MO(T)SAIQUES 2

"Et vers midi
Des gens se réjouiront d'être réunis là
Qui ne se seront jamais connus et qui ne savent
Les uns des autres que ceci : qu'il faudra s'habiller
Comme pour une fête et aller dans la nuit ..."

Milosz

jeudi 26 janvier 2012

P. 112. L'éternité et un jour pour (re)voir les films de Theo Angelopoulos

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"L'éternité et un jour", 1998 (DR).

Theo Angelopoulos :

- "Peut-être que c’est triste, mais mon ancêtre Aristote disait que la mélancolie est la source de la création."

Nul n'avait filmé comme lui et personne ne pensera même à l'imiter.
Son cinéma était solaire dans la mesure où il cultivait aussi les ombres. 
Il avait beaucoup de courages et c'était bien plus que la rage qui le rendait fertile comme un torrent de pellicules, ce cinéma que des prêtres promettaient aux enfers, que des polices politiques rêvaient de piétiner et pour lequel des juges auraient volontiers inventé la peine de vitriolage...
La Grèce était son studio de tournage et tous les Grecs (masc. gram.) au moins ses figurants si pas ses acteurs. Mais une Grèce redevenant un berceau de la culture et des personnages échappant aux carcans de leur âge et de leur temps. Un univers où la poésie pouvait entrer en politique et la politique ne pas empoisonner la poésie. Des histoires pour adultes pas sages, quand les échecs, les désillusions, les utopies défaites composent un fleuve ne trouvant même pas son océan. Et puis, mais encore, un cinéma de la renaissance des paysages et de la reconnaissance des silences...

Angelopoulos renversé par une moto ! On croirait un remake soft de Z. Mais ce n'était pas et ce ne sera jamais une statue. 

Plus il nous a offert de souvenirs et moins nous risquons d'oublier.
Ces jours prochains, il va pleuvoir des nécrologies noires. Et des filmographies vont être réchauffées dans les micro-ondes des médias.
En hommage, voici à l'affiche du ciné rural de ce blog, quelques séquences des six premiers longs métrages d'Angelopoulos, ceux qui seront sans doute le moins évoqués dans le brouhaha actuel...


Αυτό είναι μόνο μια "αντίο"

1970 : "La reconstitution - Αναπαράσταση".

Synopsis :
- "Avec la complicité de son amant, une femme assassine son mari de retour au foyer après une longue absence. Soupçonnés, les criminels finissent par avouer. Un juge procède à la reconstitution du meurtre. Y assistent des journalistes et Theo Angelopoulos qui prépare un film sur ce sujet. Le film s’inspire d’un fait divers sur lequel Angelopoulos a brodé un canevas de film policier qu’il désamorce aussitôt pour s’intéresser au traitement du fait divers."

Premiere.fr :
- "Salué par la critique internationale, La Reconstitution pose les bases de l'œuvre à venir d'Angelopoulos. A partir d'un fait-divers, l'assassinat d'un émigré grec à son retour d'Allemagne par sa femme et l'amant de cette dernière, le jeune cinéaste se livre à une véritable enquête sociologique, déjà très empreinte de formalisme."

"La reconstitution".

1972 : "Jours de 36 - Μέρες του ’36".

Synopsis :
- "Mai 1936. Alors que la Grèce est bouleversée par de nombreux attentats politiques, un député est retenu en otage par un jeune prisonnier, Sofianos, indicateur de police, accusé du crime d'un syndicaliste."

Art et « poïèsis » :
- "Angelopoulos s’intéresse aux origines de la dictature, au moment du basculement (la séquence où les prisonniers ont un sursaut de liberté, en tapant leur timbale contre les barreaux des fenêtres, semant une totale confusion dans le personnel de la prison obligé de faire appel aux militaires, représente à elle seule, magistralement, ce basculement). Tourné sous le régime des colonels, le film ne fait pas explicitement référence au pouvoir en place, mais c’est l’atmosphère du film, faite d’oppression, de non-dits, de violence sourde, de murmures et de chuchotements, qui évoque sans confusion possible l’étranglement d’un pays par la dictature.
(2 juin 2011).

"Jours de 36".

1975 :  "Le Voyage des comédiens - Ο Θίασος".

Synopsis :
- "Au début du film, à l'automne 1952, neuf hommes et femmes arrivent dans une petite gare du Péloponnèse. Près de quatre heures de projection plus tard, et treize ans plus tôt, les comédiens, plus jeunes et plus nombreux, apparaissent tout aussi fatigués, dans la même gare. Entre ce point d'arrivée et ce point de départ, le film s'articule sur trois plans : la représentation fragmentaire et sans cesse interrompue d'un drame pastoral, la vie d'une troupe de comédiens dont les aventures individuelles et collectives recoupent le mythe des Atrides et enfin l'histoire de la Grèce, de la dictature de Métaxas à l'arrivée au pouvoir du maréchal Papagos, en passant par l'occupation nazie et la guerre."

