MO(T)SAIQUES 2

"Et vers midi
Des gens se réjouiront d'être réunis là
Qui ne se seront jamais connus et qui ne savent
Les uns des autres que ceci : qu'il faudra s'habiller
Comme pour une fête et aller dans la nuit ..."

Milosz

jeudi 19 janvier 2012

P. 110. "El Gusto : l'histoire les a séparés..."

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Site du film, cliquer : ICI (DR).


Synopsis :

- "La bonne humeur - el gusto - caractérise la musique populaire inventée au milieu des années 1920 au cœur de la Casbah d'Alger par le grand musicien de l'époque, El Anka. Elle rythme l'enfance de ses jeunes élèves du Conservatoire, arabes ou juifs. L'amitié et leur amour commun pour cette musique qui "fait oublier la misère, la faim, la soif" les rassemblent pendant des années au sein du même orchestre jusqu'à la guerre et ses bouleversements.
El Gusto, Buena Vista Social Club algérien, raconte avec émotion et... bonne humeur comment la musique a réuni ceux que l'Histoire a séparés il y a 50 ans."

Marion Coquet :

"Écrivez-le bien, écrivez-le : Safinez a été un don du ciel. Elle nous a fait revivre, elle est partout à la fois, c'est une espèce de papillon." On l'écrira, donc. Et on constatera, à suivre quelques heures d'une ultime répétition fébrile, que l'image va diantrement bien à la jeune femme : Safinez Bousbia, 30 ans, principal auteur du miracle El Gusto."
(Le Point, 10 janvier 2012).

Thomas Sotinel :

- "La documentariste irlandaise d'origine algérienne, Safinez Bousbia, n'est pas pour rien dans l'existence d'El Gusto. Cet orchestre de musique arabo-judéo-andalouse, qui réunit des musiciens d'Alger et d'autres issus de la diaspora "pied noir", est né de la rencontre entre la réalisatrice et un commerçant de la casbah d'Alger, Mohamed El Ferkioui. En conversant avec lui, Safinez Bousbia a découvert qu'il était musicien, accordéoniste, et qu'il avait fait partie, il y a un demi-siècle de cela, de l'élite de la musique chaabi, genre populaire à Alger, aussi bien chez les musulmans que chez les juifs.
Mettant ses pas dans ceux de Wim Wenders (qui partit à la recherche des vieilles gloires de la musique cubaine pour son Buena Vista Social Club), Safinez Bousbia a retrouvé les survivants de cet âge d'or du chaabi, a recueilli leur parole et les a poussés à reprendre du service."
(Le Monde, 10 janvier 2012).

Tournage dans la Casbah d'Alger (DR). 

Florence Raillard :

- "Buena Vista Social Club" n’en finit plus de faire des petits. Dans "El Gusto", les papys joueurs sont les anciens élèves d’El Anka, le fondateur du chaâbi, musique populaire des bars et des bordels de la casbah d’Alger. Pour son premier film, Safinez Bousbia a voulu réunir, cinquante ans plus tard, les vieux musiciens arabes et leurs amis juifs pied noirs chassés par la guerre. Pas mal de bons sentiments, pas trop de questions qui fâchent mais des travellings superbes sur Alger et de beaux moments musicaux."
(NouvelObs).

Olivier Nuc :

- "Tout a commencé par la promesse d'une jeune femme de 23 ans à un vieux miroitier de la casbah d'Alger. «Je vais t'aider à retrouver tes vieux amis.» C'était en 2003. Émue par les souvenirs de l'homme, Safinez Bousbia se lançait sans vraiment le savoir dans une aventure qui allait changer le cours de sa vie. Huit ans plus tard, l'étudiante en architecture s'est transformée en chef d'une troupe de 30 musiciens. «Ce qui m'a poussé, c'est le côté humain (…). El Gusto, ce nom exprime la passion de ces hommes, leur sourire, leur joie de vivre». Après avoir déplacé des montagnes, et bravé de multiples obstacles, elle s'est lancée dans la réalisation d'un délicieux film qui narre l'histoire des interprètes historiques du chaâbi, la musique populaire d'Alger. Séparés par la guerre d'indépendance il y a cinquante ans, ces hommes d'âge mûr vivent aujourd'hui une seconde jeunesse grâce à l'énergie peu commune de cette femme qui est allée jusqu'à vendre sa maison afin que le projet aboutisse."
(Le Figaro, 9 janvier 2012).

