La colonie d'Izieu et la plaque rappelant ses origines (Mont. et graph. JEA/DR).
Jonathan Klein :
- "Devant les sympathisants du FN réunis, dimanche 11 septembre, à Nice, l'avocat Gilbert Collard, président du comité de soutien à Marine Le Pen, s'est présenté comme "l'avocat des enfants d'Izieu" au procès de Klaus Barbie (1). Il a dit se rappeler "du petit André, parti pour les camps de la mort en chantant 'Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine'". Et d'ajouter : "C'est depuis cela que je ne supporte plus que l'on siffle la Marseillaise et quand on se torche avec le drapeau français, j'ai l'impression qu'on essuie les larmes de ce gosse avec de la merde !"
Or, "il n'y avait aucun André parmi les 44 enfants", affirme Geneviève Erramuzpé, la directrice de la Maison d'Izieu (2).
"Lorsque la rafle a eu lieu, les enfants pleuraient dans le camion qui les emmenait, raconte Alain Jakubowicz, président de la LICRA et avocat des victimes au procès. Les moniteurs pour les rassurer les ont fait chanter 'Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine'".
Voilà pour les faits ; pour la méthode, Alain Jakubowicz la déplore : "Il part de quelque chose qui est vrai et construit une histoire qui est fausse. Au niveau déontologique, c'est scandaleux et ignominieux de faire ça. Ensuite, instrumentaliser les enfants d'Izieu au service de la campagne de Madame Le Pen, c'est à vomir !"
(Le Monde, 13 septembre 2011).
- "L'écourtement de la mémoire, c'est la mort".
(Ph. d'enfants d'Izieu / DR).
Ils étaient 44 enfants innocents,
respecter leur mémoire
c'est aussi la protéger
d'une récupération par le FN !!!
Rapport (in extenso) du chef d'escadron de gendarmerie Lanaud :
- "Le 6 à Izieu, quatre personnes dirigeantes et trente-deux jeunes de la colonie d'enfants réfugiés ont été arrêtés par les troupes d'opérations. Motif : la plupart des enfants seraient de confession juive."
René Wucher, rescapé de la rafle d'Izieu :
- "Les camions sont arrivés; nous étions au premier étage. il y a eu un grand remue-ménage. On nous a fait monter dans ces camions. Celui où j'étais, est tombé en panne devant la pâtisserie du village. Des gens alors m'ont reconnu, ont crié qu'ils me connaissaient, que je n'étais pas juif. C'est comme ça qu'on ma fait finalement descendre, que je me suis retrouvé dans l'arrière-boutique. Quand j'en suis sorti, plus tard, il n'y avait plus personne."
(Retraité RATP).
Léa Feldblum, monitrice à la colonie d'Izieu :
- "Je les aimais beaucoup, les plus petits ont pleuré, les autres ont chanté {"Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine"}. Là-bas, on les a tous brûlés. Moi, je ne sais pas pourquoi ils m'ont poussée de l'autre côté. Il y avait là Mengele et le chef du camp lui-même. On m'a dit d'avancer et je me suis retrouvée en quarantaine."
(24 ans en 1944).
Sabina Zlatin veut sauver les enfants raflés :
- "Je me suis rendue à Vichy, revêtue de mon uniforme d'infirmière militaire dela Croix-Rouge. J'ai demandé à l'Hôtel du Parc à voir un fonctionnaire. Je lui ai raconté la tragédie qui venait de se passer à Izieu et je lui ai dit :
"Pouvez-vous faire quelque chose pour ces enfants ?"
Il est sorti alors de la pièce et quand il est revenu, ce fut pour me dire :
"Qu'avez-vous donc à vous occuper de ces sales youpins ?"
(...)
{A la Milice, chez Darnand} Je n'avais pas peur. De quoi aurais-je pu avoir peur au point où nous en étions ? Celui qui m'a reçue, m'a crié cette fois, à peine avais-je fini de lui expliquer de quoi il s'agissait :
"Sortez d'ici immédiatement ou je vous fais arrêter."
(Polonaise immigrée en France, naturalisée en 1937. Directrice de la colonie d'Izieu. A Montpellier au moment de la rafle).