Larousse :
- "Le Voyage des comédiens est à la fois une des œuvres marquantes du cinéma des années 1970, le film qui a définitivement établi Theo Angelopoulos comme l'un des grands réalisateurs de son temps, et une fresque épique exemplaire, aboutissement des recherches esthétiques jointes à une interrogation politique qui ont caractérisé toute une tendance du cinéma contemporain éprise de modernité.
Angelopoulos n'a pas caché ses admirations de cinéphile – Antonioni, Jancsó, Oshima – et son style – mise en scène frontale, utilisation systématique du plan-séquence, espace off – en témoigne, mais l'œuvre n'en est pas moins unique dans sa volonté totalisante qui mêle le passé et le présent, l'imaginaire et le réel, le fantasme et le politique."

"Le voyage des comédiens". 

1977 : "Les Chasseurs - Οι Κυνηγοί".

Synopsis :
- "Au cours d'une partie de chasse, un couple de grands bourgeois grecs retrouve dans la neige le cadavre d'un maquisard révolutionnaire de la guerre civile. Groupés autour du cadavre, les chasseurs et leurs femmes se remémorent peu à peu les évènements politiques de ces trente dernières années."

Jacques Mandelbaum :
- "Tout l'arsenal poétique d'Angelopoulous se précise ici. Le refus de l'héroïsation, la parcimonie du dialogue, le goût de l'épure et de la distanciation, de l'ellipse et de l'allégorie. S'il fallait retenir un mot-clé, ce serait celui de voyage."
(Le Monde, 26 janvier 2012).

"Les chasseurs".

1980 : "Alexandre le Grand - Ο Μεγαλέξανδρος".

Synopsis :
- "Au début du XXème siècle, en Grèce. Un bandit de grands chemins, Alexandre, devient le héros du peuple pour avoir su répondre à ses besoins de justice et de vérité. Mais il se prend au sérieux, recherche la déification, et trouve les bons moyens pour y parvenir. Il abandonne ainsi ses projets initiaux et devient un tyran. Contesté, puis répudié, le despote est éliminé par le peuple."

Cinémathèque française :
- "Alexandre le Grand (1981) est une réflexion sur l'idéologie, s'appuyant sur le portrait d'un brigand grec dont le destin de héros populaire puis de tyran n'est pas sans rappeler celui de Staline."
(Fiche personnalité).

Parole citoyenne :
- «On est arrivé à la fin du siècle avec un goût amer», regrette le cinéaste. «Un siècle qui a pourtant commencé avec quelques promesses». En 1980, Angelopoulos tourne Alexandre le Grand, réflexion sur le pouvoir à travers le destin d'un libérateur devenu tyran."

"Alexandre le Grand". 

1984 : "Voyage à Cythère - Ταξίδι στα Κύθηρα".

Synopsis :
- "Après trente-deux ans d'exil en URSS, un émigré communiste rentre au pays et découvre une Grèce différente. Spyros retrouve son village, sa femme, sa maison et ses anciens amis, mais le temps a passé et a balayé les idées. Étranger dans son propre pays, il sera refoulé sur un radeau dans les eaux internationales."

Sylvie Rollet :
- "A l'instar des grandes œuvres poétiques ou romanesques de ce siècle qui mêlent prose et poésie, réflexion historique et remémoration, c'est une véritable poétique de la mémoire qu'élabore, de film en film, le cinéaste grec. Voyage à Cythère (1984), film charnière dans l'œuvre du cinéaste, oppose ainsi à l'amnésie collective de la Grèce moderne un récit dont la construction élabore une " histoire des vaincus de l'Histoire ". S'y révèle la dynamique propre au cinéma d'Angelopoulos qui allie tradition populaire et tradition savante, en agglomérant tous les matériaux de l'hellénisme, de l'épopée homérique à la poésie de Seféris ou de Baudelaire, des mythes antiques aux chansons démotiques et au rébétiko."
(La poétique de la mémoire d’Angelopoulos, L’Harmattan, 2003, 373 p.)

"Voyage à Cythère".

Deux pages du blog Mo(t)saïques proposaient ces films de Theo Angelopoulos :

- P. 40, "Le pas suspendu de la cigogne", cliquer : ICI.

- P. 83. "L'apiculteur", cliquer : ICI.

Pour se rendre en Avignon sur le blog de brigetoun rendant un bel hommage au cinéaste, cliquer : ICI.