Anne Berthod :

- "Le chaâbi, mélange d'influences andalouses, berbères et religieuses, se pratiquait alors dans les cafés, les mariages, les salons de coiffure ou encore les “machachas”, ces fumoirs privés de l'underground algérois. C'était une musique d'amateurs autodidactes, qui chantaient le quotidien, la misère et la romance, le printemps et la ferveur, en berbère, en arabe ou en français. 
“Toutes les communautés s'entendaient : la culture du chaâbi, c'était aussi un mode de vie basé sur le partage, le civisme et la courtoisie, explique Mustapha. On prenait un daf, des percussions bricolées et on tapait le boeuf, juste pour le plaisir d'être ensemble.” 
Comme tous les musiciens d'El Gusto, il a côtoyé le cheikh El Anka, ce musicien de légende originaire de Kabylie. Mustapha était son chauffeur, mais il lui arrivait aussi de taquiner le banjo en sa compagnie pour animer une fête. Le reste du temps, tous l'écoutaient avec respect. “Quand El Anka prenait son luth, on s'asseyait autour de lui et on jouait avec nos oreilles”, se souvient le jovial Abdel Madjid Meskoud, joueur de mandole : un instrument hybride, croisement de guitare et de luth, créé par El Anka, justement. Multi-instrumentiste virtuose, ce dernier fit du chaâbi un genre à part entière : il le modernisa et le structura en le faisant entrer, en 1957, au Conservatoire, jusque-là dédié aux courants classique et andalou."
(Télérama, 7 janvier 2012).

La musique tente d'adoucir aussi les séparations (DR).

Libération :

- «Musulmans et juifs jouaient ensemble, se rappelle l’accordéoniste. On était voisins, ils habitaient avec nous.» La guerre va interrompre brutalement cette convivialité. A partir de 1961, plus de 100 000 juifs d’Algérie prennent le chemin de l’exil. «On n’a jamais pensé qu’ils partiraient. S’il n’y avait pas eu l’OAS, ils seraient restés. Ils n’avaient rien fait», conclut Ferkioui. Aujourd’hui, il veut croire à une renaissance du chaabi après les années sombres de «cette merde de terrorisme». Lui a perdu un fils, policier, dans un attentat en 1994. Il salue le travail de Safinez Bousbia («Je la considère comme ma fille») mais aussi celui du gouvernement. «Grâce à Bouteflika et Khalida Toumi [ministre de la Culture, ndlr], il y a des fêtes un peu partout. La relève va arriver. Les artistes ont recommencé à travailler.» Et son avenir à lui ? «Je sais que je mourrai un jour, mais avant, je veux apporter du plaisir. C’est mon gusto», lance le vieil artisan en éclatant de rire.
(9 janvier 2012).

François-Xavier Gomez :

- "El Gusto est également un documentaire qui adopte la structure du conte. Dans une échoppe de la Casbah d’Alger, une jeune femme rencontre un vieux miroitier qui lui raconte sa vie de musicien. Le pouvoir des mots fait ressurgir un passé oublié, que la réalisatrice va découvrir au fil d’un enchaînement de rencontres. Comme Alice, elle traverse le miroir pour entrer dans un univers inconnu, chaque personnage lui livrant un fragment de l’histoire. Une histoire que l’Algérie indépendante a niée et enfouie sous terre, mais que les témoins font ressurgir : dans ce dédale de ruelles, il a existé une société où musulmans et juifs vivaient en harmonie, au point qu’une musique est née de leur rencontre, le chaabi.
Comme dans tout conte, les héros poursuivent un but, vers lequel convergent tous leurs efforts : ici, un concert qui réunirait, après un demi-siècle de séparation, les musiciens jadis complices. Le déchirement de l’exil, le sentiment du paradis perdu, la nostalgie d’un âge d’or sont autant de motifs universels sur lesquels brode El Gusto. La chaleur, l’émotion et l’humour président à cette galerie de personnages dont l’importance dans l’histoire culturelle (et affective) du pays est passée sous silence. Leur chaabi est aussi délaissé par les autorités que cette Casbah sale et en ruines, magnifiquement filmée par Safinez Bousbia, architecte de formation. Dans ce labyrinthe, qui est aussi celui de la mémoire, ses guides lui montrent ce qu’il reste de la maison d’enfance, le café des sports aujourd’hui muré, ou la synagogue qui n’en est plus une."
(Repris dans Le Matin DZ, 9 janvier 2012).




