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Caseneuve (Ph. JEA/DR).
On frôlerait l'overdose de nostalgie en se remémorant tant de métiers engloutis dans notre passé décomposé. Ainsi, pour n'en citer que quelques-uns, les :
aboyeur, agrimanteur, ajoureuse, amadoueur, anysetier, archer des gabelles, atournaresse, avaleur de nef,
baconnier, balaiseur, baracanier, batour de loton, baudrucheur, bordeur de galetoires, boutavant, boyaudier, chableur de pertuis,
chapelier de paon, chignoleur de lavoirs, commissaire aux montres de la maréchaussée, contreporteur de jusses, couvreur en esseurions, cueilleur de simples,
déjarreuse de chapeaux,
échenilleur, écorcheur de tan, écouteuse de trépassés, écrivain de barque, emballeur de refroidis,
fabricant de moules à boutons, faiseur d’aubalestes, faiseur de vaisseaux vissoire, fendeur d’échalas, fougeur de rôtisses, frotteur de lunettes,
garde-excentrique, graveur en camée,
huissier de la huche,
juré moleur de bûches,
lanternier de corne, lieutenant criminel de robe courte,
maître de cuite, marchand d’arlequins, martchoti, mouronnier,
ouvrier en fantaisie, ouvrier en conscience,
pangoussier, patenostrier d’os, patron d’escaffie, plieur de cercles, porteur de rogratons,
rhabilleur de meules, rapporteur du point d’honneur, rebiqueur, regardeur de larmes, renardier, roucheux,
sartre, saute-ruisseau, scoliaste, souffleur de perles, sueur de vieil,
taponnier, tendeur de basse eau, terre-neuva, tisseur de trosse, trieur de crottes,
vendeur de pierre à feu, vermaillou, vertugadier, visiteur des métiers,
wapeur,
ymagier, yoleur...
mais, grâce notamment au Petit Prince de Saint-Exupéry, un de ces métiers perdus dans les sables, persiste néanmoins à éclairer faiblement nos regrets
cette page est dédiée aux allumeurs (masc. gram.) de réverbères
Charolles (JEA/DR).
Crissey (JEA/DR).
Balcon sur le Ventoux (Ph. JEA/DR).
Noyers-sur-Serein (Ph. JEA/DR).
Saint-Martin-de-Cast (Ph. JEA/DR).
Simiane-la-Rotonde (JEA/DR).
Honfleur (Ph. JEA/DR).
Céreste, un réverbère qui éclaira René Char (Ph. JEA/DR).
Eygalayes (Ph. JEA/DR).
Autres pages de l'album photos de ce blog ? Cliquer : ICI.
On frôlerait l'overdose de nostalgie en se remémorant tant de métiers engloutis dans notre passé décomposé. Ainsi, pour n'en citer que quelques-uns, les :
aboyeur, agrimanteur, ajoureuse, amadoueur, anysetier, archer des gabelles, atournaresse, avaleur de nef,
baconnier, balaiseur, baracanier, batour de loton, baudrucheur, bordeur de galetoires, boutavant, boyaudier, chableur de pertuis,
chapelier de paon, chignoleur de lavoirs, commissaire aux montres de la maréchaussée, contreporteur de jusses, couvreur en esseurions, cueilleur de simples,
déjarreuse de chapeaux,
échenilleur, écorcheur de tan, écouteuse de trépassés, écrivain de barque, emballeur de refroidis,
fabricant de moules à boutons, faiseur d’aubalestes, faiseur de vaisseaux vissoire, fendeur d’échalas, fougeur de rôtisses, frotteur de lunettes,
garde-excentrique, graveur en camée,
huissier de la huche,
juré moleur de bûches,
lanternier de corne, lieutenant criminel de robe courte,
maître de cuite, marchand d’arlequins, martchoti, mouronnier,
ouvrier en fantaisie, ouvrier en conscience,
pangoussier, patenostrier d’os, patron d’escaffie, plieur de cercles, porteur de rogratons,
rhabilleur de meules, rapporteur du point d’honneur, rebiqueur, regardeur de larmes, renardier, roucheux,
sartre, saute-ruisseau, scoliaste, souffleur de perles, sueur de vieil,
taponnier, tendeur de basse eau, terre-neuva, tisseur de trosse, trieur de crottes,
vendeur de pierre à feu, vermaillou, vertugadier, visiteur des métiers,
wapeur,
ymagier, yoleur...
mais, grâce notamment au Petit Prince de Saint-Exupéry, un de ces métiers perdus dans les sables, persiste néanmoins à éclairer faiblement nos regrets
cette page est dédiée aux allumeurs (masc. gram.) de réverbères
Charolles (JEA/DR).
Crissey (JEA/DR).
Balcon sur le Ventoux (Ph. JEA/DR).
Noyers-sur-Serein (Ph. JEA/DR).