Et lire l'In memoriam choisi par l'Astragale de Cassiopée, cliquer : ICI.


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32 commentaires:

  1. merci pour cette rétrospective en images, on ne reconnaît pas assez les grands hommes de leur vivant... hélas

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  2. On aura peut-être droit maintenant à une rétrospective Angelopoulos à la Cinémathèque ou à Beaubourg...

    Moto, il y a comme du grec dans ce mot.

    Merci pour l'hommage ici (et là-bas).

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  3. merci de la mention, mais ici c'est un vrai hommage (et avec des bandes) - beau

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  4. Merci à vous deux pour cette rétrospective et ces très beaux et complémentaires hommages.

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  5. Vous avez. comme toujours réalisé un magnifique travail... titanesque!
    Grand merci, l'ensemble (je reviendrai visionner les vidéos) est comme une mer qui nous unit tous.

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  6. un hommage en image , on peut espérer revoir un ou deux de ses films à la télévision entre deux séries américaines peut être
    des films magnifiques qu'on ne peut jamais oublier et la musique toujours si présente

    merci de cette collecte qui permet de se dire : ah celui là il faut que je le revois

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  7. @ MARIE

    et c'est fou, à peine le cercueil incinéré ou mis en terre, les contempteurs (masc. gram.) les plus fanatiques deviennent des agitateurs d'encensoirs...

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  8. @ Dominique Hasselmann

    j'ai parcouru peu de pays mais le peu du peu de la Grèce que j'aie découvert en voiture m'a laissé un souvenir halluciné
    à en garder les mains prises de tremblements bien des heures après avoir quitté le volant
    brûler les feux, circuler sur les trottoirs, ignorer les stops et les priorités, user plus du klaxon que du frein, rouler à tombeaux largement ouverts
    de plus, les rues du Pirée sont farfelues, surencombrées

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  9. @ brigetoun

    pas vous, pas moi, nous n'allons pas porter sur le front de nos blogs des étiquettes "vrai hommage" ou "moins vrai..."
    nous sommes sincères, ni plus, ni moins

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  10. @ jeandler

    avec l'espoir que brigetoun s'arrêtera à votre commentaire

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  11. @ Colo

    j'ai été très déçu en revenant sur l'ancien blog Mo(t)saïques
    persuadé d'y avoir proposé plusieurs pages sur le cinéma d'Angelopoulos mais aussi sur les bandes originales de ses films
    d'où cette page, bricolée dans un semblant d'urgence
    mais MARIE a raison : on ne dit pas assez aux vivants (masc. gram.) combien et pourquoi ils sont estimés

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  12. @ Dominique

    avec cette remarque qui ne s'adresse en aucun cas à vous, mais reste générale
    je n'aime pas la tv quand elle nous restitue de grands films sous forme de têtes de jivaros
    la dimension des écrans, l'atmosphère des salles de cinéma, les émotions certes personnelles mais dans un contexte collectif, les sons qui rebondissent sur les murs... la tv nous en prive, pardon pour cette banalité
    j'ai gardé la nostalgie d'une mince responsabilité : celle de mon ciné-club de village, avec les projections quasi toujours à guichet fermé, avec des films projetés seulement en version 16mm mais alors que les tv des maisons ou appartements privés étaient délaissées ces soirs-là pour rendre grâce au cinéma d'être le 7e art...

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  13. Oui tu dis vrai
    enfin je partage ton avis
    Le tv... je regarde rarement, parfois des documentaires
    mais le cinéma me transporte chaque dans un autre monde
    (je choisis juste l'heure, sinon bruits de paquets de chips et autre pop corn... a-t-on besoin de manger quand on va au ciné?
    J'ai la chance d'habiter près d'un des derniers ciné de quartier... ce sont les meilleurs

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  14. ASSOCIATION FRANCE-GRÈCE-AQUITAINE




    CONFÉRENCE du SAMEDI 10 DECEMBRE 2011



    Par Monsieur Jean TUCOO-CHALA


    AU LYCÉE CONDORCET à BORDEAUX
    87/89, rue Condorcet
    Quartier Grand-Parc


    à 14 H 30



    Réflexions autour du film "VOYAGE A CYTHERE"
    de Théo ANGELOPOULOS (1984)






    Nous sommes ravis de vous y convier : en cas d'impossibilité ou de retard, merci de prévenir votre secrétaire,

    (Un co voiturage est possible sur demande)

    A bientôt,

    Le secrétariat,


    Il y avait eu avant "le voyage des comédiens" et "l éternité et un jour"
    il suffisait d"avoir eu la chance à 12ans de rencontrer un Professeur de grec
    nous étions bien une trentaine ou plus pour approcher Anguelopoulos, encore de ce monde-certains connaissaient mais d'autres pas .
    Aucune subvention pour notre association qu'une somme modique -la liberté.et le désir..cela vous paraît peut-être un peu naîf mais malgré la tristesse , je suis assez fière de dire que nous étions peu à peu suivis et que nous allons continuer ...
    j'étais certaine de trouver ici des sentiments sincères .Bonne soirée . je me permettrai de vous prévenir quand le billet de mon professeur sera sur l'Astragale

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  15. Merci pour ce bel hommage sous forme d'une passionnante rétrospective.