Pour d'autres films à l'affiche du ciné rural de ce blog, cliquer : ICI.

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29 commentaires:

  1. Encore un film qui n'est pas (encore ?) arrivé dans ma campagne profonde où le nouveau cinéma ne réserve guère de place aux films "art et essai" sans doute devrais-je attendre qu'il sorte en blue ray...

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  2. sentir le parfum, entendre les voix de cet autre côté de la Méditerranée, le pays de mes grands parents (enfin pas la Casbah mais moi j'ai habité Bab el Oued, à la lisière vers la mer) - ce serait plaisir

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  3. @ MARIE

    au nombre de leurs points communs, nos campagnes comptent celui-ci : nos cinémas restent ouverts mais dans nos têtes...

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  4. @ brigetoun

    ces 50 musiciens ont donné un ou deux concerts à Paris et deux à Bruxelles
    et c'est déjà fini
    à propos des musiciens revenus en France après l'indépendance de l'Algérie, le gouvernement de ce pays leur avait donné un visa pour revenir jouer sur leur terre natale, mais cette autorisation a été retirée presque au dernier moment...

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  5. Déjà beaucoup entendus à la radio ces airs de tradition andalouse et religieuses, c'est un film que je verrai sûrement!
    Regretter peut-être l'absence de femmes-musiciennes ou chanteuse....dans Buena Vista Social Club il y avait la magnifique Idania Valdés par exemple.

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  6. Superbe ambiance et beaucoup de réelle émotion !
    Si la musique pouvait prendre le dessus sur la bêtise des hommes ...

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  7. Je ne sais d'où vous sortez ces références presque inédites , de votre chapeau de magicien qui est tellement extensible ?

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  8. @ Colo

    cette absence trouve son début explication (je n'ai surtout pas écrit : sa justification) dans le contexte algérien de l'époque : arabes et juifs complémentaires
    cependant c'est un film réalisé (et à quel prix) par une femme
    mais je m'abstiendrai de tenter d'aller plus loin
    en effet, des inquisitrices dressent actuellement mon procès en sorcellerie masculine du style :
    - "personne prétendument non sexiste, se permettant de faire la morale pour déverser son fiel, sa vérité toute faite
    squattant un blog pour y faire le coq
    s'approchant un peu trop du révisionnisme
    ne suscitant qu’agacement et mépris
    faisant partie de ceux qui ne voient que d'un oeil, persuadés que le sexisme n'existe pas ou alors ailleurs, très loin..."
    bref, je suis non seulement interdit de tout débat où le féminisme serait en cause, mais condamné sur des preuves délirantes et inventées (j'aurais demandé aux femmes d'être des "saintes" ou comme on n'est pas à une contradiction près, je les "diaboliserais" etc).

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  9. @ saravati

    sans doute un certain isolement et les frustrations générées par la certitude de ne pouvoir assister à une projection de ce film, donnent-ils des antennes sensibles...

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  10. Magnifique. Larmes aux yeux...
    Juste ceci sans aller plus avant : cette Afrique du Nord où se côtoyaient les religions et les peuples n'existera plus ou pas avant longtemps... Stupéfiante régression, que certains avaient annoncé en temps voulu.