Saint-Martin-de-Cast (Ph. JEA/DR).
Simiane-la-Rotonde (JEA/DR).
Honfleur (Ph. JEA/DR).
Céreste, un réverbère qui éclaira René Char (Ph. JEA/DR).
Eygalayes (Ph. JEA/DR).
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belle série de photos mais surtout oh cette énumération !
RépondreSupprimeril est en publié des bouquins entiers
Supprimeren sont réchauffées les soirées d'hiver
Une préférence pour les clichés en N&B et notamment la photo 6.
RépondreSupprimerBonne journée JEA!!!
St-Martin-de-Cast
Supprimeren bordure du Lubéron
et un bistrot de pays
deux Allemands et leur bébé
cinq Françaises et un seul de leurs compatriotes
tous comme des loirs
pour cause soleil un rien assommoir
Oh, cette tablée de beaux mots gouleyants et ventripotents!
RépondreSupprimerEt quelle disette aujourd'hui : manager, chief executive... Mais nous sommes dans l'ère virtuelle, n'est-ce pas?
nous sommes aussi à une époque où d'aucuns parlent comme l'actuel Président de la République...
SupprimerCes noms charmants évoquent un autre temps... nostalgie quand tu nous tiens ! mais ne soyons pas tristes : le dernier réverbère nous requinque et nous dit, à travers son ombre et son sourire, que chaque époque a sa beauté.
RépondreSupprimerla nostalgie comme la figure de proue d'un navire...
SupprimerBonheurs de citadins !
RépondreSupprimerA la campagne on a soit des crucifix géants, soit des transfo ERDF.
Un seul apporte la lumière !
petite objection, votre honneur
Supprimerà Caseneuve : 421 âmes
à Crissey : 641
à Eygalayes : pas plus de 70
à Jeantes : 214
et à St-Martin-de-Cast : 726 en comptant les campagnes
pas vraiment des cités à l'ordre de l'urbanisme pieuvre
Ajoureuse, atournaresse, déjarreuse de chapeaux, écouteuse de trépassés, garde-excentrique (F/M)… et pas d’allumeuses de réverbères ?!
RépondreSupprimer(Enfant, je confondais « réverbère » et « belvédère », c’est grave, docteur ?)
Je n’ai pas envie de choisir parmi vos photos, je les aime toutes, mais je n’arrive pas à lire le nom de la rue à Crissey, sous la cascade de spirée.
A Crissey : rue du Puits Auber
Supprimerbien que "faisant partie de ceux qui ne voient que d'un oeil, persuadés que le sexisme n'existe pas ou alors ailleurs, très loin... juste de la vanité mal placée", comme vous avez pu le lire ailleurs
je n'ai évidemment pas choisi les réverbères parce qu'uniquement des hommes en avaient la charge
enfant; je confondais les cerfs et les serres...
Ymagier. Là, vous êtes le meilleur, aucun doute.
RépondreSupprimerMétiers perdus, d'autres se créent.
Vous embrasser sous un réverbère?
voilà qui me rappelle les cinémas de mon enfance
Supprimerquand, en pleine projection, les lumières revenaient soudain
pour rendre moins évidente une séquence de baiser...
C'est terriblement poétique comme les réverbères qui nous amèneraient bien autour du monde.
RépondreSupprimerJ'ai un faible pour les simples que l'on ramasse à la lueur des réverbères, pieds nus entre le coucher de l'aboyeur et l'éloignement du vendeur de pierres à feu.
et je pense aussi à Nerval...
SupprimerNul doute que cette rue de la Petite Etape aux Vins était fort fréquentée par les allumeurs de reverbères, soir et matin. Ne fallait-il pas, le jour venu, souffler la chandelle ?
RépondreSupprimeraccepteriez-vous de partager un petit Chablis ? (les vignobles sont proches et ce vin n'est pas une exclusivité du FN quand même)
SupprimerFabuleux !
RépondreSupprimerlieutenant criminel de robe courte,
... maître de cuite
L'imagerie est inépuisable :)
Mais encore :
SupprimerIllumineuse Chiqueteuse...
c'est drôle de voir que finalement notre monde s'appauvrit au lieu de s'enrichir des nouveautés qui font disparaitre tant de choses... à Madrid, il y avait naguère, les cireur de chaussures ( http://t-photographe.over-blog.com/article-2011-l-indignation-95820450.html ) et les marchandes de cigarettes ( http://t-photographe.over-blog.com/article-la-petite-marchande-d-allumettes-100553954.html )
RépondreSupprimerDes belles photos, certaines attendrissantes, d'autres originales ou joliment travaillées !
Soyez remerciée pour les liens et surtout pour l'humanité qui imprègne vos photos.
RépondreSupprimerHélas, nos lamentations restent sans écho, blogspot reste imperméable aux demandes d'activation des liens dans les commentaires...