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"Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies."
Montaigne
Stéphane Hessel, première page :
- "Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers: pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l'égard des immigrés..."
Dernière page :
- "Notre colère contre l’injustice est intacte.
Non, cette menace n’a pas totalement disparu. Aussi, appelons-nous toujours à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous."
(Indigène Ed. ; Coll. Ceux qui marchent contre le vent).
Interview sur France 24 des éditeurs :
Jean-Pierre Barou :
- "L’idée du livre est née d’un discours que Stéphane Hessel avait improvisé en mai 2009 sur le plateau des Glières, en Haute-Savoie, haut lieu de Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, lors d’un rassemblement de l’association "Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui". C’est d’ailleurs notre auteur Bastien Cazals (auteur de "Je suis prof et je désobéis") qui nous en avait informés. L’idée est venue d’amplifier ce discours de Stéphane Hessel. Nous avons fait un travail d’interview, et au bout de trois ou quatre entretiens, nous lui avons soumis un texte, pour la plupart inédit. Il a apporté des corrections de sa propre main."
Sylvie Crossman :
- "Notre collection "Ceux qui marchent contre le vent" propose des textes courts, toujours à trois euros, rédigés par des gens qui ont des idées et du vécu. En février prochain, nous allons publier le texte d’une jeune femme, Brigitte Brami, qui a trouvé en prison plus d’humanité que dans le reste de la société. »
(30 décembre 2010).
Stéphane Hessel aux Glières, mai 2009 (DR).
Telle est donc la genèse d'Indignez-vous !.
En mars 1944, la Milice de l'Etat français ainsi que des occupants allemands donnent l'assaut au plateau des Glières. S'y trouvent retranchés des résistants FTP, de l'AS ainsi que des Républicains espagnols. Bilan humain : 120 maquisards et 20 civils perdent la vie dans des combats aux forces disproportionnées.
En mai 2009, Nicolas Sarkozy se rend en ce lieu de mémoire. Même si en France, la majorité des journalistes écrase, la conduite du Président ne passe pas inaperçue. Elle interpelle et navre profondément.
Article X :
- "Nicolas Sarkozy se laisse aller. Regarde à peine les deux républicains espagnols venus risquer leur peau plus de soixante ans plus tôt pour cette France qu’il est censé incarner, tout juste capable de leur dire : « Très heureux. C’est formidable ! Et en plus, moi je défends les Espagnols. » Rictus amusé, il enchaîne : « Mais les Italiens sont pas mal non plus… Maintenant que je suis marié à une Italienne, hein… ».
Sourire crispé, il observe un jeune militaire : « Il est beau, ce chasseur alpin ! Vous savez que j’ai été jeune, moi aussi ? »
Les anciens résistants ne disent mot, un gradé de l’armée français tente de ramener le chef d’État à un peu de dignité. « Nous nous sommes refusés à laisser des résistants qui étaient tombés dans une embuscade enterrés dans une fosse commune. Nous les avons ramenés ici dignement », explique t-il, très vite interrompu par un président qui ne feint même pas de se sentir concerné. Qui tend le doigt pour montrer une cascade sur les hauteurs. Qui rigole sur l’habit rose d’une membre de l’assistance. Et qui tourne les talons en assénant : « Ben oui, faut bien s’amuser un peu… ».
Le 17 mai 2009, un rassemblement républicain tente de rendre aux morts des Glières un autre hommage que celui futile d'un Président récupérateur. De grandes figures de la résistance sont présentes. Dont Raymond Aubrac et Stéphane Hessel. Gilles Perret y tourne des séquences de son film "Walter, Retour en Résistance" (lire Mo(t)saïques P. 184).
Stéphane Hessel prononce quelques mots. Personne n'y reste indifférent. Sans pathos ni effets de manche, celui qui gagna Londres dans la clandestinité, fut parachuté sur la France occupée, connut l'arrestation, la déportation à Buchenwald puis à Dora, rappelle le programme notamment social du CNR pour une France libérée. Puis le démantèlement de ce programme avec un Nicolas Sarkozy comme démolisseur émérite.
