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Françoise Giroud, Journal d'une Parisienne, 1993, Seuil, 1994, 429 p. (1)et
Points, 1995, 395 p.
(Mont. JEA/DR).
Françoise Giroud :
- "Les jours fuient, par où les saisir ? Sur la peau glissante de l’actualité, se mêlent l’insignifiant et le majeur, parfois indiscernables sur l’instant, les hommes, les choses, les humeurs, les impressions fugitives, les émotions fugaces, la couleur du temps…
L’année 1993 a été féconde en événements qui lui ont donné sa physionomie particulière. Ce Journal ne prétend pas donner la synthèse, au contraire. C’est une série d’instantanés que je me suis astreinte à prendre chaque jour, sans tricher, et où j’espère seulement avoir rendu le reflet du mouvement de la vie tel que je l’ai perçu, moi, parisienne privilégiée mais attentive au tumulte des choses sous leur écume."
L’année 1993 a été féconde en événements qui lui ont donné sa physionomie particulière. Ce Journal ne prétend pas donner la synthèse, au contraire. C’est une série d’instantanés que je me suis astreinte à prendre chaque jour, sans tricher, et où j’espère seulement avoir rendu le reflet du mouvement de la vie tel que je l’ai perçu, moi, parisienne privilégiée mais attentive au tumulte des choses sous leur écume."
(4e de couvberture).
Laure Adler :
- "Son encyclopédisme, son goût de lire, sa manière de retenir, d'un coup de griffe, l'écume du quotidien donnent l'idée à Michel Winock de lui confier un journal, sorte de continuation, en somme, de ses éditoriaux. Et c'est un délice, encore aujourd'hui, que de se plonger dans ce Journal d'une Parisienne, où coexistent le journal intime, la réflexion sur la vieillesse, les indignations politiques, telles quelles sont vécues au jour le jour. Elle qui n'a jamais tenu de journal intime de sa vie s'astreint à écrire trois heures par jour, sans rien relire ni modifier, en prenant le risque de se tromper..." (2).
- "Son encyclopédisme, son goût de lire, sa manière de retenir, d'un coup de griffe, l'écume du quotidien donnent l'idée à Michel Winock de lui confier un journal, sorte de continuation, en somme, de ses éditoriaux. Et c'est un délice, encore aujourd'hui, que de se plonger dans ce Journal d'une Parisienne, où coexistent le journal intime, la réflexion sur la vieillesse, les indignations politiques, telles quelles sont vécues au jour le jour. Elle qui n'a jamais tenu de journal intime de sa vie s'astreint à écrire trois heures par jour, sans rien relire ni modifier, en prenant le risque de se tromper..." (2).
D'après l'affiche du film de Damian Pettigrew : "Fellini, je suis un menteur" (DR).
Françoise Giroud :
"La jeunesse, tant qu'elle ne casse pas, on la laisse braire."
Lundi, 1er novembre 1993.
- "La mort de Fellini, plongé depuis deux semaines dans le coma, est un grand malheur. Personne n'est irremplaçable ? Si, les artistes.
(...) L'idée de devenir un monument l'affligeait. "Un monument, c'est immobile et les pigeons se posent dessus..." Héla, c'est fait. Le voilà figé dans sa gloire, qu'il ne partageait avec personne.
Si fécond en d'autres temps, le cinéma italien a dépéri, rongé par la télévision, que Fellini haïssait. Danielle Heymann rapporte, dans Le Monde, ce qu'il lui en disait : "La réalité, la tragédie, la vie n'apparaissent plus qu'à travers le petit écran, n'existent plus hors du petite écran. (...) La télévision a mutilé notre capacité de solitude, a violé notre dimension la plus intime, la plus privée, la plus secrète. Enchaînés par un rituel envahissant, nous fixons un cadre lumineux qui vomit des milliards de choses s'annulant les unes les autres dans une spirale vertigineuse. "
(P. 354).
Lundi 8 novembre.
- Pierre Mehaignerie a fait voter une loi qui rend incompressible la peine de prison à perpétuité, appliquée à des meurtriers de mineurs...
(...) Ceux qui subiront cet enfermement à vie ne sont certes pas des objets de compassion. Ce sont des hommes qui ont commis des crimes affreux... Il ne s'agit donc pas de s'attendrir sur leur sort. Simplement, a-t-on le droit de priver un être humain de toute espérance ? A tout jamais ? Que le chef de la démocratie chrétienne en France ait pris l'initiative d'une telle loi laisse songeur..."
