "Dorénavant, on ne pourra plus se passer de cet étonnant artiste qui vient d'inventer quelque chose." Et quoi, s'il vous plaît ? "Comment en raconter le plus en en montrant le moins", explique Jérôme Deschamps. D'aucuns diront que ce postulat était l'apanage des classiques du muet, rappelons les mots de Buster Keaton lui-même après avoir vu Jour de fête : "[Tati] a commencé là où nous nous sommes arrêtés."
(L’Express, 25 juillet 2013).

Estelle Bayon

- "On se souvient que la couleur pénétrait Follainville avec l’arrivée des forains, son manège, ses chevaux de bois, ses baraques. Elle venait barioler les tons beiges de ce petit village du centre de la France le temps d’un Jour de fête. Quarante ans après la réalisation du premier long-métrage de Jacques Tati sortait une version artisanale restituant ses coloris perdus. Aujourd’hui, c’est la version originale en noir et blanc qui ressort sur nos écrans grâce à la restauration initiée par Les Films de Mon Oncle. Où l’on (re)découvre que les éclats comme la patine nostalgique sont d’abord l’œuvre du rythme aussi tendre que vivace de ce poème visuel."
(Critikat, 23 juillet 2013).



Tati donnant alors envie de prénommer son fils : "François"... (DR).

Michèle Levieux

- "La silhouette du facteur de Jacques Tati, zigzaguant à bicyclette, sur les petites routes du centre de la France, a impressionné notre inconscient collectif. François, comme plus tard Monsieur Hulot, fait - définitivement - partie de notre patrimoine. Il est donc très important qu’après de nombreux avatars – tourné en pellicule Thomsoncolor impossible à développer, puis coloré au pochoir, avant de connaître une version couleur, Jour de fête retrouve son aspect d’origine : un très beau noir et blanc et une bande-son au mixage sophistiqué."
(L’Humanité, 24 juillet 2013).

Jean-Baptiste Morain

- "A revoir Jour de fête, on mesure à quel point la France a pu changer en un peu plus de soixante ans : on y croise encore des dames en costume traditionnel dans les rues d’un village plein de poussière. C’est déjà pour Tati – qui est un artiste de music-hall, un mime, un instinctif – le sujet peut-être inconscient (peu importe) de son oeuvre à venir (Mon oncle, Playtime, Trafic) : le passage d’une civilisation à une autre.
Tous les gags, tout le récit, tournent autour du conflit qui se joue dans les êtres : comment s’adapter à un monde qu’on voit filer devant soi ? Comment le rattraper, le wagon de la modernité, quand on n’a qu’un vieux vélo qui couine ? Déplacé, bousculé, inadapté, François le facteur à moustache (puis Monsieur Hulot dans les films suivants) devient dès la sortie du film (après un étrange prix du scénario à la Mostra de Venise) un personnage populaire auprès du public, en qui chacun peut reconnaître ses propres tiraillements drolatiques."
(lesinRocKs, 23 juillet 2013).

Nicolas Crousse

- "Pour son premier long-métrage, réalisé en 1949, Jacques Tati est touché par la grâce. Et impose d’emblée, sous les traits maladroits et élastiques du candide facteur, son génie comique, empruntant tout à la fois au sport, au cirque, au mime voire à la bande dessinée. A l’instar de Buster Keaton, de Groucho Marx ou de Charles Chaplin, Tati c’est une signature burlesque inimitable : qui passe par un corps et une grande carcasse, souple et dégingandée, qui plie, qui s’allonge, qui se cogne. Mais qui passe aussi par le verbe. Car Hulot ne parle pas, il baragouine, grogne ou murmure.
La version restaurée qui ressort, dans un noir et blanc sublime, renforce le caractère classique de ce petit film fauché qui n’a pas pris une seule ride. Et qui rappelle, avec une irrésistible humilité, que le bonheur est dans le pré, au bistrot ou à vélo. Et que rien ne sert de courir, n’en déplaise aux Américains."
(Le Soir, 31 juillet 2013).



(DR)

Thomas Baurez

- "Avec Jour de fête se dessine tout le génie comique de Tati (Mon oncle, Playtime...), véritable homme-orchestre au même titre que Chaplin, Keaton ou Max Linder. On est toujours surpris à la vision de cette comédie burlesque de la force athlétique de Tati, dont le corps est le véritable vecteur de l'action. En facteur intrépide, le cinéaste-interprète file à la vitesse de l'éclair avec sa bicyclette, flirtant constamment avec la catastrophe. Cette liberté teintée d'insouciance donne à Jour de fête un souffle dévastateur et le film est d'une drôlerie incomparable !"
(Studio Cine Live, 23 juillet 2013).

Paris Mômes

- "Jour de fête, premier film de Jacques Tati, invente une mécanique du rire dont le monde entier, Américains en tête, s’inspirera. Un juste retour des choses : François, le facteur, change sa tournée après avoir vu un film sur les postiers d’outre-Atlantique. Située en un jour, au cœur d’un village en ébullition, la comédie est sonore, avec des gags qui chatouillent autant les oreilles que les mirettes. Là où le film gagne en ampleur, c’est qu’au-delà de la rigolade et de la poésie, Tati se moque d’une modernité envahissante, vénérée par des consommateurs soumis. D’une acuité imparable."
(24 juillet 2013).