Le discours n'est pas écrit. Les éditeurs d'Indigène en demandent néanmoins une version publiable. Ce seront les 14 pages d'"Indignez-vous !"
"Indignez-vous !" a rencontré, depuis novembre dernier, un lectorat plus qu'inattendu. Des centaines de milliers de plaquettes vendues à 3 Euros par une maison d'édition se résumant à deux permaments.
Stéphane Hessel n'a souhaité aucun droit d'auteur. Indigène Ed. est sorti presque malgré lui de la confidentialité et du militantisme marginalisé.
Alors se lèvent les orages rageurs. S'en donnent à coeur joie les tempêtes et les pesticides. Les donneurs de leçons perfides et les foudres de la plume assassine, frappent à qui mieux mieux.
Sur la forme, la minceur de la plaquette et son prix modique entraînent moultes sarcasmes. Il est donc reproché à la retranscription du discours des Glières de se limiter à 14 pages, de ne pas avoir l'envergure d'un Ancien ou d'un Nouveau Testament, ni du Capital, ni des 35 volumes de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, pas plus que des 27 volumes des Hommes de Bonne Volonté ou encore des Pensées...
Sur le fond, le style est mis au pilon. Les idées sont piétinées. Et les deux pages sur le conflit israélo-palestinien ajoutent du napalm sur le feu des bûchers.
Stéphane Hessel a lancé un avion en papier dans le ciel trop plombé d'une France pourchassant officiellement les Roms et placée sous l'égide d'un Président caractériel se vantant de ne pas avoir augmenté le SMIG depuis 2007, avec un Ministre de l'Intérieur collectionnant les comparutions devant les tribunaux... Il semble que des milliers de lecteurs lèvent les yeux vers cet avion-là et en libèrent à leur tour pour que la voûte céleste retrouve des couleurs, des profondeurs, des courants d'airs, des étoiles filantes...
C'est peu. C'est beaucoup.
Que les quelques lignes de Stéphane Hessel soient discutables, contestables, insatisfaisantes : à chacun(e) sa lecture. Mais ouvrir la chasse à l'auteur comme certaines meutes s'y emploient actuellement, c'est effarant de haine. Une haine en béton armé. Une inquisition qui voue aux enfers des bibliothèques les quelques pages d'"Indignez-vous !"
Voici quelques documents, des archives pour une future étude sur un succès d'édition inattendu mais entraînant une avalanche stupéfiante de médiocrités, de méchancetés conscientes, de cruautés raffinées ou non...
(Graph. JEA).
Eric Aeschimann, Libération :
« De la Vieille Dame indigne, nouvelle de Bertolt Brecht, nous voilà passés au «vieux monsieur indigné». (20 décembre 2010).
Michel Alba, commentaire sur le site de Mediapart :
« … Le programme politique vide de Stéphane Hessel dans son livre, qui est tout de même une chose effarante ! et qui en dit long sur la misère politique de notre époque quand on compare la vacuité de son contenu à son succès en librairie. Un grand mouvement d'espoir populaire auquel on ne propose que du vide et un slogan creux. C'est tragique. C'est affreux. C'est honteux. »
(14 janvier 2011).
Franck Allusio, président des jeunes actifs de l’UMP, Le Monde :
« Cet appel est en effet inquiétant car il reprend les vieilles ficelles des populistes et des démagogues : désigner des coupables à la vindicte populaire, comparer l'incomparable, dresser un tableau apocalyptique de la situation mais sans faire le moindre début d'une proposition sérieuse pour changer les choses. Car, si certains hommes de gauche, tel Manuel Vals, découvrent les vertus du réalisme tant en matière économique qu'en matière d'ordre public, d'autres, comme Stéphane Hessel, se complaisent dans la mise en accusation et finissent par se situer entre le "qu'ils s'en aillent tous" de Jean-Lus Mélenchon et le "tous pourris" de Jean-Marie Le Pen. Et l'enfer étant pavé de bonnes intentions, on se rend compte que l'évangile selon Hessel, credo des bobos, finit par ressembler aux diatribes de ceux contre lesquels il s'est toujours battu. On sait pourtant depuis Pascal que qui veut faire l'ange fait la bête... »
(13 janvier 2011).