(P. 360).
Mardi 9 novembre.
- "Le Manifeste pour la parité entre hommes et femmes dans les assemblées élues est publié par Le Monde, avec 577 signatures. Utopie ? Il y en a de plus folles qui se sont réalisées."
(P. 362).
3 volumes dans la collection Bouquins, chez Laffont, 1993 (DR).
Mardi 16 novembre :
- "Du pognon pour l'éducation !" criaient les manifestants. Ce n'est pas précisément une revendication révolutionnaire. Plutôt un cri de détresse devant l'absence de locaux, l'absence de maîtres, les filières surchargées... Ils ont envie de travailler, ces enfants, aujourd'hui et demain.
Les écoutera-t-on ? Pour être entendu, en France, aujourd'hui, il vaut mieux être agriculteur et mettre le feu aux préfectures. La jeunesse, tant qu'elle ne casse pas, on la laisse braire."
(P. 368).
Mercredi 17 novembre :
- "Le clown Zavatta s'est tué, à 78 ans, d'une balle dans la tête. Cancer. Il souffrait. C'était si beau, le cirque, autrefois. Le bruit, l'odeur, les paillettes, les exploits... Et puis la télévision est arrivée."
(P. 370).
Mardi 23 novembre :
- "Relu pour le JDD, une bonne partie des Mémoires de Casanova, dont la première édition enfin conforme à l'original vient de paraître, après des tribulations dignes de celles de l'auteur.
Derrière sa légende de séducteur professionnel, le personnage apparaît dans toute sa stature. Charlatan, aventurier, joueur, escroc de haut vol, espion de Louis XV, mais aussi docteur en droit, traducteur d'Homère, auteur d'une Histoire des troubles de la Pologne en sept volumes, fréquentant les cours et les bouges, les princes et les cachots, fabuleux Casanova.
Qu'avait-il donc, ce fripon vénitien, pour que les femmes tombent dans ses bras ? Glouton du sexe ? Don Juan au coeur de pierre ? Nullement. Il les aimait tout simplement."
(P. 376).
Signé Alechinsky, timbre émis le 28 septembre 1992 (JEA/DR).
Jeudi 25 novembre :
- "Berlusconi, avec son empire financier, ses journaux, ses télévisions obscènes, c'est une puissance. Qu'il la mette au service des néo-fascistes - alors qu'il était, de surcroît, le plus ferme soutien des socialistes ! - achève de rendre l'homme peu recommandable...
Les Italiens ont-ils fait leur révolution pour se donner à des Berlusconi ? Ce serait un beau gâchis."
Vendredi 26 novembre :
- "Pendant que Franco agonisait, ses ministres étaient réunis en un conseil qui siégeait sans désemparer. De temps en temps, quelqu'un se levait pour aller aux nouvelles. Enfin, l'un d'eux revint pour dire : "C'est fini." Il y eut un long silence. Puis une voix demanda : "Qui va le lui annoncer ?" Si non e vero..."
(P. 378).
Dimanche 28 novembre :
- "Vente aux enchères de peinture contemporaine (...). Un petit Alechinsky rose me tape dans l'oeil. S'il reste dans mes prix, je vais succomber. L'épatant, avec la peinture, c'est que le désir n'est jamais exténué (...). Et c'est le désir qui vous tient vivant."
(P. 380).
Note 2. Mon bon souvenir à la Librairie Regain, place de la Libération à Reillanne (DR).
La télévision corned beef.
Aucune société se bien disant civilisée ne devrait imposer des pertes de liberté synonymes de perte de la dignité humaine.
La parité femmes-hommes comme un mirage sur un horizon ne cessanr de reculer.
L'enseignement maltraité comme une sorte de poubelle de la société.
Berlusconi confondant la politique avec un plat de macaroni.
Franco la muerte remplacé par d'autres dictateurs ailleurs...
Françoise Giroud tenait un journal en 1993. Avec le recul, nous ne pouvons que constater combien l'histoire est parfois un fleuve pris par bien des glaces...
NOTES
(1) Les extraits repris sur ce blog portent la pagination de l'édition originale.
