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Apollinaire - Jean-Claude Pirotte (Mont. JEA/DR.)
Le Monde :
- "Le prestigieux prix Apollinaire, considéré comme le "Goncourt de la poésie", a été attribué à l'auteur belge Jean-Claude Pirotte pour ses recueils Cette âme perdue (Castor astral) et Autres séjours (Le Temps), ont annoncé lundi 14 novembre les organisateurs du prix.
Agé de 72 ans, Jean-Claude Pirotte a publié une cinquantaine de livres, des articles, des poèmes et des préfaces. Peintre, il a aussi illustré différents ouvrages. Parmi ses derniers livres parus figurent Un voyage en automne, Absent de Bagdad, Passage des ombres, Le Promenoir magique et autres poèmes (La Table Ronde) ou encore Expédition nocturne autour de ma cave (Stock).
Le prix Apollinaire n'est que le dernier d'une longue série de récompenses. Jean-Claude Pirotte a notamment obtenu le prix Marguerite-Duras en 2001 pour Autres arpents, le prix Valéry-Larbaud en 2001 pour Ange Vincent, le prix des Deux-Magots en 2006 pour son roman Une adolescence en Gueldre (tous parus à La Table Ronde), le prix Maurice-Carême pour Revermont (Le Temps qu'il fait, 2008) et le prix Kowalski, prix de poésie de la ville de Lyon, en 2008."
(15 novembre 2011)
Les liens ne figurent pas dans l'article du Monde (1) mais vous sont proposés par ce blog.
- "Le prestigieux prix Apollinaire, considéré comme le "Goncourt de la poésie", a été attribué à l'auteur belge Jean-Claude Pirotte pour ses recueils Cette âme perdue (Castor astral) et Autres séjours (Le Temps), ont annoncé lundi 14 novembre les organisateurs du prix.
Agé de 72 ans, Jean-Claude Pirotte a publié une cinquantaine de livres, des articles, des poèmes et des préfaces. Peintre, il a aussi illustré différents ouvrages. Parmi ses derniers livres parus figurent Un voyage en automne, Absent de Bagdad, Passage des ombres, Le Promenoir magique et autres poèmes (La Table Ronde) ou encore Expédition nocturne autour de ma cave (Stock).
Le prix Apollinaire n'est que le dernier d'une longue série de récompenses. Jean-Claude Pirotte a notamment obtenu le prix Marguerite-Duras en 2001 pour Autres arpents, le prix Valéry-Larbaud en 2001 pour Ange Vincent, le prix des Deux-Magots en 2006 pour son roman Une adolescence en Gueldre (tous parus à La Table Ronde), le prix Maurice-Carême pour Revermont (Le Temps qu'il fait, 2008) et le prix Kowalski, prix de poésie de la ville de Lyon, en 2008."
(15 novembre 2011)
Les liens ne figurent pas dans l'article du Monde (1) mais vous sont proposés par ce blog.
Le Magazine Littéraire :
- "Fondé en 1941 par Henri de Lescoët, le prix Apollinaire est l'une des principales récompenses du monde de la poésie francophone. Parmi ses anciens lauréats figurent notamment Hervé Bazin, Léopold Sédar Senghor, Vénus Khoury-Ghata ou encore Jean-Vincent Verdonnet."
Cette âme perdue, Le Castor Astral, 2011, 98 p.
Autres séjours, Le Temps qu'il fait, 2010, 189 p.
Jean-Claude Pirotte et Cette âme perdue :
- "Cette suite de poèmes dont le titre est évidemment un hommage à Valéry Larbaud s’apparente, comme de plus en plus souvent dans mon travail, au journal intime, encore que disposé, conçu pour la publication. Le carnet intitulé Cette âme perdue a été ouvert le 20 février 2010 près de la mer du Nord, et ses dernières pages datent de fin avril 2010, alors que je retrouvais la parole
- "Cette suite de poèmes dont le titre est évidemment un hommage à Valéry Larbaud s’apparente, comme de plus en plus souvent dans mon travail, au journal intime, encore que disposé, conçu pour la publication. Le carnet intitulé Cette âme perdue a été ouvert le 20 février 2010 près de la mer du Nord, et ses dernières pages datent de fin avril 2010, alors que je retrouvais la parole
après une assez courte mais douloureuse hospitalisation. Ces poèmes assez brefs, dénués de toute ambition novatrice, écrits au jour le jour, témoignent de ce que, dans Alma perdida, Valéry Larbaud évoque : “poésie de choses banales … / Hauts et bas du temps et du tempérament”.