Sabina Szlatin à Me Vergès, défenseur de Barbie :
- "Barbie a toujours dit pour sa défense qu'il s'occupait uniquement des résistants, des maquisards. Alors je voudrais demander les quarante-quatre enfants d'Izieu, c'était quoi ? Qu'est-ce qu'ils étaient donc ? Des terroristes ? Des résistants ? Non, c'était tous des innocents !
Quoi dire de plus ? Ceux qui ont des enfants comprendront ma douleur. Non, pour ce crime d'Izieu, il n'y a ni pardon ni oubli."
Le télégramme de Barbie scellant le sort "das juedische kinderhein in Izieu-Ain" (Doc. JEA / DR).
Les enfants d'Izieu :
- ADELSHEIMER Sami, né le 30 octobre 1938 à Manheim, déporté le 13 avril 1944 par le convoi 71,
- AMENT Hans, 15 février 1934 à Vienne, déporté le 30 mai 1944 par le convoi 75.
- ARONOWICZ Nina, 28 novembre 1932 à Bruxelles, c. 71.
- BALSAM Jean, 6 juin 1933 à Paris, c. 71.
- BALSAM Max, 15 mai 1931 à Paris, c. 71.
- BEN-ASAYAG Elie, 20 novembre 1933 à Trézel (Alg.), c. 71.
- BEN-ASAYAG Esther, 29 avril 1931 à Trézel, c. 71.
- BEN-ASAYAG Jacob, 1 décembre 1935 à Trézel, c. 71.
- BEN GUIGUI Jean, 26 décembre 1938 à Oran, c. 71.
- BEN GUIGUI Jacques, 14 avril 1931 à Oran, c. 71.
- BEN GUIGUI Richard, 31 mars 1937 à Oran, c. 71.
- BENTITOU Baruk-Raoul, 7 mai 1931 à Palikao-Otan (Alg.), c. 71.
- BULKA Albert, 28 juin 1939 à Ougrée (Belg.), c. 71.
- BULKA Majer-Marcel, 29 septembre 1930 à Kalisz (Pol.), c. 71.
- FRIEDLER Lucienne, 18 février 1939 à Berchem (Belg.), déportée à l'âge de 5 ans le 30 juin 1944 par le convoi 76.
- GAMIEL Egon-Heinrich, 18 mai 1934 à Argenschwang (All.), c. 71.
- GERENSTEIN Liliane, 13 janvier 1933 à Nice, c. 71.
- GERENSTEIN Maurice, 3 janvier 1931 à Paris, c. 71.
- GOLDBERG Henri, 30 novembre 1930 à Paris, c. 71.
- GOLDBERG Joseph, 29 février 1932 à Paris, c. 71.
- HALAUNBRENNER Claudine, 2 avril 1939 à Paris, c. 76.
- HALAUNBRENNER Mina, 25 juin 1935, c. 76.
- HALPERN Georges, 30 octobre 1935 à Vienne, c. 71.
- HIRSCH Arnold, 23 mars 1927 à Argenschwang (All.), déporté le 15 mai 1944 par le convoi 73.
- KARGEMAN Isidore, 29 mars 1934 à Paris, c. 71.
- KROCHMAL Liane, 25 juillet 1937 à Vienne, c. 71.
- KROCHMAL Renate, 3 septembre 1935 à Vienne, c. 71.
- LEINER Max, 26 février 1936 à Manheim (All.), c. 71.
- LOEBMANN Fritz, 12 mars 1929 à Manheim, c. 71.
- LUZGART Alice, 8 octobre 1933 à Paris, c. 71.
- MERMELSTEIN Marcel, 14 janvier 1937 à Borgherout (Belg.), déporté le 20 mai 1944 par le convoi 74.
- MERMELSTEIN Paula, 20 janvier 1934 à Anvers (Belg.), c. 74.
- REIFMAN Claude, 11 juilet 1933 à Paris, c. 71.
- REIS Théodor, 19 mars 1928 à Egelsbach (All.), c. 73.
- SADOWSKI Gilles, 11 septembre 1935 à Paris, c. 71.
- SPIEGEL Martha, 27 septembre 1933 à Vienne, c. 71.
- SPIEGEL Senta, 30 mars 1935 à Vienne, c. 71.
- SPRINGER Siegmund, 15 mars 1936 à Vienne, c. 71.