(2) PP. 455-456 in Laure Adler, Françoise, Grasset, 2011, 493 p.
Pour parcourir la bibliothèque de ce blog, cliquer : ICI.
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Françoise Giroud :
"La jeunesse, tant qu'elle ne casse pas, on la laisse braire."
Lundi, 1er novembre 1993.
- "La mort de Fellini, plongé depuis deux semaines dans le coma, est un grand malheur. Personne n'est irremplaçable ? Si, les artistes.
(...) L'idée de devenir un monument l'affligeait. "Un monument, c'est immobile et les pigeons se posent dessus..." Héla, c'est fait. Le voilà figé dans sa gloire, qu'il ne partageait avec personne.
Si fécond en d'autres temps, le cinéma italien a dépéri, rongé par la télévision, que Fellini haïssait. Danielle Heymann rapporte, dans Le Monde, ce qu'il lui en disait : "La réalité, la tragédie, la vie n'apparaissent plus qu'à travers le petit écran, n'existent plus hors du petite écran. (...) La télévision a mutilé notre capacité de solitude, a violé notre dimension la plus intime, la plus privée, la plus secrète. Enchaînés par un rituel envahissant, nous fixons un cadre lumineux qui vomit des milliards de choses s'annulant les unes les autres dans une spirale vertigineuse. "
(P. 354).
Lundi 8 novembre.
- Pierre Mehaignerie a fait voter une loi qui rend incompressible la peine de prison à perpétuité, appliquée à des meurtriers de mineurs...
(...) Ceux qui subiront cet enfermement à vie ne sont certes pas des objets de compassion. Ce sont des hommes qui ont commis des crimes affreux... Il ne s'agit donc pas de s'attendrir sur leur sort. Simplement, a-t-on le droit de priver un être humain de toute espérance ? A tout jamais ? Que le chef de la démocratie chrétienne en France ait pris l'initiative d'une telle loi laisse songeur..."
(P. 360).
Mardi 9 novembre.
- "Le Manifeste pour la parité entre hommes et femmes dans les assemblées élues est publié par Le Monde, avec 577 signatures. Utopie ? Il y en a de plus folles qui se sont réalisées."
(P. 362).
3 volumes dans la collection Bouquins, chez Laffont, 1993 (DR).
Mardi 16 novembre :
- "Du pognon pour l'éducation !" criaient les manifestants. Ce n'est pas précisément une revendication révolutionnaire. Plutôt un cri de détresse devant l'absence de locaux, l'absence de maîtres, les filières surchargées... Ils ont envie de travailler, ces enfants, aujourd'hui et demain.
Les écoutera-t-on ? Pour être entendu, en France, aujourd'hui, il vaut mieux être agriculteur et mettre le feu aux préfectures. La jeunesse, tant qu'elle ne casse pas, on la laisse braire."
(P. 368).
Mercredi 17 novembre :
- "Le clown Zavatta s'est tué, à 78 ans, d'une balle dans la tête. Cancer. Il souffrait. C'était si beau, le cirque, autrefois. Le bruit, l'odeur, les paillettes, les exploits... Et puis la télévision est arrivée."
(P. 370).
Mardi 23 novembre :
- "Relu pour le JDD, une bonne partie des Mémoires de Casanova, dont la première édition enfin conforme à l'original vient de paraître, après des tribulations dignes de celles de l'auteur.
Derrière sa légende de séducteur professionnel, le personnage apparaît dans toute sa stature. Charlatan, aventurier, joueur, escroc de haut vol, espion de Louis XV, mais aussi docteur en droit, traducteur d'Homère, auteur d'une Histoire des troubles de la Pologne en sept volumes, fréquentant les cours et les bouges, les princes et les cachots, fabuleux Casanova.
Qu'avait-il donc, ce fripon vénitien, pour que les femmes tombent dans ses bras ? Glouton du sexe ? Don Juan au coeur de pierre ? Nullement. Il les aimait tout simplement."
(P. 376).
Signé Alechinsky, timbre émis le 28 septembre 1992 (JEA/DR).
Jeudi 25 novembre :
- "Berlusconi, avec son empire financier, ses journaux, ses télévisions obscènes, c'est une puissance. Qu'il la mette au service des néo-fascistes - alors qu'il était, de surcroît, le plus ferme soutien des socialistes ! - achève de rendre l'homme peu recommandable...