Autres séjours, 4e de couverture :
- "Autres séjours fait suite à Revermont.
Autres séjours, 4e de couverture :
- "Autres séjours fait suite à Revermont.
Aux images du Jura se substituent peu à peu celles des abords de la mer du Nord, où séjourne l'auteur. Comme Revermont, Autres séjours évoque, à la façon d'un journal en poèmes, le paysage intime qui s'assombrit, alors que la lumière marine l'éclaire d'un halo crépusculaire. Mais ce n'est pas tout : un prochain volume suivra, intitulé Le très vieux temps, où l'enfance rejoint et apaise le grand âge.
La vie n'a pas de fin, même si le monde et la littérature agonisent.
La vie n'a pas de fin, même si le monde et la littérature agonisent.
Ce n'est pas la fin du monde
comment exprimer la fin
de ce qui n'existe pas
nous séjournons dans le songe
le cauchemar et le sommeil
nous séjournons dans la vie
qui n'est jamais la vie
mais un vide au coeur du temps
un désert empli d'espace
mais d'un espace désert
nous séjournons loin de nous
pour être en pleine lumière."
Signature de Jean-Claude Pirotte (DR).
Jean-Claude Pirotte pourrait ressembler à un général d'opérette
avec tous ses prix épinglés sur la poitrine
mais c'est un des poètes les plus singuliers, les plus rares...
Il est le seul contemporain dont je tentai, un printemps hésitant puis un été où le soleil éclatait de santé, de suivre vraiment les traces. En Bourgogne mais aussi vers les Montagnes Noires. Non seulement parce nous sommes du même "pays", nous croisant avant ses départs toujours répétés. Mais parce que notamment son Mont Afrique (2) m'appela à parcourir bouquin en main les environs des sources de la Meuse et les vignobles s'attaquant à un monticule étonnamment épargné en région dijonnaise. Pour traverser peut-être des miroirs proches des siens. S'accouder aux mêmes comptoirs. Ecouter-regarder des anonymes (pas tous alcooliques). Déplier des journaux qu'il ne viendrait jamais à l'idée de lire ailleurs. Sur un coin de table douteuse, écrire des cartes postales sans même une rature, pour qu'elles deviennent un coin de mémoire. Reprendre un dernier aligoté non pour la route mais pour les chemins des écoliers fugueurs (3).
Jean-Claude Pirotte : je tentai même d'illustrer ses vers-tiges. Des essais pour lesquels je n'éprouve aucune honte car tous disparurent lors d'un avant-avant dernier déménagement...
"Vienne la nuit, sonne l'heure, les jours s'en vont"... l'oeuvre de Jean-Claude Pirotte demeure. Grâce au prix portant son nom, Apollinaire est rejoint par un fameux compagnon de libations. Tandis que les yeux fleuris, ils compareront joyeusement et dégusteront rêveusement quelques nectars, voici un abécédaire de mes citations préférées. Il n'y a pas d'heure pour savourer du Pirotte !
Absence
- "Je titube dans le labyrinthe de l'absence."
Adolescent :
- "Privilège de l'adolescent : écrire dans la grâce de l'imparfait."
Ame :
- "L'âme serait cette vapeur moite qui flotte dans le petit matin, avant de disparaître au bout de l'enfer."
Bistros :
- "Au bistro, il y a des les gens qui se préparent à vivre, et ceux qui se préparent à mourir. Souvent, ce sont les mêmes."
- "Les bistros, c'est mes vies, mes cinémas, mes églises, mes mosquées, mes propriétés, mes banques, mes lupanars et mes Hespérides."
Désordre :
- Le désordre est une maladie. Je prétends souvent désirer m'en guérir mais il se peut que je ne sois pas sincère. Le désordre est un signe de vie (la maladie aussi). Il est permis de concevoir l'existence comme une litanie du désordre. Il n'y aurait donc que la mort, ou la prison, qui soient susceptibles d'interrompre la complainte bigarrée des jours anarchiques"
Ecrivain :
- "Lorsque les gens me demandent si je suis écrivain, je fais le mort."
Existence :
- "L'on pense avec désespoir, avec ironie, que l'existence n'a pas d'avenir, puisque le passé l'invente à chaque phrase."
Humanité :
- "La plainte d'une humanité sans parole, que plus rien jamais ne consolera."
Jeunesse :
- "La jeunesse s'obstine encore et toujours à nous adresser des signaux au bord de la nuit."
Littérature :
- "La Littérature ne tient qu'à un fil et le fil est absent."
Mer :
- "La mer roule avec une malice redoutable les galets et les mâche et les remâche (on pense à Démosthène)."