- SZULKLAPER Sarah, 10 février 1933 à Paris, c. 71.
- TEITELBAUM Hermann, 1 novembre 1933 à Anvers (Belg.), c. 71.
- TEITELBAUM Max, 14 août 1931 à Anvers, c. 71.
- WELTNER Charles, 7 août 1934 à Paris, c. 75.
- WERTHEIMER Otto, 5 février 193. 2 à Manheim (All.), c. 71.
- ZUKERBERG Emile, 15 mai 1938 à Anvers (Belg.), c. 71
NOTES :
(1) Lire la P. 33 de ce blog : "Le procès Barbie".
(2) Maison d'Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés, cliquer : ICI.
.
René Wucher, rescapé de la rafle d'Izieu :
- "Les camions sont arrivés; nous étions au premier étage. il y a eu un grand remue-ménage. On nous a fait monter dans ces camions. Celui où j'étais, est tombé en panne devant la pâtisserie du village. Des gens alors m'ont reconnu, ont crié qu'ils me connaissaient, que je n'étais pas juif. C'est comme ça qu'on ma fait finalement descendre, que je me suis retrouvé dans l'arrière-boutique. Quand j'en suis sorti, plus tard, il n'y avait plus personne."
(Retraité RATP).
Léa Feldblum, monitrice à la colonie d'Izieu :
- "Je les aimais beaucoup, les plus petits ont pleuré, les autres ont chanté {"Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine"}. Là-bas, on les a tous brûlés. Moi, je ne sais pas pourquoi ils m'ont poussée de l'autre côté. Il y avait là Mengele et le chef du camp lui-même. On m'a dit d'avancer et je me suis retrouvée en quarantaine."
(24 ans en 1944).
Sabina Zlatin veut sauver les enfants raflés :
- "Je me suis rendue à Vichy, revêtue de mon uniforme d'infirmière militaire de
"Pouvez-vous faire quelque chose pour ces enfants ?"
Il est sorti alors de la pièce et quand il est revenu, ce fut pour me dire :
"Qu'avez-vous donc à vous occuper de ces sales youpins ?"
(...)
{A la Milice, chez Darnand} Je n'avais pas peur. De quoi aurais-je pu avoir peur au point où nous en étions ? Celui qui m'a reçue, m'a crié cette fois, à peine avais-je fini de lui expliquer de quoi il s'agissait :
"Sortez d'ici immédiatement ou je vous fais arrêter."
(Polonaise immigrée en France, naturalisée en 1937. Directrice de la colonie d'Izieu. A Montpellier au moment de la rafle).
Sabina Szlatin à Me Vergès, défenseur de Barbie :
- "Barbie a toujours dit pour sa défense qu'il s'occupait uniquement des résistants, des maquisards. Alors je voudrais demander les quarante-quatre enfants d'Izieu, c'était quoi ? Qu'est-ce qu'ils étaient donc ? Des terroristes ? Des résistants ? Non, c'était tous des innocents !
Quoi dire de plus ? Ceux qui ont des enfants comprendront ma douleur. Non, pour ce crime d'Izieu, il n'y a ni pardon ni oubli."
Le télégramme de Barbie scellant le sort "das juedische kinderhein in Izieu-Ain" (Doc. JEA / DR).
Les enfants d'Izieu :
- ADELSHEIMER Sami, né le 30 octobre 1938 à Manheim, déporté le 13 avril 1944 par le convoi 71,
- AMENT Hans, 15 février 1934 à Vienne, déporté le 30 mai 1944 par le convoi 75.
- ARONOWICZ Nina, 28 novembre 1932 à Bruxelles, c. 71.
- BALSAM Jean, 6 juin 1933 à Paris, c. 71.
- BALSAM Max, 15 mai 1931 à Paris, c. 71.
- BEN-ASAYAG Elie, 20 novembre 1933 à Trézel (Alg.), c. 71.
- BEN-ASAYAG Esther, 29 avril 1931 à Trézel, c. 71.
- BEN-ASAYAG Jacob, 1 décembre 1935 à Trézel, c. 71.
- BEN GUIGUI Jean, 26 décembre 1938 à Oran, c. 71.
- BEN GUIGUI Jacques, 14 avril 1931 à Oran, c. 71.
- BEN GUIGUI Richard, 31 mars 1937 à Oran, c. 71.