Les Italiens ont-ils fait leur révolution pour se donner à des Berlusconi ? Ce serait un beau gâchis."
Vendredi 26 novembre :
- "Pendant que Franco agonisait, ses ministres étaient réunis en un conseil qui siégeait sans désemparer. De temps en temps, quelqu'un se levait pour aller aux nouvelles. Enfin, l'un d'eux revint pour dire : "C'est fini." Il y eut un long silence. Puis une voix demanda : "Qui va le lui annoncer ?" Si non e vero..."
(P. 378).
Dimanche 28 novembre :
- "Vente aux enchères de peinture contemporaine (...). Un petit Alechinsky rose me tape dans l'oeil. S'il reste dans mes prix, je vais succomber. L'épatant, avec la peinture, c'est que le désir n'est jamais exténué (...). Et c'est le désir qui vous tient vivant."
(P. 380).
Note 2. Mon bon souvenir à la Librairie Regain, place de la Libération à Reillanne (DR).
La télévision corned beef.
Aucune société se bien disant civilisée ne devrait imposer des pertes de liberté synonymes de perte de la dignité humaine.
La parité femmes-hommes comme un mirage sur un horizon ne cessanr de reculer.
L'enseignement maltraité comme une sorte de poubelle de la société.
Berlusconi confondant la politique avec un plat de macaroni.
Franco la muerte remplacé par d'autres dictateurs ailleurs...
Françoise Giroud tenait un journal en 1993. Avec le recul, nous ne pouvons que constater combien l'histoire est parfois un fleuve pris par bien des glaces...
NOTES
(1) Les extraits repris sur ce blog portent la pagination de l'édition originale.
(2) PP. 455-456 in Laure Adler, Françoise, Grasset, 2011, 493 p.
Pour parcourir la bibliothèque de ce blog, cliquer : ICI.
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"c'est le désir qui vous tient vivant"
RépondreSupprimerje vais la garder cette phrase tellement vraie, tellement juste ! Merci pour ces beaux extraits !
@ Lautreje
RépondreSupprimerUne phrase qu'elle a vécue jusqu'à sa dernière chute...
pas toujours d'accord avec elle - mais en ce cas une envie de discuter, pas de hausser les épaules
RépondreSupprimer@ brigetoun
RépondreSupprimerelle était journaliste, pas historienne, ni oracle
donc forcément avec parfois un manque de recul, des écrits dans l'urgence, sous des pressions déformantes
mais toujours, me semble-t-il du moins, intellectuellement honnête (l'objectivité est une invention de qui veut uniquement relire ce qu'il pense)
pour résumer : une femme humaniste
Brillante, belle, adulée et pourtant pas très heureuse en amour...
RépondreSupprimerLa biographie de Laure Adler (je sais où la lire) doit être très intéressante : il y hélas peu de journalistes actuellement de cette trempe !
RépondreSupprimerMerci aussi pour cette reproduction d'un timbre d'Alechinsky, peintre de haut vol, que j'adore (ambidextre par-dessus le marché), et écrivain à ses heures gagnées.
MH
RépondreSupprimeril semble que son Amour avec une majuscule se confondait entre L'Express et son fondateur JJSS
lui ne lui a jamais pleinement répondu
quant à l'hebdo, il fondu comme un glacier au soleil du temps, glacier ayant cependant fait couler bien des titanics du pouvoir au temps, par exemple, de la guerre d'Algérie...
@ Dominique Hasselmann
RépondreSupprimerune biographie par une admiratrice (comme beaucoup de femmes journalistes de sa génération, Laure Adler reconnaît une profonde reconnaissance envers F. Giroud)
mais pas une hagiographie
le timbre a été choisi car émis juste avant 1993
Sa biographie fait partie des livres que j'ai envie de lire, une femme d'exception avec sans doute ses zones d'ombre mais comme le dit D Hasselmann il y a peu de journaliste de cette trempe aujourd'hui
RépondreSupprimer@ Dominique
RépondreSupprimerje n'ai pas lu l'autre biographie, celle sous la plume de C. Ockrent
mais celle-ci représente une vraie recherche du temps perdu en journalisme avec la mort de F. Giroud...