Anyhow, blog In Business :
« Je lis (et je relis pour être sûr que j’ai bien lu) un texte d’une infinie platitude. Le style est décourageant de banalité. Le ‘petit livre rouge’ de Mao, par comparaison, c’était rock and roll !
… Pour lui clouer le bec, j’ai convoqué Friedrich Nietzsche qui, fort à propos, disait : «Nul ne ment autant qu’un homme indigné».
(4 janvier 2011).
Claude Askolovitch, le Journal du Dimanche :
« Un prophète est né à la gauche française, désormais confite en indignation, révérant Stéphane Hessel et brandissant son livre tel un passeport best-seller pour le monde nouveau. Et cet engouement en dit long sur l’épuisement intellectuel des gauches, au bout du bout de leur histoire délavée…
C’est le droit de Hessel de ressasser des simplismes. C’est le paradoxe des médias progressistes de ne pas s’y arrêter. C’est le problème du peuple de gauche de faire un triomphe à ce brouet, achetant une posture régressive au lieu d’appréhender le chaos contemporain. La gauche n’est pas la recherche d’un gourou chenu, et l’indignation n’est pas la politique.»
(1 janvier 2011).
Pierre Assouline, sur son blog :
« Quand on pense que ceux qui l'achètent par dizaines pour l'offrir autour d'eux y voient un programme d'action, une philosophie morale, un bréviaire, on est consterné tant le contenu manque de contenu, ce qui ne lui est guère reproché en raison de son statut d'icône.
Mais la démonstration est si faible et la plume si incertaine que l'appel n'a pas la puissance d'un pamphlet. Qui pourrait décemment s'opposer à un texte dégoulinant de bons sentiments, aux grands principes, aux grands idéaux et aux grandes idées qui y sont énoncées ? »
(4 janvier 2011).
Bardamor, sur le blog de la république des livres :
« La vieille ganache gaulliste Hessel… »
(8 janvier 2011).
Maxime Bellec, Marianne2 :
« Livre indigent qui n'offre qu'un balbutiement borgne et manichéen d'indignation : un faible diagnostic sans ordonnance. »
(9 janvier 2011).
Bertrand, sur le blog Solko :
"Oxymore de salopard qui ne sait même pas de quoi il parle sans doute, lui qui ne s'est jamais insurgé et joue au belliqueux.
Que son torchon soit un succès de librairie n'est pas étonnant : les librairies sont de plus en plus des poubelles de mercerie."
(19 janvier 2011).
Philippe Bilger, blog Marianne :
« Stéphane Hessel est un humain dont une certaine idéologie a besoin : elle le sort quand il convient et il fait mouche, il fait passer, sous la rose, les épines injustes et partiales… Celui qui formule l'injonction d'avoir à nous « indigner » s'acoquine avec la dérision contente d'elle et le progressisme superficiel et mondain… Résister ? Mais à quoi ? S'indigner ? Au contraire, ne pas s'indigner toujours, pour n'importe quoi. Ne vous indignez pas ! »
(5 janvier 2011).
Boddisatva, sur le site de Mediapart :
« Stéphane Hessel est un phénomène marketing ridicule. »
(15 janvier 2011).
Causeur, sur son blog :
« Je dis bien spectacle, car s’agit-il d’autre chose que d’une habile mise en scène de lui-même par un vieillard dont toutes les apparitions publiques révèlent l’immense plaisir narcissique d’avoir acquis le statut d’icône nationale ? »
(5 janvier 2011).
Pierre Antoine Delhommais, Le Monde :
« Ce qui est légèrement indigne, quand on a corédigé la Déclaration universelle des droits de l'homme, c'est d'être plus ému par la remise en question des acquis sociaux des Français que par le spectacle de Chinois venant, émerveillés, visiter la tour Eiffel ou déguster nos spécialités culinaires. Et eux, en plus, ont le champagne gai. » (8 janvier 2011).