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  11. @ Depluloin

    une Histoire qui n'est pas une malade imaginaire...

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  12. @JEA,

    ayant, pour causes techniques, raté ces épisodes(que je viens de lire) insultants et délirants, j'ai encore du mal à croire qu'ils s'adressaient "vraiment" à vous! Tout mon soutien vous accompagne.

    Mais mon propos d'aujourd'hui était plutôt positif: il existe de magnifiques voix féminines arabo-andalouses en ce moment.

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  13. @ Colo

    nous avons partagé le même gâteau aux noix...
    jamais je n'aurais imaginé une seconde que vous ayez rejoint les rangs de ces quelques-unes pour qui :
    - "Le féminisme est un combat de femmes, personne d'autre que les femmes ne peut le porter. Même si, malgré le backlash que nous pouvons toutes constater, le Jacky hétéro fossilisé fait tache dans une société plus libérale et métrosexuelle, il est hautement improbable que les hommes renoncent aussi facilement à tous leurs privilèges de mâles"
    mais vous avez évidemment raison
    une jeune femme, Safinez Bousbia, a sauvé des oublis une musique où seuls des hommes, arabes et juifs, s'exprimaient
    pour des voix féminines, celle par exemple, de Montserrat Figueras nous manque définitivement...

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  14. C'est une belle histoire. Ainsi, la musique rassemble au-delà des antagonismes partisans et des frontières (artificielles) de l'âge. Très joli aussi que ce soit une jeune femme qui soit à l'origine de ces miraculeuses retrouvailles.

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  15. @ zoé lucider

    une cinéaste algéro-irlandaise pour une musique arabo-judéo-andalouse
    des frontières en prennent un méchant coup de vieux...

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  16. Sympathiques retrouvailles, bravo à la cinéaste qui en a fait ce film généreux !

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  17. @ Tania

    beau dommage que les deux concerts à Bruxelles n'aient reçu qu'un écho très lointain en province(s)...

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  18. Un film dont je n'avais rien entendu mais la musique de la bande annonce et les avis de la presse donnent furieusement envie d'aller le voir et d'écouter cette musique, je suis dans Alger en ce moment avec l'essai sur Camus qui vient de paraitre, juste ce qu'il me fallait

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  19. @ Dominique

    pour toute la France, on ne compte plus que 11 salles de cinéma :
    - 1 en Alsace
    - 1 en Aquitaine
    - 5 en Île-de-France
    - 1 en Lorraine
    - 1 en Provence Côte-d'Azur
    - 2 en Rhône-Alpes...

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  20. cette version de là de cette chanson si connue (si connue que je n'en sais pas le titre) est tout de même infiniment meilleure que tout ce qu'on a pu entendre!

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  21. @ aléna

    sauf erreur ou omission involontaire de ma part
    la chanson de Dahmane El Harrachi : Le Voyageur - Ya Rayah

    "Ya rayah win msafer trouh taaya ou twali
    Chhal nadmou laabad el ghaflin qablak ou qabli (bis)

    Chhal cheft al bouldan laamrine wa lber al khali
    Chhal dhiyaat wqat chhal tzid mazal ou t’khali
    Ya lghayeb fi bled ennas chhal taaya ma tadjri
    Tzid waad el qoudra wala zmane wenta ma tedri

    (Refrain)

    Aalach qalbek hzine waalach hakdha ki zawali
    Matdoum achadda wila tzid taalem ou tabni
    Maydoumou layyam walay doum seghrek ou seghri
    Ya hlilou meskine li ghab saadou ki zahri

    (Refrain)

    Ya msafer naatik oussaayti addiha el bakri
    Chouf ma yeslah bik qbal ma tbia ou ma techri
    Ya nnayem djani khabrek ma sralek ma srali
    Hakdha rad el qalb bel djbine sabhane el aali

    (Refrain)

    Ô toi qui t’en vas, où pars-tu ? Tu finiras par revenir
    Combien de gens peu avisés l’ont regretté avant toi et moi (bis)