Monde :
- "Nous sommes au monde sans voir le monde."
Mort :
- "La mort nous a quittés avec les premières passions amoureuses et les floraisons des bruyères d'automne, un matin de brume rayonnante, aux confins de l'enfance et de la terreur."
- "La mort a de longtemps entrepris son travail de subversion, elle est en état de mettre sans préavis un terme à cet inavouable chantier clandestin, ce chantier d'effondrement dont mon corps est le siège et l'objet."
Mot :
- "Tout dire en un seul mot, mais lequel ?"
Pays :
- "Les pays où l'on peut vivre sont ceux où le regard des femmes attise l'ombre et capte des lueurs imprévues."
Personnages :
- "Nous ne sommes que des personnages très secondaires, très effacés, des figurants égarés, mais les figurants sont au monde comme les arbres et les planètes, comme les amours perdues et les corbeaux attentifs."
Romans :
- "Je ne peux pas écrire de romans, parce que des romans, je n'arrête pas d'en vivre."
Seul :
- "On est tellement seul qu'on ne peut compter que sur l'autre."
Temps :
- "Le temps se retourne comme une veste.
Une de ces formules affectées qui font de moi ce que je parais, jamais ce que je suis."
Trésor :
- "Il n'y a de trésor que perdu."
Vagabondage :
- "J'aurai beaucoup vagabondé. Loin du pittoresque aguicheur et des intentions louables."
Vie :
- "Je ne suis que la créature ignorée d'un romancier prodigue (Dhôtel, Audiberti, Queneau ?), ce n'est qu'à ce titre que je me trouve en vie."
- "Notre existence entière ne suffit pas à raconter la vie, à l'inventer, encore moins à la séduire."
Vin :
- "Le vin est un breuvage douteux, sacerdotal, et impératif. Il est, pour parodier irrévérencieusement Nerval, "l'épanchement du songe de la vie".
Illustration par Jean-Claude Pirotte (4).
NOTES :
(1) Il n'y aura pas de surprise, Le Monde omet nombre des prix remis en Belgique dont :
- 1963, Prix Frans De Wever, attribué par l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
- 1986, le Prix Victor Rossel, le plus important prix littéraire belge.
- 2010, Grand Prix de la Maison de Poésie de Namur.
(2) Mont Afrique, Le Cherche-midi, 1999, 140 p.
(3) Jean-Claude Pirotte :
- "Ce n'est pas Jean Sébastien qui m'a appris l'art de la fugue."
(4) Illustration pour la couverture de La pluie à Rethel, La Table ronde, 2002, 174 p.
Pour ouvrir la bibliothèque de ce blog, cliquer : ICI.
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Jean-Claude Pirotte pourrait ressembler à un général d'opérette
avec tous ses prix épinglés sur la poitrine
mais c'est un des poètes les plus singuliers, les plus rares...
Il est le seul contemporain dont je tentai, un printemps hésitant puis un été où le soleil éclatait de santé, de suivre vraiment les traces. En Bourgogne mais aussi vers les Montagnes Noires. Non seulement parce nous sommes du même "pays", nous croisant avant ses départs toujours répétés. Mais parce que notamment son Mont Afrique (2) m'appela à parcourir bouquin en main les environs des sources de la Meuse et les vignobles s'attaquant à un monticule étonnamment épargné en région dijonnaise. Pour traverser peut-être des miroirs proches des siens. S'accouder aux mêmes comptoirs. Ecouter-regarder des anonymes (pas tous alcooliques). Déplier des journaux qu'il ne viendrait jamais à l'idée de lire ailleurs. Sur un coin de table douteuse, écrire des cartes postales sans même une rature, pour qu'elles deviennent un coin de mémoire. Reprendre un dernier aligoté non pour la route mais pour les chemins des écoliers fugueurs (3).
Jean-Claude Pirotte : je tentai même d'illustrer ses vers-tiges. Des essais pour lesquels je n'éprouve aucune honte car tous disparurent lors d'un avant-avant dernier déménagement...
"Vienne la nuit, sonne l'heure, les jours s'en vont"... l'oeuvre de Jean-Claude Pirotte demeure. Grâce au prix portant son nom, Apollinaire est rejoint par un fameux compagnon de libations. Tandis que les yeux fleuris, ils compareront joyeusement et dégusteront rêveusement quelques nectars, voici un abécédaire de mes citations préférées. Il n'y a pas d'heure pour savourer du Pirotte !
Absence
- "Je titube dans le labyrinthe de l'absence."
