Dans nos coeurs ni notre affection ni nos souvenirs ne faiblissent.
Florence, François, Suzy
Jean-Emile avait commencé à composer un recueil de ses poèmes intitulé
" les chemins chimériques ne mènent nulle part donc...ici "
En voici un extrait : " Vi(d)es "
gare au terminus d'une vie
mise sur les rails
d'un train-train quotidien
la vie reste une cleptomane
incorrigible
dont le grenier ressemble
à une brocante fichtrement
foutraque
le calendrier de la vie s'allonge
mais la mort a le temps
elle qui aura toujours le dernier mot
où passe la frontière entre un hiver
fait d'hivers
et un lendemain sans ligne de vie
Photo de JEA jeune, restaurée par Florence Andreux