J'apprécie toutes les critiques contre la télévision de la part de gens célèbres qu'elle semble avoir consignées. Cela me fait penser au film "Good Night and Good Luck" et aux films de Michael Hanecke qui montrent à quel point la télé est un instrument aliénant.
RépondreSupprimerCette idée de faire le portrait d'une année m'est aussi déjà venue. J'aime beaucoup. Merci JEA. Cette présentation donne vraiment envie de la lire.
La jeunesse, tant qu'elle ne casse pas, on la laisse braire. Et quand elle se met à casser? On la réduit à des "voyous"....
RépondreSupprimerVoilà un journal qu'il semble très très intéressant!!!!
Merci Jea pour cet aiguillage vers ce livre.
Belle soirée
@ Euterpe
RépondreSupprimerle féminisme a besoin, lui aussi, de mémoire
Fr. Giroud fut secrétaire d'Etat "à la condition féminine" (de juillet 1974 au mois d'août 1976)
elle voulut porter 101 mesures destinées à tenter de réduire les principales inégalités entre femmes et hommes
la relecture de ces mesures montre que l'on redécouvre aujourd'hui des combats entamés voici longtemps mais néanmoins oubliés ou du moins floutés
@ Chrys
RépondreSupprimerEt d'autres volumes pour d'autres années...
parité, vous avez dit parité, qu'est-ce donc ?
RépondreSupprimerLes hommes sont beaucoup trop matchos surtout en politique.C'est un milieu de requins, chacun pour soi.
Elle est et restera très actuelle cette grande dame.
RépondreSupprimerNous manifestions donc pour l'enseignement de qualité en 93? C'est bien possible.
Et Berlusconi?
Et la parité?
Nous n'avançons donc pas!J'entends des voix dire que nous reculons!
@ Egalité
RépondreSupprimerMilosz :
- "L'Espoir : à mes pieds il expire comme un flot lourd d'écume et de varech épais."
@ Maïté/Aliénor
RépondreSupprimerLes étiquettes restent. Les contenus évoluent. Mais à un rythme ne répondant pas à nos espérances...
J'avais lu lors de sa parution ce journal. 1993 a été pour moi une année très difficile et son commentaire par Françoise Giroud dont j'appréciais la lucidité et l'humour avait eu un effet thérapeutique. Merci de ces extraits qu'on croirait écrits hier, n'étaient les évènements précis. J'avais oublié le suicide de Zavatta.
RépondreSupprimer@ chère zoé lucider
RépondreSupprimerLes "Trente ans de cirque" d'Achille Zavatta, ont été publiés chez Arléa en 2009 (188 p.).
4e de couverture :
- "Enfant de la balle ", Zavatta, dès l'âge de trois ans, crée avec ses frères un numéro d'acrobates dans le cirque familial en Algérie. Quelques années plus tard, c'est un remplacement au pied levé qui va le consacrer Auguste, rôle dans lequel il excellera pendant une trentaine d'années, promenant sa famille dans de nombreux pays, jusqu'aux Etats-Unis, où son nez rouge et son petit chapeau firent merveille sous le " Plus Grand Chapiteau du monde ". Ses mémoires, où l'on devine une constante exigence de simplicité et de vérité, regorgent d'anecdotes savoureuses, mais aussi de moments d'émotion intense, auxquels l'humour, la gentillesse et la bonne humeur du plus célèbre de nos clowns confèrent un ton amical et fraternel."
Personnellement, j'ai été vraiment déçu par un contenu ne correspondant guère à cette présentation chaleureuse.
Côté plus méconnu de Zavatta et ne figurant pas dans ses mémoires : il fut initié dans une loge appartenant à la grande loge de France. Un Auguste franc-maçon...
Oh, là, là ! Comme l'Histoire est lente et comme il me semble que nous avançons à reculons... 577 signatures pour les femmes en 1993 ? Avons-nous depuis parcouru un seul pas ?
RépondreSupprimer@ Danièle
RépondreSupprimerJules Renard :
- "Il n'y a que le temps qui ne perde pas son temps."
Zavatta a dû une grande partie de sa notoriété, à la télévision ...
RépondreSupprimer@ Vinosse
RépondreSupprimerSauf erreur involontaire de ma part, Zavatta a débuté sur une piste de cirque en 1918.
La télévision s'intéressa à lui à partir de 1960.