Utopia

- "Il y a des bonheurs de cinéma que l'on n'a pas le droit de garder pour soi, c'est comme ça. Il y a de ces films, pas si nombreux, qui, à condition qu'on les découvre au cinéma, dans le noir, sur grand écran, entouré de la foule frémissante, vous prennent fermement par la main et ne vous oublient plus jamais. Et c'est sans doute au nom de cette simple évidence que, périodiquement, dans une version ou une autre, une qu'on croyait perdue, une qu'on a nettoyée, une qui a l'imprimatur de tel ou tel indépassable spécialiste, une qui-serait-la-vraie-seule-vraie, inlassablement, Jour de fête revient sur les écrans. L'occasion, cette fois-ci, c'est donc la restauration, le nettoyage, le peaufinage de cette version originelle ou originale, comme on voudra, dans son splendide noir et blanc - et qui pour être numériques, n'en ont pas moins demandé de minutieuses attentions de la part de tous ces gens qui savent redonner amoureusement vie aux merveilles un tantinet fanées. L'occasion, c'est que les cinéma restent généralement ouverts l'été ; l'occasion, c'est que la grande méchante crise ne nous privera pas d'une petite douceur ; l'occasion c'est… mais au fait, a-t-on tellement besoin de justification ?
Retrouvailles, découverte, partage, donc, c'est selon. Mais à l'arrivée, immanquablement, pour tous, un pur instant de bonheur. Parents, faites partager à vos enfants ce bonheur-là. Enfants, rouvrez les yeux de vos parents sur ce trésor-là. Tati devrait être remboursé par la Sécurité Sociale. Tati, c’est ce que le cinéma comique français nous a offert de plus beau…"



Deux sites vous attendent :

La Maison de "Jour de Fête" : cliquer ICI
- "retrace l'aventure du film "Jour de Fête", la rencontre entre Jacques Tati et les habitants de Sainte-Sévère-sur-Indre."

Tativille : cliquer ICI
Site officiel de Jacques Tati, avec notamment « Les Films de mon Oncle » fondés en 2000 par Macha Makeïeff avec Sophie Tatischeff et Jérôme Dechamps
- "pour se consacrer au rayonnement de l’œuvre de Jacques Tati et à la restauration de son œuvre."


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33 commentaires:

  1. une tendresse pour ce film, peut être plus que les autres, les suivants, quoique...

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    1. ah, "Mon Oncle" !!!
      ed-wood-net :
      - "Mon Oncle est peut-être le film le plus triste de Tati (un comble pour une comédie), c'est aussi une des plus grandes œuvres (tout support confondu) sur le temps qui passe. Le temps qui passe et qui détruit les époques (nostalgie mais sans amertume, Tati constate, c'est tout), le temps qui fait vieillir (les scènes avec la jeune fille devant la maison de Tati font partie de ces plus beaux moments de magie cinématographique), le temps qui file toujours trop vite..."

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    2. lien vers "Mon Oncle" :
      http://www.youtube.com/watch?v=Y354ovuHTkQ

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  2. Jour de fête des couleurs : quelles affiches éclatantes !

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    1. à l'exception d'une affiche qui figurera sur la prochaine page du blog (sauf accident technique) : Tati en héros de film d'horreur, assez incroyable (et incompréhensible)...

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  3. Ah Jean-Émile, c'est du bonheur que vous nous apportez avec Tati. J'aime beaucoup votre introduction.

    Tati mérite le grand-écran, mais si je peux trouver Jour de Fête et Mon oncle en DVD, vous me donnez de folles envies de bonheur et d'intelligence.

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    1. il semble que cette nouvelle version réhabilitant l'originale, tourne actuellement dans 32 cinémas se répartissant entre :
      Aix-en-Provence, Amiens, Angers, Bordeaux, Brest, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Le Havre, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Paris et Tours...

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  4. Le talent que tu as, JEA, d'aller chercher dans le passé des choses justes et de nous les rappeler. Merci. Il ne convient pas d'oublier cet inoubliable Jour de Fête pour un pur bonheur.

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    1. je n'ai guère de mérite quand ce passé est resté un peu de mon présent...

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  5. Jamais vu ce "Jour de fête", un manque à combler dès que possible donc...."partager le bonheur" quoi de plus tentant?
    Peut-être une raison de tous les revoir ses films, poco a poco.
    Bonne journée JEA, merci.

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    1. et parmi les films de Tati, formidablement d'actualité : "Les vacances de Monsieur Hulot"...

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  6. Je ne me souviens pas d'avoir vu Jour de fête, mais j'ai vu plusieurs films de Jacques Tati, et chose étrange, il me semblait qu'ils faisaient partie d'une même histoire, celle des "petites choses" de la France profonde, celle de Tati avec sa silhouette brinquebalante et ses mimes jamais démodés. Aujourd'hui avec les grandes productions et la pléthore des effets spéciaux et du cinéma qui soi-disant dénonce les injustices, les films de Tati sont une respiration qui fait du bien.

