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Le public a rarement la patience d'attendre les 400 coups avant que ne se lèvent les rideaux de la vie (Ph. JEA/DR).
Ce matin, le vent tape sur les branches d’un arbre qui se rongeait les ongles.
Au couchant de la vie, nous ne manquons pas d’allumeurs de douleurs.
Pour ne pas perdre toute la mémoire, on casse parfois la noix d’un souvenir mais elle est sidéralement vide.
La nuit passe sa main sur le front froid d’une impasse et n’en croit pas la couleur de ses yeux.
Se prenant pour un vieux prof, le soleil corrige à l’encre rouge la pâle copie de l’horizon.
Ayant perdu son dentier, la tristesse ne sait plus que mordre la poussière.
Qu’il soit des villes ou des champs, le racisme ne rêve que d’étrangler l’étrangeté.
Vous reprendrez bien une larme blanche avant de découper les étoiles dans la nuit ?
Au cimetière, que de tombes comme autant de pertes de mémoire.
XXe : siècle des génocides. XXIe : celui des climaticides ?
Les fanatiques de la sinistrose s’opposent aux mariages gays.
L’automne s’était couché avec une crinière chamarrée. Le lendemain à l’aurore, il se réveille en sueur, avec des cheveux plus blancs tu meurs.
Au point d’interrogation du jour.
Le ciel s’est coupé en se rasant ce matin…
Un peintre du dimanche se résout à manger toutes ses croûtes.
Le Musée du Chaos a les gardiens qu’il mérite : sans but !
Avez-vous déjà écouté un pavé ? Lui peut témoigner des mystères des barricades.
François Couperin - Scott Ross au clavecin.
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et les vies vieilles ou jeunes s'enfoncent vers le tournant de l'hiver
RépondreSupprimerÔ merveille ! Quel beau clavecin ! Il permet de méditer sur ce soleil qui corrige à l'encre rouge la pâle copie de l'horizon......
RépondreSupprimerSi on me prend par les sentiments avec Guignol en tête .......
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les marionnettes en haut du post (cela me rappelle de beaux souvenirs, et en particulier le spectacle de Guignol).
RépondreSupprimerCe matin, du soleil au ras des trottoirs. Le vent prodigue y a posé tout l'or des gingkos bilobas.
RépondreSupprimerClarté du clavecin... les marionnettistes s'épuisent,les marionnettes se lassent, tout cela est réglé comme sur du papier musique.
RépondreSupprimerAinsi donc les peintres du lundi se résolvent à manger leurs croûtes; pour affronter le froid mais aussi "pour mieux vous voir mes enfants" et pour mieux découper les étoiles de vos nuits.
Bonjour l'hiver !
Merci pour le sourire.
RépondreSupprimerLe son du clavecin qui presque éclipse celui des pavés trop peu lancés.
RépondreSupprimerVous prendrez bien une tasse de vin? Ah ces guignols, magnifiques, toujours.
vent et soleil, ciel inspiré, chaque phrase comme une image.
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