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  16. merci pour ce riche billet. je connais très mal l'oeuvre de T. Angelopoulos et grace à toi, je m'approche un peu et je découvre à travers ces extraits une vitalité merveilleuse, tant ombre que lumière.

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  17. @ Coumarine

    pour saluer ton ciné de quartier
    Trenet :
    - "Mon vieux ciné blotti sous les branches,
    Mon vieux cinéma muet aux drames silencieux,
    Sais-tu combien, j'aimais, le dimanche,
    Retrouver tes fantômes vivants à mes yeux,
    Films de terreur d'épisodes et de transes,
    Pearl White sautant, la folle, d'un cheval sur un train ?
    Qu'il faisait bleu à l'ombre des vacances,
    Qu'il faisait bon rêver dans mon vieux ciné..."

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  18. @ kara

    le ciné-club auquel il est fait allusion dans la réponse à Dominique
    était abrité dans des locaux scolaires
    ce qui l'ouvrait aussi bien aux élèves qu'aux habitants des environs...

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  19. @ Danièle Duteil

    pour des raisons d'espace et de temps
    cette page est limitée aux 6 premiers longs métrages de fiction
    mais 7 autres ont suivi...
    A la question : "Pourquoi filmez-vous ?"
    Angelopoulos répondait invariablement : "Pour ne pas mourir".

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    1. C'est là tout le sens de la vie.

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    2. mais il y a au moins un motard qui aurait pu ne pas se croire obligé d'entrer dans le cinéma avec son engin...

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  20. @ delamaingauche

    un peu plus d'une heure de l'éternité et un jour (c'est complètement surréaliste à écrire !) :
    http://www.youtube.com/watch?v=QLGPY5lBLuA

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  21. J'ai honte de le dire, je n'ai jamais vu aucun film de ce réalisateur engagé.
    Dans ma petite ville, même le cinéma "art et essai" reste frileux ...

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  22. @ saravati

    nulle honte mais une histoire de générations
    les films les plus connus d'Angelopoulos se situent sur une ligne du temps entre 1984 et 1998
    un seul exemple, qui pense encore à Sarajevo ville martyr ?
    donc à un film comme «Le Regard d’Ulysse» (1995)

    http://www.youtube.com/watch?v=siw-1YQPvDQ&feature=results_video&playnext=1&list=PL337774A3B329181B

    seuls des ciné-clubs ou des rétrospectives peuvent proposer des suites
    (mais j'oublie les DVD et autres trucs domestiques pour lesquels je suis nul)

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  23. L'éternité et un jour... comme Mille et une nuits ?

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  24. @ Tania

    et 20.000 lieues sous les mers...

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  25. Bien sûr, JEA, je suis ravi que cet entretien de Th. Angelopoulos soit lu par d'autres .... Je dois confesser que je connais très mal son oeuvre, mais que la présence de certains commentaires m'a incité à chercher quelque chose d'intéressant à transmettre.

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  26. @ Jean-ollivier

    pour apprécier votre "In memoriam Theo Angelopoulos", passer par le lien placé sous votre prénom composé ou celui (le lien) concluant cette page du blog Mo(t)saïques 2...

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  27. merci, je vais essayer de trouver Alexandre.
    Je ne connais pas du tout, les extraits sont impressionnants... je suis curieuse!

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  28. @ aléna

    sur YT, à l'exception de celui figurant sur cette page,je n'ai déniché aucun autre extrait de l'Alexandre rendu Grand par Angelopoulos
    pour m'en excuser, voici Eleni Karaindrou jouant au piano près le mer en pensant à l'éternité plus un jour :
    - http://www.youtube.com/watch?v=yBxvQLModJY&feature=related

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  29. J'ai regardé "L'Eternité et Un jour" que j'avais enregistré sur Arte, film mélancolique et merveilleux. Merci pour la référence du thème musical que je cherchais en vain et que j'ai trouvée ci-dessus.

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  30. @ Tania

    On imaginait que les chaînes de télévision allaient programmer Angelopoulos pour honorer son départ. Mais seule Arte modifia ses grilles pour cette "Eternité..." La bande originale est déchirante...

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