Adolescent :
- "Privilège de l'adolescent : écrire dans la grâce de l'imparfait."
Ame :
- "L'âme serait cette vapeur moite qui flotte dans le petit matin, avant de disparaître au bout de l'enfer."
Bistros :
- "Au bistro, il y a des les gens qui se préparent à vivre, et ceux qui se préparent à mourir. Souvent, ce sont les mêmes."
- "Les bistros, c'est mes vies, mes cinémas, mes églises, mes mosquées, mes propriétés, mes banques, mes lupanars et mes Hespérides."
Désordre :
- Le désordre est une maladie. Je prétends souvent désirer m'en guérir mais il se peut que je ne sois pas sincère. Le désordre est un signe de vie (la maladie aussi). Il est permis de concevoir l'existence comme une litanie du désordre. Il n'y aurait donc que la mort, ou la prison, qui soient susceptibles d'interrompre la complainte bigarrée des jours anarchiques"
Ecrivain :
- "Lorsque les gens me demandent si je suis écrivain, je fais le mort."
Existence :
- "L'on pense avec désespoir, avec ironie, que l'existence n'a pas d'avenir, puisque le passé l'invente à chaque phrase."
Humanité :
- "La plainte d'une humanité sans parole, que plus rien jamais ne consolera."
Jeunesse :
- "La jeunesse s'obstine encore et toujours à nous adresser des signaux au bord de la nuit."
Littérature :
- "La Littérature ne tient qu'à un fil et le fil est absent."
Mer :
- "La mer roule avec une malice redoutable les galets et les mâche et les remâche (on pense à Démosthène)."
Monde :
- "Nous sommes au monde sans voir le monde."
Mort :
- "La mort nous a quittés avec les premières passions amoureuses et les floraisons des bruyères d'automne, un matin de brume rayonnante, aux confins de l'enfance et de la terreur."
- "La mort a de longtemps entrepris son travail de subversion, elle est en état de mettre sans préavis un terme à cet inavouable chantier clandestin, ce chantier d'effondrement dont mon corps est le siège et l'objet."
Mot :
- "Tout dire en un seul mot, mais lequel ?"
Pays :
- "Les pays où l'on peut vivre sont ceux où le regard des femmes attise l'ombre et capte des lueurs imprévues."
Personnages :
- "Nous ne sommes que des personnages très secondaires, très effacés, des figurants égarés, mais les figurants sont au monde comme les arbres et les planètes, comme les amours perdues et les corbeaux attentifs."
Romans :
- "Je ne peux pas écrire de romans, parce que des romans, je n'arrête pas d'en vivre."
Seul :
- "On est tellement seul qu'on ne peut compter que sur l'autre."
Temps :
- "Le temps se retourne comme une veste.
Une de ces formules affectées qui font de moi ce que je parais, jamais ce que je suis."
Trésor :
- "Il n'y a de trésor que perdu."
Vagabondage :
- "J'aurai beaucoup vagabondé. Loin du pittoresque aguicheur et des intentions louables."
Vie :
- "Je ne suis que la créature ignorée d'un romancier prodigue (Dhôtel, Audiberti, Queneau ?), ce n'est qu'à ce titre que je me trouve en vie."
- "Notre existence entière ne suffit pas à raconter la vie, à l'inventer, encore moins à la séduire."
Vin :
- "Le vin est un breuvage douteux, sacerdotal, et impératif. Il est, pour parodier irrévérencieusement Nerval, "l'épanchement du songe de la vie".
Illustration par Jean-Claude Pirotte (4).
NOTES :
(1) Il n'y aura pas de surprise, Le Monde omet nombre des prix remis en Belgique dont :
- 1963, Prix Frans De Wever, attribué par l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
- 1986, le Prix Victor Rossel, le plus important prix littéraire belge.
- 2010, Grand Prix de la Maison de Poésie de Namur.
(2) Mont Afrique, Le Cherche-midi, 1999, 140 p.
(3) Jean-Claude Pirotte :
- "Ce n'est pas Jean Sébastien qui m'a appris l'art de la fugue."
(4) Illustration pour la couverture de La pluie à Rethel, La Table ronde, 2002, 174 p.
Pour ouvrir la bibliothèque de ce blog, cliquer : ICI.
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oui grand plaisir que ce prix
RépondreSupprimerUn prix qui ne fait pas le buzz médiatique mais qui se savoure grâce à votre florilège
RépondreSupprimer@ brigetoun
RépondreSupprimervous n'appréciez pas les boissons alcoolisées mais un peu de framboises du jardin ?
@ Dominique
RépondreSupprimerPirotte, un poète qui ne sera jamais un sinistre buzz-inessman...
