Cioran : "Lorsqu'on abuse de la tristesse, d'homme on se retrouve poète."
Pour débuter la sixième cure
s’asseoir au bord d’un paysage vide
refuser de choisir entre midi et minuit
et ne pas confondre les sens uniques
avec des sorties de secours
se révolter
quand la plupart des pouparts
rongent la lune jusqu’à l’os
assèchent les sources solubles et
encerclent le passé avec leurs barbelés
apaiser la tristesse systématique
des prairies imprévisibles
aggraver les histoires de cœur
gravées sur des bancs publics
et par solidarité trembler avec les silences
qui regrettera le nacre du printemps ?
qui détournera les tirs sauvages
de plans sur la comète ?
qui sèmera à la folie
des herbes érudites ?
les passants perdent leur mémoire
goutte à goutte
l’horizon cherche le dernier des mots justes
les nuages ont trop de plomb dans l’aile mais
le musée des illusions recrute des guides...
.
Entre midi et minuit, votre poésie, celle de la révolte et de la vie, de la fleur et de la solidarité.
RépondreSupprimerEt toutes ces voiles...un vent doux et constant vous/ nous porte, s’écartent les nuages.
un nuage se surpasse
Supprimeren chaise roulante
ferme et beau poème...
RépondreSupprimeret belle conclusion, faute de mieux, que le musée des illusions
en Avignon : le festival des illusions... avec votre blog comme guide
Supprimervoyage en bouteille? Poème de révolte? Gardons mémoire!
RépondreSupprimerles nuages lèvent le poing très loin
Supprimeret ressortent leurs mythiques drapeaux noirs
leurs chiffons autrefois rouges
pour manifester sur les grèves d'un fleuve complice...
les chiffons autrefois rouges, je risque de les voir sortis : nous partons demain pour la Grèce nous avons entendu leurs manifs au premier mai il y a quelques temps. Enfin, c'est un peu théorique parce qu'on se passerait des grèves pendant les vacances
Supprimerflash back avant que ne décolle votre avion : octobre 1974, les colonels viennent enfin de battre en retraite, premier concert de la liberté avec Theodorakis et Maria Farantouri :
Supprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=NLgerQJo7zM
Goutte à goutte
RépondreSupprimermétronome implacable
glace déformante
ou ...
miroitement du rêve
couleurs fugaces
cris des enfants
...
un instant
immobile
Cioran :
Supprimer- "Chacun expie son premier instant..."
NB : Christophe, cette citation fut une première fois proposée en réponse à ton commentaire. Puis disparition. Bizarre !!! Ces joyeux drilles de blogspot avaient déplacés ma réponse pour l'interner dans... les spams.
sANS paRTICULE mEsURABLE
SupprimerSPéciAle Ment...
SupprimerBon courage JEA
RépondreSupprimerJe pense à vous.
Malgré les éléments force 6 et le gros temps, je vous souhaite l'embellie, la fleur au fusil, celui qui sert à dégommer les nuages.
Ah! Il valait mieux avoir l'opéra de Gluck en point de mire et surfer sur la musique.
Donnez des nouvelles de temps en temps.
promis, même si les nouvelles ne le sont pas vraiment...
SupprimerC'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau
RépondreSupprimerHissez haut Santiano
Dix-huit noeuds quatre cents tonneaux
Je suis fier d'y être matelot
(...)
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hissez haut, Santiano !
Sur la mer qui fait le gros dos,
Nous irons jusqu'à San Francisco !
autre trois mâts : la Cauhtémoc, toutes voiles enceintes du vent, les cales gorgées de tonneaux de bordeaux, obligeant même les ponts à se lever pour le saluer et dont Maïté/Aliénor a surpris l'évasion vers le large si grand :
Supprimerhttp://www.eclats-de-mots.fr/2013/07/03/la-fete-du-fleuve-et-le-depart-du-cauhtemoc-fin/
Merci pour le lien, JEA.
SupprimerMerci pour tout.
Alors comment trouver une issue de secours avec tous ces sens uniques ? suivre le guide ?...
RépondreSupprimerpar exemple grâce à un tapis volant, garanti non polluant, ami des oiseaux migrateurs, ne fondant pas au soleil...
SupprimerCe bateau élégant trace sa voie sur une mer couleur d'espérance et ses multiples voiles se gonflent de courage. Etre homme avant d'être poète !
RépondreSupprimerévidemment, en reprenant la citation de Cioran, je lis "homme" au sens d'espèce humaine et non de "vir" excluant machistement les femmes...
SupprimerC'est bien ce que j'avais compris et par solidarité, je tremble avec les silences et les bruits...
Supprimertriste et beau, que dire de plus ? Je m'en vais aller suivre le guide.
RépondreSupprimerAmos Oz :
Supprimer- "La souffrance est une île de certitude dans un océan d'incertitude..."
Un navire n'est que s'il vogue vers. Vers où n'intéresse que ses passagers. Vogue, Jean-Emile, vogue et vogue. C'est tout.
RépondreSupprimervogue à l'âme...
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