- BENTITOU Baruk-Raoul, 7 mai 1931 à Palikao-Otan (Alg.), c. 71.
- BULKA Albert, 28 juin 1939 à Ougrée (Belg.), c. 71.
- BULKA Majer-Marcel, 29 septembre 1930 à Kalisz (Pol.), c. 71.
- FRIEDLER Lucienne, 18 février 1939 à Berchem (Belg.), déportée à l'âge de 5 ans le 30 juin 1944 par le convoi 76.
- GAMIEL Egon-Heinrich, 18 mai 1934 à Argenschwang (All.), c. 71.
- GERENSTEIN Liliane, 13 janvier 1933 à Nice, c. 71.
- GERENSTEIN Maurice, 3 janvier 1931 à Paris, c. 71.
- GOLDBERG Henri, 30 novembre 1930 à Paris, c. 71.
- GOLDBERG Joseph, 29 février 1932 à Paris, c. 71.
- HALAUNBRENNER Claudine, 2 avril 1939 à Paris, c. 76.
- HALAUNBRENNER Mina, 25 juin 1935, c. 76.
- HALPERN Georges, 30 octobre 1935 à Vienne, c. 71.
- HIRSCH Arnold, 23 mars 1927 à Argenschwang (All.), déporté le 15 mai 1944 par le convoi 73.
- KARGEMAN Isidore, 29 mars 1934 à Paris, c. 71.
- KROCHMAL Liane, 25 juillet 1937 à Vienne, c. 71.
- KROCHMAL Renate, 3 septembre 1935 à Vienne, c. 71.
- LEINER Max, 26 février 1936 à Manheim (All.), c. 71.
- LOEBMANN Fritz, 12 mars 1929 à Manheim, c. 71.
- LUZGART Alice, 8 octobre 1933 à Paris, c. 71.
- MERMELSTEIN Marcel, 14 janvier 1937 à Borgherout (Belg.), déporté le 20 mai 1944 par le convoi 74.
- MERMELSTEIN Paula, 20 janvier 1934 à Anvers (Belg.), c. 74.
- REIFMAN Claude, 11 juilet 1933 à Paris, c. 71.
- REIS Théodor, 19 mars 1928 à Egelsbach (All.), c. 73.
- SADOWSKI Gilles, 11 septembre 1935 à Paris, c. 71.
- SPIEGEL Martha, 27 septembre 1933 à Vienne, c. 71.
- SPIEGEL Senta, 30 mars 1935 à Vienne, c. 71.
- SPRINGER Siegmund, 15 mars 1936 à Vienne, c. 71.
- SZULKLAPER Sarah, 10 février 1933 à Paris, c. 71.
- TEITELBAUM Hermann, 1 novembre 1933 à Anvers (Belg.), c. 71.
- TEITELBAUM Max, 14 août 1931 à Anvers, c. 71.
- WELTNER Charles, 7 août 1934 à Paris, c. 75.
- WERTHEIMER Otto, 5 février 193. 2 à Manheim (All.), c. 71.
- ZUKERBERG Emile, 15 mai 1938 à Anvers (Belg.), c. 71
NOTES :
(1) Lire la P. 33 de ce blog : "Le procès Barbie".
(2) Maison d'Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés, cliquer : ICI.
.
L'horreur ne connaît pas de limites.
RépondreSupprimer@ Danièle Duteil
RépondreSupprimer"Inventer" un petit déporté au nombre de ceux d'Izieu, et ce pour "vendre" du FN, c'est vraiment grossier pour un intellectuel, profondément malséant en politique et définitivement malhonnête vis-à-vis de la mémoire...
C'est ce qu'on appelle une mémoire bafouée....
RépondreSupprimer@ Chrys
RépondreSupprimerFoulée, très bas...
COLLARD, VERGES, fruits pourris à mettre dans même panier que le FN.
RépondreSupprimerComment oser salir des innocents.
@ liberté
RépondreSupprimerposons que devant la justice, en démocratie, les défenseurs sont indispensables
- quels que soient les accusés et leurs crimes -
posons encore que les défenseurs n'ont pas à être confondus avec les causes pour lesquelles ils plaident
mais Vergès profitant du procès Barbie pour tenter de déshonorer les époux Aubrac
ou Collard s'autoproclamant "avocat des enfants d'Izieu" et "inventant" l'un d'entre eux pour mettre de l'eau au moulin de Marine
NON effectivement !!! ils sortent des rôles de la défense tout en profitant de leur toge pour militer au service de causes indignes
Abject est le premier mot qui me vient à la tête.