Etienne, commentaire sur Libération :
« "Indignez-vous!" semble s'exclamer M. Hessel au milieu du repas du réveillon de l'ambassadeur...il ne lui reste alors plus qu'à quitter la table dans une atmosphère pesante, un ange passe, puis les conversations reprennent et l'on passe aux desserts. »
(31 décembre 2010).
François Fillon, cérémonie de vœux de la Presse : « J'ai vu qu'un débat s'était noué autour de l'indignation. Rien ne serait en effet moins français que l'apathie et l'indifférence. Mais l'indignation pour l'indignation n'est pas un mode de pensée… Peut-on espérer que la difficile tâche d’agir pour la France ne soit pas étouffée par le penchant bien plus facile de tout contester ? C’est en tout cas le voeu que je formule pour notre démocratie.» (10 janvier 2011).
Anne Fulda, Le Figaro :
« C'est une espèce de nouveau Petit Livre rouge. Le libelle dans le vent qu'il était de bon ton d'offrir à Noël. Un cadeau donnant bonne conscience à celui qui l'offre et celui qui le reçoit. »
Portrait de Stéphane Hessel en couverture de ses souvenirs : "Danse avec le siècle" (Seuil).
Jean Karim, commentaire sur Libération :
« J'avais entendu ce vieux monsieur sénile radoter sur France-Culture il y a quelques années en me demandant si le prestige de quelques années passées en détention dans les camps étaient une raison suffisante pour en faire cette sorte de maître à penser qui tenait des discours d'enfants gâté sur la société et ce qui ne va pas selon lui. Un ancien diplomate dont la candeur, pour quelqu'un de son âge, est plutôt agaçante, il parle comme un bourgeois qui se serait pris de pitié pour le peuple dont il ignore tout. »
(1 janvier 2011).
Mourad Kiddo, sur le blog causeur :
« Stéphane Hessel invente l’Holocauste low-cost. Indignez-vous, qu’il disait.»
(9 janvier 2011).
Dominique Laget, sur le blog la république des livres :
« Le texte lui même fait 13 pages, ce qui en fait un des livres les plus onéreux de l’histoire, c’est là son seul mérite. »
(8 janvier 2011).
Eric Le Boucher, Slate.fr :
« Stéphane Hessel s’attaque à des moulins à vents… L’indignation, si elle s’accroche à un passé à bout de souffle, devient indigne. »
(30 décembre 2010).
Elisabeth Lévy, France2 (La semaine critique) :
« Stéphane Hessel nous explique qu'il a eu une vie merveilleuse, parce qu'à vingt ans, il a rencontré un sujet d'indignation, et ça, c'est précieux. Moi, j'aurais préféré qu'il ait une vie de merde, excusez-moi ! »
(7 janvier 2011).
Eric Loret, Libération :
« Stéphane Hessel est vieux, donc sage, vous ne voudriez tout de même pas lui faire de la peine en lui désobéissant, non ? En plus, il a une statue du commandeur dans sa manche, au long nez, casquée d’un chapeau étoilé : «De Londres où j’avais rejoint le général de Gaulle en mars 1941…» Critiquer le gouvernement actuel et sa politique sans se faire taxer d’antisarkozysme primaire, ce n’est pas facile. Avoir de l’expérience, la Résistance et De Gaulle de son côté est un plus, comme dirait mon voisin. Hessel gueule donc pour «une société dont nous soyions [sic] fiers… » (11 novembre 2010).
Violaine de Montclos, Le Point :
« Son Indignez-vous - best-seller -, ce sont quelques feuillets vite écrits, vite lus et vite oubliés, qui, signés par un autre, n'auraient suscité que ricanements ou indifférence. »
(5 janvier 2011).
Pierre Marcelle, Libération :
« Radios et télés se sont saisies de Stéphane Hessel pour le figer dans son statut et sa statue de père Noël des bonnes consciences, en Tirésias des plateaux. »
(7 décembre 2010).