    Combien de pays surpeuplés et de régions désertes as-tu vu ?
    Combien de temps as-tu gaspillé ? Combien vas-tu en perdre encore et que laisseras-tu ?
    Ô toi l’émigré, tu ne cesses de courir dans le pays des autres
    Le destin et le temps suivent leur course mais toi tu l’ignores

    (Refrain)

    Pourquoi ton coeur est-il si triste ? Pourquoi restes-tu planté là comme un malheureux ?
    Les difficultés ne durent pas, et toi tu ne construiras, ni n’apprendras rien de plus, ainsi
    Les jours ne durent pas, tout comme ta jeunesse et la mienne
    Ô le malheureux dont la chance est passée, comme la mienne

    (Refrain)

    Ô toi qui voyages, je te donne un conseil à suivre tantôt
    Vois ce qui te convient avant de vendre ou d’acheter
    Ô toi l’endormi, des nouvelles de toi me sont parvenues, il t’est arrivé ce qui m’est arrivé
    Ainsi a voulu et a écrit sur le front le créateur le Très Haut"

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  22. bref, cette chanson est un poème.
    Très beau.

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  23. @ aléna

    s'ils avaient connu Billy, nul doute qu'ils lui auraient consacré aussi une chanson...

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  24. La réalisation de ce film dans Alger même est déjà un progrès. Maintenant, retrouver la symbiose entre ces communautés relève évidemment de l'utopie : mais des images peuvent en donner une idée.

    (Pour le procès en sorcellerie auquel vous faites allusion, et dont on ignore tout, je ne vois vraiment pas ce qui dans ce blog pourrait l'alimenter, sinon quelques fantasmes plus hystériques sans doute qu'historiques !)

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  25. @ Dominique Hasselmann

    en deux mots
    sur le blog d'une féministe mettant en valeur des femmes-figures historiques - dont Coco Chanel et une conquistador (j'ignore sincèrement le féminin de ce nom) -
    j'eus le malheur de rédiger ce commentaire :

    - "C'est le respect réel porté à vos recherches (réel et non formel)
    qui me conduit à vous écrire ces quelques mots.
    Déjà à propos de Mme Chanel, je n'avais pu retenir une réaction de mise à distance : voilà une collaboratrice qui plus est antisémite, pardon mais de tels choix qui furent libres et personnels, la rendent définitivement infréquentable, lui retirent toute aura, lui interdisent quelque valeur d'exemplarité
    non parce qu'elle était femme mais parce qu'elle était... collabo et antisémite
    ici, voilà une conquistador
    non pas une complice mais bien une actrice armée et responsable de la destruction d'une autre civilisation, coupable si l'on s'en tient au vocabulaire contemporain non seulement de crimes de guerre mais encore de crimes contre l'humanité."

    Un tribunal (comment mettre au féminin ce nom propre ?) siégea aussitôt pour mon "comportement de type "machiste", enfin, dans la mentalité" !!!
    La Présidente participa au lynchage tout en proclamant cette conclusion définitive mais si nuancée : "le sujet du génocide a tout occulté dans l'esprit de JEA"... alors qu'une juge me classait elle, parmi ceux "s'approchant un peu trop du révisionnisme"...
    On n'est pas à une contradiction près quand on porte la robe de ces juges-là.

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  26. J'ai entendu une émission au sujet de ce film à la première et je me suis dit que ce film-là, il ne fallait pas le louper. Votre billet le confirme.
    Quant à cette attaque stupide, ne vous en faites pas, vous avez sans doute à faire à quelqu'un de fort susceptible... plus "pour soi" que pour la communauté des femmes ;-)

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  27. @ MH

    la communauté des femmes n'est heureusement réductible, même à un blog aussi féministe soit-il, et surtout pas quand ce blog affirme de manière définitive que :
    - "la Bible est le "Mein Kampf" de la gynéphobie"
    mais c'est un esprit "occulté" comme le mien qui se refuse à applaudir de tels amalgames

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  28. L'Art est le seul avenir de notre humanité.

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  29. @ jeandler

    et ce n'est encore qu'un arbuste...

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