Je ne me `priverai pas du plaisir de le savourer, il m'est (j'en suis honteuse) inconnu. Grand merci donc!
RépondreSupprimer@ chère Colo
RépondreSupprimerla poésie de Pirotte comme une île émergeant dans un océan d'in-différences...
NB : il va falloir attendre Noël pour la suite et la fin de la Torta Imperial Amandes, dur dur dur !
Vive la poésie et ses grands serviteurs, Pirotte et JEA.
RépondreSupprimer@ zoé lucider
RépondreSupprimersous votre arbre, pas l'ombre d'une hésitation, nous partagerons un Château Chantalouette...
Un type qu'a trouvé belle la Charente et qui se fait éditer par des charentais obtus, très peu pour moi !
RépondreSupprimerJ'ai beau parcourir sa bibliographie en espérant y trouver un signe, je ne trouve aucun titre que j'aie lu. Ce prix, votre billet prouvent que j'ai tort d'attendre.
RépondreSupprimer@ Vinosse
RépondreSupprimerPlutôt que de "trouver belle la Charente", vous préféreriez qu'il se taise, pantoufles aux pieds ?
@ Tania
RépondreSupprimerLe tort, ce sont de rares échos dans la presse - hors les prix qui le sauvent ponctuellement du pot au noir -.
Si l'on excepte la longue fidélité du Canard enchaîné...
Mais la poésie ne fait pas vendre. Pirotte a du caractère. Il est belge (même nos surréalistes passent trop inaperçus). Et si on en arrive à le rejeter pour cause de maison d'édition, bonjour l'accumulation de "handicaps".
Je découvre, je découvre....
RépondreSupprimerEt je suis séduite par ces phrases et notamment: "on est tellement seul qu'on ne peut compter que sur l'autre."
Merci JEA et belle soirée.
"On me demande si je suis écrivain et je fais le mort" quelle déception ce doit être de ne pas être connu.
RépondreSupprimerHeureusement que l'on peut compter sur un fidèle ami de la littérature
@ Chrys
RépondreSupprimersans éditeurs, sans lecteurs (masc. gram.), un poète ne pourrait compter que sur les mirages...
@ Tristesse
RépondreSupprimerce serait déplacé de tenter de répondre à sa place, mais il se préoccupe sans doute aussi de faire comprendre combien les étiquettes ne sont pas de son monde ni les discours théoriques, ni les interviews baignées de complaisances...
Je connaissais son nom mais ne sais plus d'où: blog? anthologie? Qu'importe, je le découvrirai car votre travail fouillé de collecte et de mémoire m'y poussent tout droit.
RépondreSupprimer@ Maïté/Aliénor
RépondreSupprimerSa bibliographie rassemble non moins de 48 volumes :
http://marincazaou.pagesperso-orange.fr/cont/pirotte/biblio.html
Santé !
RépondreSupprimer@ Otli
RépondreSupprimeraujourd'hui, un Régnié 2008 si cela vous agrée...
Je me suis régalé. Et je crois aussi que "Le vin est un breuvage douteux..."
RépondreSupprimerEt hops. A la votre.
@ Armando
RépondreSupprimerMilosz :
- "Vivre était un très vieux vin."
Je ne le connais que de nom et j'avais vu qu'il avait reçu le prix de l'enturbanné.
RépondreSupprimerMais pas d'accord avec votre remarque sur les surréalistes d'origine belge : le musée Magritte de Bruxelles est de toute beauté (et montre d'autres amis "nationaux" du peintre).
@ Dominique Hasselmann
RépondreSupprimerma remarque peu nuancée (euphémisme) venait de ce constat : lire si souvent sous des plumes françaises que le surréalisme c'est Breton et son entourage (sans un mot pour le surréalisme à la belge qui fut, me semble-t-il, moins sectaire et plus inventif)
il est assez élémentaire qu'à Bruxelles, un musée Magritte tente de pousser vers le large le rafiot belge...
Ravie de découvrir (encore) un poète de chez nous !
RépondreSupprimer(Assez d'accord avec vous sur les plumes françaises et leur assimilition surréalisme = égal Breton et sa bande;-)
@ MH
RépondreSupprimerévidemment, j'ai trop schématisé
mais enfin, en France, on ne doit pas compter des milliers de lecteurs (masc. gram.) d'Achille Chavée, par exemple ?
dans notre royaume déjà surréaliste par lui-même, il n'y eut ni église ni même chapelle
mais aventures, explorations, charivari, délivrances et délires, nouvelles alchimies...