Richard Prasquier, Président du CRIF
"L’homme est apparemment devenu une icône. Cela lui permet de raconter des inepties avec l’autorité nouvelle d’un oracle dont la promotion publicitaire a été soigneusement organisée."
(25 novembre 2010).
Romain Pigenel, Marianne2 :
« Et si le succès d’« Indignez-vous ! » avait d’abord été dû au fait que sous des dehors flatteusement radicaux, il ne remettait réellement rien de fondamental en cause, et brossait l’indignation consensuelle dans le sens du poil ? »
(4 janvier 2011).
Promazine, commentaire sur le blog causeur :
« Papy Hessel est-il un saint laïc ou un pervers pépère qui se vautre dans la bien pensance ? En tant que méchante quasi officielle j’aurai tendance à pencher pour la deuxième interprétation. »
(10 janvier 2011).
Le regard des mannequins, blog :
« L'opuscule de Stéphane Hessel nous pollue avec ses vœux pieux »
(3 janvier 2011).
Luc Rozenzweig, sur le blog causeur :
« S’agit-il d’autre chose que d’une habile mise en scène de lui-même par un vieillard dont toutes les apparitions publiques révèlent l’immense plaisir narcissique d’avoir acquis le statut d’icône nationale ?...
Hessel, c’est l’axe du bien à lui tout seul : toute sa vie, il a eu tout juste, a toujours été du bon côté, ne s’est jamais compromis avec les salauds, s’est toujours arrangé pour que sa biographie ne puisse être autre chose qu’une hagiographie. L’achat de son livre par les gens ordinaires relève de la croyance magique que sa lecture pourrait faire de vous un homme ou une femme meilleur(e), réveiller le Hessel qui sommeille en chacun d’entre nous. »
(5 janvier 2011).
Pierre André Taguieff, directeur de recherches au CNRS, sur Facebook :
« Quand un serpent venimeux est doté de bonne conscience, comme le nommé Hessel, il est compréhensible qu'on ait envie de lui écraser la tête…
Un soir au fond du Sahel,
un serpent piqua le vieil Hessel,
que croyez-vous qu'il arriva,
ce fut le serpent qui creva.»
Le même, sur Radio J :
"Stéphane Hessel a bien été déporté politique - triangle rouge - à Buchenwald et à Dora, sa maîtrise de la langue allemande lui a permis (comme il le dit lui-même dans ses mémoires), d'obtenir rapidement un emploi au sein de la hiérarchie au service des gardes-chiourmes du camp et il n'a partagé en aucune manière le sort des détenus juifs - triangle jaune - voués quant à eux à des tâches exténuantes jusqu'à leur extermination. Donc quand on le présente comme un rescapé de la Shoah c'est une imposture…
Son identité juive inexistante, il l’utilise quand ça lui sert pour légitimer ses appels à la haine contre Israël."
(20 octobre 2010).
Phil34, commentaire sur Libération : « L'enfer est pavé de bonnes intentions et ces "indignés" sont un danger pour notre pays.»
(2 janvier 2011).
Eric Zemmour, RTL
«Papi Hessel, oui oui de la résistance… Propagande stalinienne… Comme le disait De Gaulle [à propos de Pétain], l’âge est un naufrage. »
(3 janvier 2011).
Enfin bien avant cette page, l'arbre à palabres de zoé lucider, a lui aussi connu un concours de lancer de noix de coco sur la cible Stéphane Hessel. Lire : ICI.
Halte au feu. Les poubelles débordent. Et pendant ce temps-là, un Le Pen sur le départ, persiste, signe et fait un pied de nez à l'antisémitisme, le vrai !
Stéphane Hessel, dialogue avec des lecteurs du Monde :
"- François B. : Que répondez-vous aux personnes indignées par votre succès ?
- Je les comprends. C'est en effet excessif. Mais je n'y peux rien, j'essaie de rester modeste, je ne me considère ni comme un sage ni comme une icône, mais seulement comme un vieux monsieur qui a derrière lui une longue expérience des développements de l'histoire moderne."
(19 janvier 2010).
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