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    1. Tati est un poète en vingt-quatre images/seconde, ou pour l'écrire un peu moins platement, il suffit à sa poésie de vingt-quatre images pour imprégner chaque seconde et la rendre unique, incomparable
      personnellement, je marque une reconnaissance à Tati
      parce que sa résistance pacifiste face aux modes (y compris de vie) n'a rien de réactionnaire
      ce cinéaste aurait pu jouer au passéiste enfonçant son art dans les ornières creusées par les marchands des temples aux salles obscures, au contraire, il donna au cinéma "des semelles vent"...

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  7. Remarque très juste de Keaton. D'ailleurs il y a quelques similitudes entre le Mecano de la Générale et les Vacances par exemple. Je reverrais bien Jour de Fête.

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    1. pour une version intégrale du "Mecano..." :

      http://www.youtube.com/watch?v=fAMK4tWeluw

      et puis bonne nouvelle, selon Première, le film est projeté à Toulouse !!!

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  8. A transmettre à la nouvelle génération...
    Thibaut a déjà vu "Mon Oncle" à 6 ans...

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    1. grâce à toi, les initiales de Thibaut composent la moitié du nom de Tati...

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  9. Réponses
    1. un classique qui brise la glace, empêchant de congeler le passé...

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  10. Il me reste à espérer qu'il arrivera dans ma ville (Rouen) un peu plus tard. Avec 11 salles "art et essai" ça devrait être possible.

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    1. enfer et putréfaction !
      au lieu de s'allonger grâce à un accueil enthousiaste, la liste des cinés fond lamentablement au soleil
      se limitant à partir de demain aux seules les villes suivantes : Lyon, Toulouse, Lille, Le Havre, Aix-en-Provence, Metz et Besançon...

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  11. Je suis passée au cinéma cet après-midi et j'ai la confirmation qu'il va passer mi-septembre, ouf !

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    1. sincèrement heureux que votre optimisme finisse par la promesse d'au moins un Jour de fête à Rouen, vers la mi-septembre...

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  12. Numériser les films est certainement une très bonne chose.
    La restauration est parfois délicate, vu hier soir «Les parapluies...», déçu par le parti pris des couleurs, pastel à l'extrême.
    Mais toute une tripotée de connaisseurs a dû avaliser, alors ce que j'en pense, finalement... :))
    En tous cas quels témoins !

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    1. le problème avec Jour de fête, repose sans doute sur le choix à la fois contraint et audacieux de Tati : tourner avec deux caméras, l'une en noir et blanc, l'autre en couleurs
      puis dès les premiers montages, de déplorer les insuffisances de la seconde en comparaison avec la première, avec en conséquence une forme que le cinéaste estime ne pas être à la hauteur du fond
      d'où les deux tentatives précédentes et dites "artisanales" (style... pochoir) pour approcher le plus respectueusement possible du projet initial de Tati
      au troisième essai, la fidélité d'une bande de fidèles - à commencer par Sophie - s'appuyant sur les progrès en restauration (autant se venger de la technique) donne enfin des apaisements à l'esprit de Tati...

      NB : si vous le permettez, je partage votre déception en ouvrant les mêmes Parapluies, il serait passionnant d'entendre Agnès Varda

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  13. Le plaisir de revoir un grand classique dans une version proche de l'original!Toujours étonnant de se retrouver en décalage avec cette époque, à tous les niveaux.

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    1. une goutte de Pierre Dac pour ne pas tomber dans la nostalgie ?
      - "La belle époque, c'est maintenant : une époque où la moindre des choses vaut beaucoup d'argent et où beaucoup d'argent ne vaut pas grand chose..."

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  14. Je n'ai vu que les délicieuses vacances de Monsieur Hulot, à boire sans modération... alors encore un verre de fête ? Volontiers cher JEA ! Merci pour l'info.

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    1. la bande annonce de ces vacances (en version restaurée, of course) :

      http://www.youtube.com/watch?v=DUWHZYMhDS4

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    2. Je suis né en 1925 ! Bien sùr que j'ai vu, à l'époque, Jour de fête, les vacances etc.. Il était en avance sur son temps, en créant ce nouveau style, et, comme celui qui dit la vérité, on ne l'a pas...exécuté, mais on ne l'a pas cru, ni compris ! C'était une sorte de précurseur ! Même un curseur !! C'était un élan pour d'autres !

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    3. merci pour votre témoignage
      Tati, perfectionniste équilibriste, inventeur libérateur...

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  15. Merci pour ce billet qui a fait tilt!

    Dès que je peux jouer autre chose que les courants d'air, je me précipite à l'Utopia!
    Merci, merci...

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  16. C'est fait et c'est 1H 27 de rire jusque dans la perfection du moindre détail!

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Les commentaires sont modérés dans la mesure où les spams ne sont pas vraiment les bienvenus (ils ne prennent pas de vacances)