RépondreSupprimerUtilisation parfaitement malhonnête en tout cas, oui!
@ colo
RépondreSupprimersi loin de Supervielle...
:(( Comment peut-on utiliser ainsi une telle tragédie...
RépondreSupprimer@ Bleue Azur
RépondreSupprimerAutre tragédie et dans le temps et dans l'espace : la pédophilie. Le Pen vient néanmoins de la brandir pour chercher à déshonorer un député européen. Et Marine d'abonder aux côtés de son père...
@ JEA : ce Collard ne craint pas le retournement de veste molletonnée et son invention est digne (si l'on ose dire) de celle de Sarkozy quand il lança l'idée du "parrainage" d'un enfant juif par chaque écolier : Simone Veil eut vite fait de le renvoyer à un peu plus de décence.
RépondreSupprimerJ'ai vu sur Internet le père Le Pen (et sa fille opinant du chef) quand il s'en est pris, lors d'une séance au Parlement européen, à Daniel Cohn-Bendit. Chez ces gens-là, Monsieur, la pédophilie est une véritable obsession comme le ragot colporté périodiquement.
Et si cette instance parlementaire est infestée de "bolcheviks", il serait temps que Le Pen père et Le Pen fille s'engagent dans les troupes, ou ce qu'il en reste comme vieux débris, dont le premier fit commerce des chants guerriers en disques vinyls.
@ D. Hasselmann
RépondreSupprimerIl est vrai que comparer le Parlement européen à une assemblée du Kremlin, version stalinienne, c'est tellement outrancier... Mais il est de bon ton de s'y faire élire, de vouloir y rassembler les extrêmes droites et de tenter de saboter l'Europe démocratique de l'intérieur.
merci pour eux
RépondreSupprimer@ Lautreje
RépondreSupprimerJean Tardieu :
"Puisque les morts ne sont pas revenus,
que reste-t-il à savoir aux vivants ?
...
Puisque les morts ne peuvent plus se taire
est-ce aux vivants à garder le silence ?"
J'ai toujours trouvé ce triste bonhomme lamentable. Je me rappelle la "fameuse enveloppe" brandie lors de l'affaire de Carpentras, enveloppe qui contenait soi-disant les noms des coupables. Ce type n'en est pas à une saloperie près pour se faire valoir.
RépondreSupprimer@ Francesco Pittau
RépondreSupprimerMerci pour ce rappel salutaire.
Si ce "Maître" du barreau avait vraiment ouvert une enveloppe non trafiquée, 5 noms seraient apparus. Tous de néo-nazis motivés par l'antisémitisme. L'un est mort accidentellement (moto) avant le procès qui vit quatre de ses complices être condamnés sans contestation (2 à 2 ans, et 2 à 20 mois)...
On se souvient aussi du rôle trouble joué par M. Pradel qui participa aux pressions exercées sur le juge d'instruction.
Devant l'injuste, heureusement, il reste quelque chose de plus grand des Justes !
RépondreSupprimer@ Otli
RépondreSupprimerMerci de rappeler ces Justes qui, au risque de leur vie et avec une fidélité complète à l'humanisme, sauvèrent - eux - des persécutés raciaux.
Cette photo de groupe est poignante.
RépondreSupprimerLes petits enfants des dieux pris par l'hideux.
@ MH
RépondreSupprimeret parmi ces gosses, de petits Anversois retirés de la métropole avec l'espoir qu'à Izieu, la Shoah les ignorerait
toutes les dimensions de la haine antisémite d'un Barbie n'avait pas encore été mesurée
L'attitude de cet avocat de la dernière heure est à vomir.
RépondreSupprimerMerci pour ce souvenir des noms, des vrais.
@ Maïté/ Aliénor
RépondreSupprimerPas des fiches administratives, mais quand une femme leur donna la vie et sous quels cieux avant les convois vers une fin que d'aucuns contestent encore, d'autres moquent et certains tentent toujours de minimiser...